Quel est le statut halakhique d’une personne transgenre ?

La question est complexe. Mais dans le cadre du judaïsme libéral, elle est quasiment sans objet : en effet, la lecture libérale de la Halakha (loi juive) ne permettant pas d’opérer des différences de traitement entre hommes et femmes, en pratique la question du statut d’une personne transgenre ne se pose pas, puisque la question du genre en général ne se pose pas non plus. Son statut de personne juive ou non sera à prendre en compte dans le cadre liturgique, bien entendu. Mais les autres aspects de son identité ne regardent pas la synagogue.

Je vis en couple avec une personne non-juive. Mon conjoint peut-il m’accompagner aux offices ou aux autres activités de Kehilat Kedem ?

Bien sûr. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. Bien entendu, votre conjoint, comme toute personne non-juive, ne comptera pas au minian et il ne lui sera pas possible de monter à la Torah, ni de prendre un rôle dirigeant au sein de l’association. Mais hormis cela, il n’y a aucun problème.

Les Juifs libéraux mangent-ils kasher ?

Oui, les Juifs libéraux respectent la kasheroutEn fait, ils en ont même souvent une pratique plus exigeante que dans d’autres communautés ou tendances du judaïsme : en effet, notre conception du rapport à la Loi juive nous oblige à nous interroger en permanence sur sa signification et sa portée, et nous encourage à y intégrer les enjeux du temps où nous vivons. Le résultat dépend bien entendu de la conscience de chacun mais il est fréquent, chez les Juifs libéraux, d’ajouter des impératifs écologiques aux règles de la kasherout. 

Je suis Juif mais n’appartiens pas au courant libéral. Puis-je assister à un office de Kehilat Kedem ou participer à une de ses activités ?

Bien sûr. Nous vous accueillerons avec plaisir.