2023
L’une des fondatrices de Women Wage Peace otage à Gaza
Vivian Silver, qui fait partie des membres fondatrices de Women Wage Peace, est actuellement sans doute retenue comme otage à Gaza.
Ci-dessous : le communiqué (en anglais) de Women Wage Peace.
The broad and lingering smile, the determined voice and deep laugh, the clarity of purpose – even if you’ve only seen our beloved Vivian Silver at a distance, you surely know who she is and that she has devoted her life to co-existence and women’s empowerment. Speaking to the broadcaster Al Jazeera in Oct 2017 during our Journey to Peace, Vivian said, “We must reach a political agreement. We must change the paradigm that we’ve been taught for seven decades now, where we’ve been told that only war will bring peace. We don’t believe that anymore. It’s been proven that it’s not true.” Vivian emigrated to Israel from Canada as a young woman 50 years ago. She quickly became a cornerstone of our movement after retiring as Executive Director of the Negev Institute for Strategies of Peace and Development (NISPED) and as Co-Director, with Amal Elsana Alh’jooj, of the Arab Jewish Center for Empowerment, Equality, and Cooperation (AJEEC). We know from the last WhatsApp message she was able to send this past Saturday morning, Oct. 7, 2023, that Hamas militants had entered her home in Kibbutz Be’eri on the Gaza border and that she was hiding in her safe room behind a door. We are also deeply concerned about Ditza Heiman, 84, from Kibbutz Nir Oz, who repeatedly called for help and no one answered. Ditza is the mother of long time WWP member Neta Heiman-Mina. Like Vivian and Ditza there are dozens of women, men, girls and boys, babies and elders. We call on all those who can act and impact this dire situation: keep Vivian, Ditza, and all other hostages safe and return them home now! Listen to Vivian Silver talking about Women, Peace and Security, at the ALLMEP annual conference May 31, 2022. |
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2023
Parasha Berechit : Adam, Eve, qui est arrivé la première ? par le rabbin Floriane Chinsky
La parasha Berechit ouvre la Torah par la création du monde. D.ieu ordonne la création du monde et des créatures qui le peuplent en six jours. Le sixième jour, il crée un couple d’êtres humains et parachève l’oeuvre par l’instauration du shabbat. L’être humain est installé en Eden, où il reçoit une seule consigne : ne pas toucher aux fruits de l’arbre de la science du bien et du mal. Après une discussion avec le Serpent, Isha y goûte cependant et partage le fruit avec son époux. Expulsée d’Eden, l’humanité fait l’expérience de la souffrance. Du couple originel naissent deux fils : Qayn le cultivateur et Hevel l’éleveur. Lors du premier rituel religieux exécuté par les deux frères, l’offrande de Qayn n’est pas agréée, tandis que celle d’Hevel l’est. D.ieu invite Qayn à s’améliorer, mais au lieu de cela il tue son cadet et cherche à dissimuler son crime. Il est condamné à l’errance et engendre une descendance, jusqu’à Lemekh. Le couple originel a d’autres enfants, dont Seth, dont la descendance peuple la terre, bien que chaque génération, un peu plus éloignée d’Eden que la précédente, se trouve également un peu plus dégénérée. D.ieu s’afflige de Sa création et se décide à la détruire. Seul Noé trouve grâce à Ses yeux.
Photo de Molly Blackbird sur Unsplash
2023
Am Israel Hai
La guerre, une fois encore, frappe Israël.
Nous voyons les images, et elles sont terribles. A l’instant où j’écris ces lignes, le décompte macabre se monte à plus de 700 morts. Des civils pour leur très grande majorité. Des personnes massacrées non parce qu’elles représentaient une quelconque menace, ni protégeaient un objectif militaire, mais uniquement parce qu’elles étaient là et qu’elles étaient Israéliennes.
Si ces actes abjects ont fait l’objet de condamnations, partagées par une très grande partie de la communauté internationale, il s’est pourtant trouvé, en France ou ailleurs, certains pour minimiser les faits, laisser entendre qu’«ils l’ont bien cherché« ou même s’en réjouir. Ceux qui, d’une manière ou d’une autre, justifient ou relativisent de tels actes estiment donc qu’il est loisible, pour qui s’aligne avec leurs convictions, de tuer des civils, de mitrailler des personnes âgées, de disloquer des enfants à la roquette, d’assassiner des ambulanciers, des pompiers, des infirmières. Ce n’est pas une simple prise de position : si les mots ont un sens, il s’agit de crimes de guerre, et les justifier revient à en faire l’apologie.
Dans le cadre de cette nouvelle guerre, la victoire militaire d’Israël ne fait guère de doute à terme, au regard des forces effectives en présence. Mais on ignore encore quel sera le prix de cette victoire. Combien de sang versé, combien de larmes, combien de familles brisées, de part et d’autre des lignes ? Combien d’enfants qui grandiront dans le ressentiment et la haine ?
Face au cycle sans cesse renouvelé de la violence, face au mal et à la cruauté manifestes dont nous sommes les témoins ici, il est difficile de ne pas céder à la colère, à la peur ou au désespoir. Il n’est pourtant pas dit que la noirceur triomphe. C’est alors qu’il vivait dans la clandestinité, après l’arrestation et la déportation de toute sa famille, que Jules Isaac a commencé la rédaction de Jésus et Israël, ouvrage lumineux de réconciliation et de compréhension mutuelle entre judaïsme et christianisme. Que cet homme, qui venait de perdre tous les siens, ait été capable d’une telle chose, plutôt que de céder à la haine, est à mon sens admirable, et la marque d’un authentique tzadik. En ces heures de choc, de larmes et de sang, je souhaite que son exemple nous inspire. Ce que nous pouvons faire de là où nous nous trouvons est mineur. C’est une goutte d’eau. Mais les océans ne sont composés que de gouttes d’eau.
Nous pouvons œuvrer pour la paix à notre niveau, humblement et dans la fidélité à nos principes. Principes qui, dans l’immédiat, nous appellent auprès des nôtres. Demain lundi 9 octobre, à 18h00, rendez-vous, à l’appel du CRIF, Place de la Comédie pour une manifestation statique en faveur d’Israël et une dénonciation des actes terroristes du Hamas. Pour ceux qui sont à Paris, une manifestation similaire se déroulera à partir de 18h30, Place d’Israël, dans le 17ème arrondissement.
Lors de notre office de vendredi prochain, nous rappellerons les noms des victimes. Plusieurs dizaines de ces noms ont déjà été publiés par la presse israélienne. D’autres suivront très certainement, hélas. Nous n’aurons pas une liste complète, bien entendu, mais peu importe : nous rappellerons ceux que nous pourrons rappeler. Si vous avez des amis ou des proches parmi les victimes, n’hésitez pas à me les signaler pour les ajouter à la liste.
Am Israel Haï !
Julien
2023
Communiqué de l’EUPJ (en anglais)
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