Les offices de Kehilat Kedem
הָרִיעוּ ליי כֹּל הָאָרֶץ. עִבדוּ אֶת יי בְּשִׂמְחָה. בֹּאוּ לְפָנָיו בִּרְנָנָה
« Chantez à l’Éternel toute la terre, servez l’Éternel avec joie, présentez-vous devant Lui en chantant » (Psaumes, 100:1)
Les offices de Chabbat sont célébrés de manière régulière à heures fixes (19h00 le vendredi soir et 10h00 le samedi matin). Actuellement, les offices de Chabbat ont lieu chaque semaine le vendredi, et une à deux fois par mois le samedi matin. Nous célébrons aussi les offices des jours de fête.
Le vendredi soir, l’office est suivi d’un kiddouch et une fois par mois, nous avons un dîner chabbatique où nous partageons ce que chacun apporte (repas sans viande).
Les offices de Chabbat et de fêtes sont annoncés dans le calendrier.
Nos offices sont dirigés par les membres de la communauté. Nous recevons régulièrement la visite de rabbins et hazzanim.
Notre volonté est de favoriser une participation active de l’assemblée des fidèles, dans le respect de l’égalité entre hommes et femmes. Dans nos usages, hommes et femmes sont assis ensemble, sans séparation d’aucune sorte. Tout Juif adulte, homme ou femme, peut porter le Talit, mettre les Téfilines, être appelé à la Tora et diriger la prière.
Nos livres de prières sont en hébreu avec la traduction en français en regard. Les prières sont dites ou chantées principalement en hébreu. Certaines sont dites en français pour mieux permettre la compréhension des textes.
La musique tient une grande place dans nos offices. Nous enrichissons notre prière de mélodies askhénazes et sépharades, anciennes et modernes.
Nos offices ont lieu dans Montpellier-centre, non loin de l’Ecusson et à proximité d’une ligne de tramway. Le bâtiment dans lequel nous nous réunissons est équipé d’une rampe d’accès pour les fauteuils roulants.
Nos rabbins
Sophie Bismut
Haim Cipriani
Offices juifs libéraux à Montpellier
Offices célébrés tous les vendredis, plusieurs samedis par mois et à l’occasion de toutes les fêtes religieuses. Montpellier-centre.
Prochains offices
Questions fréquentes
Questions concernant les offices de la synagogue Kehilat Kedem
Non. Vous pouvez parfaitement assister à un office sans adhérer à Kehilat Kedem. Si cela devient une habitude, on s’attendra néanmoins à ce qu’au bout d’un moment vous preniez une adhésion à l’association ou fassiez un don. Mais rien d’obligatoire dans un premier temps.
Si vous êtes un homme, oui. Nous pouvons vous en prêter une si nécessaire. Si vous êtes une femme, ça n’est pas obligatoire mais vous y êtes autorisée si vous le souhaitez.
Nous organisons plusieurs fois par an des offices en ligne, à destination des personnes ayant des difficultés à se déplacer. Surveillez l’agenda : ils sont généralement indiqués plusieurs semaines à l’avance.
C’est une bonne idée et un très bon exercice. Parlez-en à l’officiant prévu pour la date en question.
Oui. Nos livres de prière sont bilingues et comprennent des translittérations de certains passages hébraïques. Même si nous aimerions beaucoup entendre votre voix, vous n’êtes pas obligé de chanter. Et pour la Amida (moment de prière en silence), vous pouvez parfaitement vous adresser à l’Eternel en français ou dans toute autre langue.
Pas de problème. Nous avons toujours un petit stock à disposition, pour ceux qui ne possèdent pas de kipa ou pour les étourdis qui ont oublié la leur chez eux.
Bien sûr. Si vous n’êtes pas juif, vous ne compterez pas au minian et ne pourrez pas monter à la Torah. Mais hormis cela, vous pouvez parfaitement assister à un office si vous le souhaitez. En cas de doute quant à ce que vous pouvez ou non faire une fois sur place, rapprochez-vous du rabbin ou de l’officiant présent ce jour-là.
Bien sûr. Nous vous accueillerons avec plaisir.
Oui. Le tatouage est en effet déconseillé par le judaïsme (il s’agit même d’un strict interdit, dans la Bible). Ne vous attendez donc pas à des félicitations. Mais ne vous attendez pas à une condamnation non plus : vous ne serez ni jugé, ni rejeté en aucune manière. Cela ne vous empêchera ni d’assister aux offices, ni de participer à la vie de la communauté, ni même, si vous le souhaitez, de vous convertir. Nous accueillons tous ceux qui le souhaitent et s’intéressent sincèrement au judaïsme libéral. Car si, en effet, la personne tatouée a transgressé un interdit biblique, n’en sommes-nous pas tous là, pour une raison ou une autre ? Il y a 613 commandements dans la Torah, et il est fort improbable qu’existe une seule personne au monde qui n’en ait jamais transgressé aucun. La réponse, plus complète, du rabbin Yann Boissière :
Oui, sans aucun problème. Le rabbin est un expert en halakha et en liturgie. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il est indispensable. Nous célébrons régulièrement des offices avec rabbin, mais également des offices sans rabbin, menés et organisés par la communauté.
Oui. Du moment que votre intervention est polie et étayée, même si elle contredit le commentaire qui vient d’être fait, vous pouvez intervenir. Une dracha est là pour ouvrir un débat ou encourager à la réflexion, pas pour imposer une vérité absolue. Le débat est possible et bienvenu. Le temps dont nous disposons durant les offices étant ce qu’il est, cependant, on essaiera, par égard pour les autres personnes présentes, de rester relativement brefs; si on le souhaite, on pourra aisément poursuivre le débat après la fin de l’office.
Bien entendu. Ils sont les bienvenus. Ils ne sont pas obligés d’être sages, peuvent se contenter de participer aux chants qui leur plaisent, et à la fin, ils auront droit à de la brioche et du jus de raisin.
Nous célébrons a minima un office de kabbalat shabbat par semaine, le vendredi soir à 19h00. Plusieurs fois par mois, nous célébrons également un office le samedi matin. Pour davantage de détails, consultez le calendrier ou la page consacrée aux offices.
Les offices de Kehilat Kedem sont dirigés soit par des rabbins, soit par des membres de la communauté, selon les cas. La dracha peut également être effectuée par un membre de la communauté qui le souhaite. Si vous souhaitez apprendre à diriger un office, si vous êtes volontaire pour en diriger un ou que vous souhaitez proposer une dracha, contactez-nous.
Oui, mais informel. Soyez tzniout, c’est-à-dire décent. Il n’est pas nécessaire de venir dans une tenue particulière (même si certains le font tout de même). Le judaïsme libéral comprend que la notion de décence peut bien entendu être à géométrie variable; en outre, Montpellier est une ville dans laquelle il fait très chaud l’été. Aussi sommes-nous souples quant à cette notion, qui relève de la responsabilité individuelle et du bon sens, plus que de règles écrites dans le marbre. Dans l’ensemble, considérez que si une tenue serait inappropriée pour aller voir votre famille, elle est sans doute inappropriée pour se rendre à l’office également. Il est à noter que la notion de décence concerne tout le monde, hommes comme femmes.
Questions au sujet des pratiques et habitudes de la communauté juive libérale Kehilat Kedem
On dit Monsieur ou Madame, et si on le ou la connait bien, on utilise son prénom. On tutoie ou on vouvoie, selon le niveau de proximité. Bref : on est naturel et poli. On peut aussi dire rav ou rabbi, qui sont des marques de respect spécifiques; mais ce sont des termes qu’on s’attend plutôt à entendre d’un Juif. Si vous ne l’êtes pas, vous n’avez aucune obligation au-delà de la politesse commune, que vous devez de toute façon à tous et à chacun.
Bien sûr. Nous vous accueillerons avec plaisir.
Oui. Le tatouage est en effet déconseillé par le judaïsme (il s’agit même d’un strict interdit, dans la Bible). Ne vous attendez donc pas à des félicitations. Mais ne vous attendez pas à une condamnation non plus : vous ne serez ni jugé, ni rejeté en aucune manière. Cela ne vous empêchera ni d’assister aux offices, ni de participer à la vie de la communauté, ni même, si vous le souhaitez, de vous convertir. Nous accueillons tous ceux qui le souhaitent et s’intéressent sincèrement au judaïsme libéral. Car si, en effet, la personne tatouée a transgressé un interdit biblique, n’en sommes-nous pas tous là, pour une raison ou une autre ? Il y a 613 commandements dans la Torah, et il est fort improbable qu’existe une seule personne au monde qui n’en ait jamais transgressé aucun. La réponse, plus complète, du rabbin Yann Boissière :
Bien entendu. Kehilat Kedem, en tant que synagogue libérale, ne pratique aucune discrimination en la matière.
Bien sûr. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. Bien entendu, votre conjoint, comme toute personne non-juive, ne comptera pas au minian et il ne lui sera pas possible de monter à la Torah, ni de prendre un rôle dirigeant au sein de l’association. Mais hormis cela, il n’y a aucun problème.
Oui. Le mariage religieux entre personnes de même sexe est autorisé dans le judaïsme libéral, à condition que les deux conjoints soient Juifs. Tous les rabbins, cependant, ne pratiquent pas ce type d’union, chacun étant libre de sa décision personnelle et nul n’étant tenu de le faire. Plusieurs de nos rabbins pratiquent des mariages de ce type. Contactez-nous pour en savoir plus.
Oui, les Juifs libéraux respectent la kasherout. En fait, ils en ont même souvent une pratique plus exigeante que dans d’autres communautés ou tendances du judaïsme : en effet, notre conception du rapport à la Loi juive nous oblige à nous interroger en permanence sur sa signification et sa portée, et nous encourage à y intégrer les enjeux du temps où nous vivons. Le résultat dépend bien entendu de la conscience de chacun mais il est fréquent, chez les Juifs libéraux, d’ajouter des impératifs écologiques aux règles de la kasherout.
Oui, sans aucun problème. Bien qu’une pratique religieuse familiale soit encouragée, il n’est pas nécessaire qu’il se convertisse s’il ne le souhaite pas.
Il est demandé aux hommes de porter la kipa aux offices. Nous n’avons pas de prescription particulière concernant ce port hors des offices; nous n’encourageons pas le port visible de la kipa, ni d’autres signes religieux ostentatoires, dans l’espace public mais considérons que ce choix relève du jugement de chacun.
Tout dépend de quel judaïsme on parle. Le judaïsme orthodoxe et/ou traditionnel rejette non seulement l’homosexualité en tant que pratique, mais également les homosexuels en tant que personnes. Au sein du mouvement juif libéral, dans lequel s’inscrit Kehilat Kedem, ça n’est pas le cas. Nos synagogues sont ouvertes à tous, sans discrimination.
La réponse, plus complète, du rabbin Delphine Horvilleur à cette question :
La question est complexe. Mais dans le cadre du judaïsme libéral, elle est quasiment sans objet : en effet, la lecture libérale de la Halakha (loi juive) ne permettant pas d’opérer des différences de traitement entre hommes et femmes, en pratique la question du statut d’une personne transgenre ne se pose pas, puisque la question du genre en général ne se pose pas non plus. Son statut de personne juive ou non sera à prendre en compte dans le cadre liturgique, bien entendu. Mais les autres aspects de son identité ne regardent pas la synagogue.