Peut-on célébrer un office s’il n’y a pas de rabbin ?

Oui, sans aucun problème. Le rabbin est un expert en halakha et en liturgie. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il est indispensable. Nous célébrons régulièrement des offices avec rabbin, mais également des offices sans rabbin, menés et organisés par la communauté.

Je suis Juif mais n’appartiens pas au courant libéral. Puis-je assister à un office de Kehilat Kedem ou participer à une de ses activités ?

Bien sûr. Nous vous accueillerons avec plaisir.

Je suis tatoué. Puis-je tout de même assister à un office ?

Oui. Le tatouage est en effet déconseillé par le judaïsme (il s’agit même d’un strict interdit, dans la Bible). Ne vous attendez donc pas à des félicitations. Mais ne vous attendez pas à une condamnation non plus : vous ne serez ni jugé, ni rejeté en aucune manière. Cela ne vous empêchera ni d’assister aux offices, ni de participer à la vie de la communauté, ni même, si vous le souhaitez, de vous convertir. Nous accueillons tous ceux qui le souhaitent et s’intéressent sincèrement au judaïsme libéral. Car si, en effet, la personne tatouée a transgressé un interdit biblique, n’en sommes-nous pas tous là, pour une raison ou une autre ? Il y a 613 commandements dans la Torah, et il est fort improbable qu’existe une seule personne au monde qui n’en ait jamais transgressé aucun. La réponse, plus complète, du rabbin Yann Boissière :

Peut-on intervenir suite à la dracha ?

Oui. Du moment que votre intervention est polie et étayée, même si elle contredit le commentaire qui vient d’être fait, vous pouvez intervenir. Une dracha est là pour ouvrir un débat ou encourager à la réflexion, pas pour imposer une vérité absolue. Le débat est possible et bienvenu. Le temps dont nous disposons durant les offices étant ce qu’il est, cependant, on essaiera, par égard pour les autres personnes présentes, de rester relativement brefs; si on le souhaite, on pourra aisément poursuivre le débat après la fin de l’office.