2020
Souccot ou la fragilité de l’existence
Par le rabbin Haim F. Cipriani
Dans le livre du Lévitique/Vayikra, toutes les fêtes de l’année juive sont répertoriées.
Après avoir conclu cette liste, le texte ajoute :
«Ce sont les solennités de YHWH dans lesquelles vous proclamerez des appels de distinction, […] Mais le quinzième jour du septième mois, lorsque vous aurez récolté la moisson de la terre, vous célébrerez une fête pour YHVH pendant sept jours. […] Vous habiterez sept jours dans des souccot/cabanes ; tous les citoyens d’Israël habiteront dans des souccot/cabanes», (Lév. 23 : 37-42).
La fête de Souccot, qui avait déjà été détaillée au sein de la liste, est ensuite reprise et introduite par le mot « mais », pour souligner sa particularité. En fait, Souccot clôt les récoltes agricoles, et conclut la saison des fêtes juives, pour cette raison on l’appelle Hag haAssif, la fête de la récolte, car en un certain sens elle conserve tout l’héritage de l’année juive.
Souccot : une fête pour lutter contre l’embourgeoisement des esprits
Dans la littérature rabbinique, Souccot est appelée « la fête » par excellence, peut-être parce que la dimension miraculeuse y est pratiquement absente. En fait, aucun événement précis n’est commémoré, mais nous y retrouvons tout simplement la vie quotidienne du peuple d’Israël dans le désert, animée par la confiance mais suspendue et sans certitudes. Quelques jours après Yom Kippour, et à la fin du cycle des fêtes annuelles, c’est-à-dire dans une situation où un équilibre intérieur satisfaisant aurait dû être atteint, nous sommes obligés de quitter nos résidences confortables et de vivre pendant une semaine dans un environnement précaire. cabane, la Soucca. Pour nous rappeler que la vie est nomadisme, remise en question nécessaire et constante de ce que l’on aurait pu considérer comme acquis.
Si d’un côté il est humain de vouloir cristalliser les choses et de vouloir thésauriser les résultats obtenus, le judaïsme considère l’embourgeoisement de l’esprit comme l’un des risques les plus grands et les plus insidieux. Ainsi, la loi juive prescrit de sortir de la solidité présumée de ses demeures, de ses convictions et de ce que l’on croit acquis, pour célébrer avec joie la fragilité et l’éphémère de la condition humaine.
2020
Parasha Vayelekh, l’enseignement pour lutter contre l’infidélité
Gérard Feldman
La paracha Vayelekh est très courte. Elle comprend un seul chapitre de trente versets. Son propos peut se résumer ainsi : ha Shem enjoint Moshe de passer le flambeau à Iéhoshouah qui aura la responsabilité de la conquête de Kenaan.
Egalité devant la loi
Moshe, comme toute la génération du désert, est condamné à y mourir. Son seul « privilège » sera de pouvoir contempler « la terre donnée » (et non pas promise) du haut du Mont Nevo. Il va devoir rejoindre ses pères, comme son frère Aharon, comme sa sœur Myriam. On le sait, dans cette génération, seuls Iéhoshouah et Calev vont pouvoir entrer en Kenaan. Seuls, ils sont restés confiants dans leur Elohim après avoir exploré la terre. (paracha שלח לך – slakh lekha Livre “Bemidbar” – c.13 -1 à 15 -41.)
On peut noter que, durant cet épisode, Moshe lui-même, submergé par la révolte populaire, n’est pas intervenu pour dissuader les Hébreux d’abandonner. Aharon et lui se sont contentés de « tomber sur leurs faces « ( c. 14 – 5). Moshe a certes supplié à nouveau ha Shem de ne pas exterminer tout Israël à cause de sa rébellion. Ce n’est pas mal, c’est même beaucoup de se battre pour la survie de son peuple, mais c’est tout. Aucun appel de sa part à la conquête de la terre que ha Shem a donné aux Hébreux.
On peut donc penser qu’aux yeux de ha Shem, il n’a pas, en cette occasion, plus de mérite que les autres Hébreux qui voulaient retourner en Mitsraïm.
Certes la paracha suivante haazinou précisera (ch. 32 – v. 51) que la faute explicitement reprochée à Moshe concerne son comportement à propos des eaux amères de Meriva. Mais on peut se demander si cet épisode lui-même ne renvoie pas en réalité aux explorateurs. Meriva signifie la querelle, et c’est bien une terrible querelle que le peuple – sans opposition explicite de Moshe – a fait contre ha Shem dans la paracha שלח לך (slakh lekha) qui relate l’épisode des explorateurs.
La mort de Moshe, sans qu’il puisse entrer en Kenaan, pourrait donc s’interpréter comme un signe d’égalité entre tous les Hébreux devant la Loi. Même Moshe, le plus grand prophète d’Israël n’a pas droit à un traitement de faveur puisque lui-même ne s’est pas spécialement distingué, en ce moment précis, par son enthousiasme.
Israël contre ha Shem ?
La deuxième question traitée par cette paracha est celle de l’infidélité d’Israël vis-à-vis de ha Shem. Il est dit explicitement au verset 16 : « (ce peuple) m’abandonnera et renversera l’Alliance que j’ai tranchée avec lui. » Et ha Shem poursuit, et c’est terrible. Il annonce qu’Il ne reviendra pas parmi eux (v. 18). Même quand ils se rendront compte que leurs malheurs viennent de ce que je ne suis plus au milieu d’eux, Je ne reviendrai pas parce qu’ils auront servi d’autres Elohims.
Ce passage a été exploité par les ennemis des juifs pour montrer combien ils sont mauvais, puisqu’ils ne reconnaissent même pas leur propre Elohim comme ils n’ont pas reconnu ni Jésus, ni Allah ou Mohamed. Bien sûr ces ennemis n’ont pas voulu comprendre que ce texte relevait au contraire d’une capacité d’introspection hors du commun.
Pour les Juifs eux-mêmes, il soulève une des plus grandes questions auxquelles ils sont confrontés tout au long de leur histoire. Et encore plus avec la Shoah. Où était ha Shem alors ? Lui-même dit, dans cette paracha, qu’Il n’était pas là. Volontairement. Il a laissé les humains se débrouiller entre eux. Y compris son propre peuple.
Certains courants minoritaires du judaïsme, dits « orthodoxes », enfoncent le clou. Il n’y aurait pas eu de Shoah, disent-ils si le peuple juif ne s’était laissé distraire par l’émancipation et s’il était resté fidèle aux mitsvot. Malheureusement pour eux, ces mêmes « religieux » ont été les premières victimes des nazis ! Ha Shem les aurait donc aussi abandonnés malgré leur confiance absolue en Lui ? Comment cela a-t-il pu se produire alors qu’il a même accepté de sauver des idolâtres lors du veau d’or ?
D’autres condamnent la barbarie. Certes, comment ne pas la condamner ? Mais reste la question : pourquoi cette barbarie a-t-elle eu – momentanément – la force de vaincre et de commettre un génocide ?
Une piste possible est celle de l’affaiblissement du peuple juif dans son ensemble après des siècles et des siècles d’exil. La shekhina (שכינה ou présence de ha Shem) étant en exil, comment pouvait-elle sauvegarder Son peuple ? Cet affaiblissement s’est traduit pratiquement par les conversions au christianisme ou à l’Islam, par l’assimilation complète ou par la transformation du judaïsme en simple religion. Il était devenu, pour beaucoup, une sorte de monothéisme comme les autres !
Georges Bensoussan note dans son livre Histoire intellectuelle et politique du sionisme combien des personnalités comme Ahad Haam (1856-1927 – initiateur du sionisme culturel, grand critique de Herzl) ou l’historien Simon Doubnov (1860 -1941) dénoncent « la servilité interne » du juif assimilé. Beaucoup avaient même fermé les yeux sur les pogroms d’Europe de l’Est pour sauvegarder leur rôle de médiateur entre les autorités et les Juifs.
Le peuple juif s’est ainsi dispersé, y compris dans sa propre diaspora ! Il s’est atomisé en individus isolés. Pas étonnant qu’il se soit trouvé ainsi affaibli, livré à ses persécuteurs. C’est cela l’abandon de « ha Shem » en termes profanes.
Mais la paracha vayelekh ne nous laisse pas sur cette note ultra pessimiste et même mortelle.
Il y a une issue : la rédaction du Cantique haazinou. C’est par leurs textes, et leur enseignement, que les Juifs peuvent se retrouver comme peuple et retrouver ha Shem en leur sein.
Le cantique ou le texte comme forme de régénération
Jonathan Sandler (voir son livre Pour plus de Lumières) montre que selon nos Sages, a chaque fois que le peuple hébreu a été presque exterminé ce sont des textes qui l’ont relevé et reconstitué comme peuple :
– le Livre d’Esther lié aux persécutions d’Aman a donné la fête de Pourim qui a donné plus de cohésion au peuple.
– la Michna et la clôture des Talmud de Jérusalem et de Babylone ont répondu à l’extermination romaine et regroupé le peuple dispersé. C’est la voie indiquée par rabban Yohanan ben Zakkaï après la destruction du Temple en 70 et la création de l’Ecole de Yavné.
– le Choulkhan Aroukh’ a été publié en 1565, en pleine période d’inquisition et après l’expulsion d’Espagne… Il a unifié les pratiques du peuple en un moment crucial.
– Après la Shoah la déclaration d’Indépendance d’ Israël a donné une perspective inespérée au peuple pour se reconstituer.
Le Cantique « Haazinou » est inséparable de la paracha « Vayelekh »
Il montre qu’aux pires moments le peuple d’Israël peut renaître à la manière de cet oiseau particulier que Noa’h aurait retrouvé dans son arche en plein déluge selon Rachi. Je veux parler du phénix qui renait de ses cendres, Cet oiseau n’aurait pas mangé du fruit de l’arbre défendu, seul parmi les vivants selon le Midrash rabba bereshit 19 – 5 – école de rabbi Yannaï qui cite : « comme le phénix j’aurai des jours nombreux (Iov – 29 -18). C’est pourquoi le phénix se dit חול (hol) en hébreu comme le sable infini et on peut aussi le rapprocher de יחל ( i’hal) qui signifie : espérer. Ce phénix serait selon Jonathan Sandler une métaphore du peuple juif.
Quoiqu’il en soit le psaume 89 v. 35 le dit très clairement : « je ne profanerai pas mon alliance et ce qui est sorti de mes lèvres, je ne changerai pas » : לֹא-אֲחַלֵּל בְּרִיתִי; וּמוֹצָא שְׂפָתַי, לֹא אֲשַׁנֶּה.
Vayelekh dit que l’assemblée d’Israël regroupe hommes, femmes enfants et étrangers résidant (v.12). La haftarah de cette paracha qui est יְשַׁעְיָהוּ (Isaïe, 55,6-56,8) le confirme, en l’étendant à tous ceux qui retrouvent le chemin de ha Shem, y compris les étrangers non résidents (הנחר – ha na’har) et aussi les eunuques (הסריס ).
Photo : Levi Meir Clancy – Unsplash
2020
Les fêtes dans le texte : à travers la langue, questionner le rite
Un cours hebdomadaire animé par Jean-Pierre Albernhe, grammairien et enseignant à l’Institut protestant de théologie de Montpellier
Pour ce projet ambitieux nous avons choisi pour thème l’étude des fêtes juives, avec une traduction des textes s’y rapportant. Il ne s’agit pas d’un enseignement sur le sujet, mais d’un travail collaboratif de recherche. En étudiant les caractéristiques de chacune de ces fêtes, les textes bibliques associés, la langue hébraïque, les commentaires existants, chacun pourra faire profiter le groupe de sa compétence et de sa propre réception des textes. Nous prévoyons de nous retrouver une fois par semaine, soit en présentiel au CCJ, soit en visio-conférence. Un document regroupant l’ensemble de ces réflexions sera rédigé en commun.
pas de reponses, mais des questions
L’étude des textes bibliques n’a pas pour but, à notre sens, de trouver des réponses, de nous approprier des vérités toutes faites, mais d’ouvrir à un questionnement. Il s’agit d’interroger, à travers la langue, la multiplicité des sens. Oser ce questionnement, ne pas le fuir, c’est reconnaître notre humanité. Car la vérité de la dimension humaine ne peut être contenue dans les limites d’une réponse, mais peut se révéler dans l’ouverture d’une question.
S’engager dans une telle voie peut susciter quelques inquiétudes, tout particulièrement sur l’apprentissage de la langue hébraïque. « C’est de l’hébreu », « c’est du chinois », nos expressions ne manquent pour nous prévenir de la difficulté. De nombreuses traductions de qualité ont été déjà faites par des hébraïsants confirmés. Est-il vraiment utile d’en rajouter ? Oui, si l’on considère que toute traduction enferme nécessairement le sens. C’est pourquoi nous faisons le choix de repartir du texte original pour refaire notre propre cheminement.
Nos outils ne seront pas la seule grammaire, mais les multiples facettes de la langue hébraïque. Son caractère consonantique qui ouvre à une diversité d’interprétations, la spécificité du rapport au temps du système verbal, la mobilité des lettres et la valeur numérique accordée à chacune, le jeu de mot, la gematria…
C’est dans cet esprit de déploiement de toutes les possibilités d’interprétation que nous inviterons le rite traditionnel à s’arrimer à notre présent. Chemin exigeant mais constamment ouvert au questionnements de chacun.
Cours hebdomadaire en présentiel d’une durée de 2 heures, le mercredi de 14h30 à 16h30.
2020
Le judaïsme contemporain depuis la Shoah
Un cycle de quatre conférences en ligne animé par Georges-Elia Sarfati, professeur des universités, docteur en études hébraïques et juives.
Le génocide des deux tiers du judaïsme sous le Troisième Reich interroge aussi bien la civilisation européenne que le peuple juif. Ce cycle de conférences a pour objet de rendre compte des principaux débats philosophiques et théologiques qui se sont fait jour dès la fin des années 1960 du XXe siècle.
Quelle place la Shoah tient-elle dans la modernité, quels liens entretient-elle avec le processus de sécularisation ? En quoi la Shoah marque-t-elle une mise en crise radicale de la civilisation, en quoi souligne-t-elle son échec ?
Comment le judaïsme historique a-t-il fait face à cet événement qui interroge ses catégories fondamentales (la conception d’une histoire sensée, mais surtout celle d’un Créateur providentiel) ? Quelles catégories de la pensée juive permettent-elles de penser le devenir d’Israël depuis la Shoah, sans risque de dissolution ? Et surtout, quel code éthique est-il permis de déduire de cette épreuve proprement « innommable » ?
Une série de quatre visio-conférences, de 20h à 22h.
- Lundi 12 avril 2021
- Lundi 3 mai 2021
- Lundi 7 juin 2021
- Lundi 5 juillet 2021
Si vous vous inscrivez en cours de cycle, vous recevrez l’enregistrement des séances manquées.
Tarifs :
Adhérent : 12€ la conférence, 40€ le cycle
Non adhérent : 18€ la conférence, 65€ le cycle
Dans un premier temps, pour vous inscrire, merci de cliquer sur le lien ci-dessous :
Lors de votre règlement, il vous sera proposé d’effectuer un don à HelloAsso, qui propose ses services gratuitement aux associations comme KEHILAT KEDEM. Ce don est facultatif et vous avez la possibilité de le refuser en cliquant sur « modifier » et « je ne souhaite pas soutenir.. ».
Un mail de confirmation vous sera immédiatement envoyé.
Dans un second temps, peu avant le jour de la conférence, vous recevrez le lien ZOOM de connexion.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous les adresser via ce formulaire.
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2020
Pour revivre les instants musicaux de Shavouot
Chers amis, Présidents, rabbins, musiciens, participants,
Un grand merci pour votre présence à la soirée de Shavouot, où chacun, à sa façon, a contribué à diffuser ce parfum d’union qui a plané sur toute la soirée.
Quatre communautés juives libérales du sud de la France étaient réunies, une première, à refaire !
Il y eut quelques couacs techniques qui portèrent ombrage particulièrement aux performances de certains musiciens. C’est pourquoi, afin de réparer un peu, mais aussi de vous donner le plaisir d’écouter-réécouter leurs prestations, voire d’en découvrir davantage, vous trouverez les liens youtube de chacun ci-dessous
Espérons que ce moment particulier, en hommage à ceux qui défendent L’État d’Israël, nous ait tous offert un souffle d’espérance.
Cordial Shalom à vous tous,
Margot Levine, Présidente de Kehilat Kedem
Liens des extraits de musique de Shavouot
- Basilic swing (Klezmer) : Les yeux noirs – Joseph Joseph
pour découvrir davantage : https://www.youtube.com/results?search_query=basilic+swing+youtube
pour découvrir davantage : https://www.youtube.com/results?search_query=rom4n
- Haïm et Nathanel Cipriani (Pièce au Violon et violoncelle Mascitti), premier mouvement
et pour les 2ème, 3ème mouvements, Allegro, Largo : Mascitti Allegro
https://www.youtube.com/watch?v=ejyuAcheSN0
pour découvrir davantage : https://www.youtube.com/results?search_query=claude+Bismut
Photo : Joel Wyncott – Unsplash
2020
Le judaïsme contemporain depuis la Shoah
Un cycle de quatre conférences en ligne animé par Georges-Elia Sarfati, professeur des universités, docteur en études hébraïques et juives.
Le génocide des deux tiers du judaïsme sous le Troisième Reich interroge aussi bien la civilisation européenne que le peuple juif. Ce cycle de conférences a pour objet de rendre compte des principaux débats philosophiques et théologiques qui se sont fait jour dès la fin des années 1960 du XXe siècle.
Quelle place la Shoah tient-elle dans la modernité, quels liens entretient-elle avec le processus de sécularisation ? En quoi la Shoah marque-t-elle une mise en crise radicale de la civilisation, en quoi souligne-t-elle son échec ?
Comment le judaïsme historique a-t-il fait face à cet événement qui interroge ses catégories fondamentales (la conception d’une histoire sensée, mais surtout celle d’un Créateur providentiel) ? Quelles catégories de la pensée juive permettent-elles de penser le devenir d’Israël depuis la Shoah, sans risque de dissolution ? Et surtout, quel code éthique est-il permis de déduire de cette épreuve proprement « innommable » ?
Une série de quatre visio-conférences, de 20h à 22h.
- Lundi 12 avril 2021
- Lundi 3 mai 2021
- Lundi 7 juin 2021
- Lundi 5 juillet 2021
Si vous vous inscrivez en cours de cycle, vous recevrez l’enregistrement des séances manquées.
Tarifs :
Adhérent : 12€ la conférence, 40€ le cycle
Non adhérent : 18€ la conférence, 65€ le cycle
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