2024
Parasha Ki Tavo : le partage en héritage – par le rabbin Yann Boissière
Dans la parasha Ki Tavo, Moïse ordonne aux Israélites, une fois rentrées en Eretz Israel, de présenter une fois l’an au temple l’offrande des prémices des récoltes, et de procéder à une déclaration solennelle (Arami obed avi et sa suite), résumant l’histoire des Hébreux de leur origine à leur retour, sorte d’affirmation de l’inscription individuelle dans l’histoire commune. A leur arrivée, ils doivent dresser des stèles portant le texte de la Torah et proclamer sur eux-mêmes des malédictions en cas de non-respect des commandements, et des bénédictions dans le cas contraire.
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2024
Parasha Ki-Tetsé : comment traiter un enfant rebelle ? – par le rabbin Delphine Horvilleur
Dans la parasha Ki-Tetsé, Moïse ordonne aux Israélites de respecter un certain nombre de restrictions relatives aux captives de guerre. Il énonce les obligations pesant sur les hommes polygames, les lois du fils rebelle, l’obligation de solidarité et celle de mettre un parapet au toit de sa maison. Il interdit le travestissement, indique les règles d’unions illicites et précise comment agir vis-à-vis des Moabites, des Ammonites et des Egyptiens qui souhaiteraient se convertir. Il expose comment maintenir la pureté du camp et protéger les esclaves fugitifs. Il interdit la prostitution et l’usure entre Israélites, prescrit les lois de divorce, les dispenses de service militaire pour les jeunes mariés. Sont également abordées les lois relatives aux salariés, au lévirat, aux tribunaux. Enfin, Moïse ordonne d’effacer le souvenir d’Amalek.
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2024
Parasha Shoftim : le maître du lieu, par le rabbin Floriane Chinsky
Dans la parasha Shoftim, Moïse détaille de nombreux conseils et préceptes concernant ceux qui exercent le pouvoir : il encourage les enfants d’Israël à nommer des juges intègres et à condamner les idolâtres, mais seulement suite à un procès. Il indique comment un roi devrait exercer le pouvoir et comment reconnaître un faux prophète et le punir. Il établit le principe des villes-refuges, indique les peines pour les faux témoins, établit le droit de la guerre et décrit comment doit être traité un meurtre quand le coupable reste inconnu.
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2024
Fêtes de Tishri 5785 : inscrivez-vous dès maintenant !
En raison des risques particuliers cette année, nous sommes contraints de renforcer notre vigilance. C’est pourquoi, afin que chacun puisse profiter des fêtes dans la sérénité; les inscriptions sont obligatoires pour chacun des événements. Nous ne serons pas en mesure d’accepter des personnes non-inscrites au préalable.
Les inscriptions se font sur le site HelloAsso. Les lieux précis et les horaires seront transmis aux personnes inscrites.
Roch HaShana (2 octobre)
Avec le rabbin Haïm Casas. Office à Montpellier, quartier Nouveau Saint-Roch, suivi d’un seder (repas traiteur). Attention : en raison des délais de réservation auprès du traiteur, il ne nous sera plus possible d’accepter les inscriptions après le 27 septembre.
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Tashlikh : le 3 octobre en fin de journée, en centre-ville de Montpellier, toujours avec le rabbin Haïm Casas.
Yom Kippur (11-12 octobre)
Avec le rabbin Haïm Cipriani. Offices à Montpellier, quartier Nouveau Saint-Roch. Possibilité de rester sur place ou de laisser des affaires tout au long de la journée du 12, entre les offices. Inscriptions ouvertes jusqu’au 9 octobre.
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Sukkot (18-19 octobre)
Avec le rabbin Sophie Bismut. Offices de Shabbat Sukkot, suivi, le vendredi soir, d’un repas communautaire. A Saint-Gely du Fesc, dans un jardin. Inscriptions jusqu’au 16 octobre.
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Simhat Torah (23 octobre)
Avec le rabbin Haïm Cipriani. Office et fête, à Montpellier, quartier Nouveau Saint-Roch.
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Si vous rencontrez des difficultés avec HelloAsso, merci de nous contacter en nous précisant : votre nom, le nombre de personnes qui souhaitent venir (avec leur nom et leur âge). Nous vous transmettrons un RIB, ainsi que le montant à nous virer. Dans tous les cas, une inscription préalable à l’événement sera obligatoire.
2024
Mir zaynen do
La rentrée devait se faire sous les hospices, heureux, de la célébration des 80 ans de la libération de Montpellier. Elle s’est faite avec un nouvel attentat antisémite, cette fois sur le sol de notre département, à la synagogue de la Grande-Motte. Comme si le Mal tenait à rappeler qu’il n’est jamais totalement absent, que l’on peut se réjouir de son affaiblissement ou de sa mise en sommeil mais jamais de sa disparition.
Cet attentat ne doit toutefois pas nous faire oublier les aspects plus positifs de cet événement : l’absence de victimes, tout d’abord, grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre. L’arrestation rapide du suspect, ensuite. Mais également le grand nombre des personnes qui, choquées, révoltées, étaient présentes lors des rassemblement, à la Grande-Motte puis à Montpellier.
Hier mardi 27 août, nous étions ainsi plus d’un millier rassemblés place de la Comédie. Je tiens à remercier tous ceux qui ont répondu à l’appel, malgré la chaleur, la rapidité du délai, et, dans bien des cas je le pense, la crainte de nouvelles attaques. Malgré la gravité de la situation, j’y ai vu un rayon de soleil et d’espoir et ai repensé aux vers du beau poème d’Hirsch Glick :
Zog nit keyn mol, az du geyst dem letstn veg,
Ven himlen blayene farshteln bloye teg.
Kumen vet nokh undzer oysgebenkte sho,
S’vet a poyk ton undzer trot : mir zaynen do !
Ne dis jamais que tu arpentes ton dernier chemin,
Même si des cieux noirs cachent les jours bleus,
Notre heure tant espérée viendra,
Notre pas se fera entendre. Nous sommes là !
Ces mots, pleins d’espoir et de vie, furent pourtant rédigés dans les temps les plus sombres du ghetto de Vilnius. Ils nous rappellent que d’autres, avant nous, ont connu des moments d’une difficulté incomparable à la nôtre et n’ont pourtant pas désespéré. Et l’imminence des fêtes de la libération de Montpellier nous rappelle également que si le Mal est présent, sa débâcle, sur le long terme, est certaine.
D’autres fêtes nous appelleront bientôt : celles de Tishri. Mais avant cela, s’ouvrira pour nous, dans quelques jours, le mois d’Elul, mois du réveil, de l’introspection avant le moment fatidique où nous ferons face au jugement du Créateur. Ce mois, propice à la réflexion, sera l’occasion de nous interroger quant à ce que nous pouvons faire, collectivement comme individuellement, pour contribuer à l’apaisement de nos sociétés. Car s’indigner ne suffit pas. Quelles actions réelles pouvons-nous mener ? Comment pouvons-nous, en tant que citoyens mais aussi en tant que synagogue, agir pour le retour de la paix ? Bref : en des temps inquiétants, même si bien moins tragiques que ceux de Hirsch Glick, que pouvons-nous faire pour pouvoir dire, à notre tour, mir zaynen do ?
C’est à cette réflexion que je nous invite tous.
Julien Taillandier
Président de Kehilat Kedem
2024
Parasha Re’eh : l’Alliance, une question de choix, par le rabbin Yann Boissière
Dans la parasha Re’eh, Moïse présente aux enfants d’Israël la bénédiction et la malédiction, selon qu’ils appliquent ou non les préceptes et les lois de l’Eternel. Il indique que le culte sacrificiel sera établi dans l’avenir mais n’indique pas précisément où. Il exhorte le peuple à ne pas écouter les « séducteurs », qui voudraient inciter au culte des idoles. Les Israélites doivent se différencier des peuples païens par leur alimentation, leurs rites et leurs pratiques : ils doivent prelever les dîmes, aider les pauvres, libérer les esclaves et se rendre aux fêtes de pèlerinage.
Photo de Javier Allegue Barros sur Unsplash
2024
Paracha Houkat : Moïse, héros imparfait, par le rabbin Delphine Horvilleur
Dans la parasha Houkat, D.ieu prescrit à Moïse et Aaron le « décret de la Torah » et leur ordonne de fabriquer une eau lustrale, permettant de purifier un humain du contact d’un cadavre, à partir des cendres d’une vache rousse. Myriam meurt et soudain le peuple manque d’eau. Moïse en fait jaillir en frappant une roche mais D.ieu lui avait seulement ordonné de parler à la pierre; pour cela, Aaron et lui sont punis et ils n’entreront pas en terre d’Israël.
Le peuple se remet en marche mais sa route est bloquée par les Edomites et un grand détour est nécessaire. Aaron meurt et le peuple se révolte une fois de plus. D.ieu envoie contre les rebelles des serpents, dont la morsure ne peut être soignée que par le Nehoushtan, le serpent d’airain de Moïse.
Approchant du pays des Amoréens, les Israélites demandent à le traverser pacifiquement mais les Amoréens refusent et déclarent la guerre; ils sont vaincus.
Photo de James Wainscoat sur Unsplash
2024
Parasha Korah : controverse théologique, par le rabbin Yann Boissière
Dans cette parasha, le lévite Korah lance une rebellion contre Moïse et Aaron, en arguant que tout le peuple étant saint,j l’autorité ne peut demeurer entre les seules mains des deux frères. Moïse fait appel à l’Eternel et ordonne qu’Aaron et Korah apportent chacun un sacrifice d’encens, afin de voir lequel sera agréé. Korah et ses partisans sont engloutis par la terre une peste frappe le peuple; seule l’offrande d’Aaron permet d’apaiser cette punition divine. Sa préséance est encore confirmée par le fait que le bâton d’Aaron, seul parmi ceux des autres princes des tribus, fleurit.
Photo de Milada Vigerova sur Unsplash
2024
Parasha Chelah Lekha : la primauté du bien commun, par le rabbin Philippe Haddad
Dans la parasha Chelah Lekha, D.ieu accepte que le peuple envoie des explorateurs, à raison d’un par tribu, afin de décrire la terre de Canaan aux israélites. Mais à leur retour, la majorité des explorateurs, à l’exception de Caleb ben Yafune et de Josué bin Noun, considèrent que la conquête est impossible et racontent des histoires effrayantes sur ce qu’ils ont vu. Les Israélites se lamentent et protestent, menaçant de lapider Moïse, Aaron, Caleb et Josué. D.ieu décide alors d’exterminer le peuple et de le remplacer par une nouvelle nation, qui descendrait de Moïse, mais Moïse plaide la cause des enfants d’israël devant Lui et parvient à obtenir leur grâce. L’Eternel décide cependant que la génération actuelle mourra dans le désert, sans passer le Jourdain.
Sont ensuite prescrites des lois de prélèvements agricoles, des lois sur le Shabbat et le devoir de porter les tzitzits pour se souvenir de toutes les mitzvot.
Photo de Maja Petric sur Unsplash
2024
Législatives 2024 : 30 Juin – 7 Juillet
Chers membres et sympathisants de Judaïsme En Mouvement…
Nous sommes une communauté juive et nous ne donnons aucune consigne de vote.
Nous considérons nos membres et sympathisants comme étant chacune et chacun une citoyenne ou un citoyen seul juge et responsable de ses choix personnels.
En revanche, parce que nous sommes une communauté juive, nous insistons pour que chacun et chacune prête attention aux discours et postures des candidats dans leur circonscription etne donne aucune voix à un candidat qui de près ou de loin a eu des comportements ou des écrits flirtant de loin ou de près avec l’antisémitisme ou avec l’antisionisme.
Nous affirmons avec force qu’il n’y a strictement aucune différence entre un antisémite ou un antisioniste de droite ou de gauche.
Nous combattons les deux avec la même détermination.
Nous vous adressons notre cordial Chalom.
Gad Weil et Jean-François Bensahel
Co-Présidents de JEM