Introduction à Shemot (Exode) : l’identité de Moïse selon Manitou

On peut étudier les textes d’une manière historique et historiographique : c’est le cas, par exemple, des cours du Collège de France que nous partageons, en parallèle des commentaires de la parasha de la semaine. On peut également les étudier d’un point de vue religieux, philosophique, moral, éthique … et aucune de ces études n’a vocation à être en opposition avec les autres.

Voici ce que le Rav Leon Ashenazi, dit Manitou, a enseigné au sujet de l’identité de Moïse, et qui peut constituer une introduction au livre de Shemot (Exode). Ce cours, qui date du début des années 1990, a été donné à la fin de la vie de Manitou et correspond donc à l’un des moments les plus aboutis de sa pensée.

Source : Toumanitou

Illustration : Laura Seaman – Unsplash

 

Vaye’hi : les bénédictions inversées – par le rabbin Delphine Horvilleur

La parasha Vaye’hi, dernière du livre de Berechit, nous montre Jacob, âgé de 147 ans, sentir sa mort approcher. Comme son père avant lui, il demande à bénir ses descendants. Il commence par les enfants de Joseph et choisit de débuter par Ephraïm, le cadet. Puis il bénit chacun de ses fils, s’adressant à chacun d’entre eux avec, visiblement, une prescience du destin de leur tribu et des mentions de la fin des temps. Il exige ensuite d’être inhumé au Tombeau des Patriarches, auprès de ses pères et de sa femme Léa. Un grand cortège l’accompagne ainsi jusqu’à sa tombe.

La parasha s’achève sur la mort de Joseph, qui auparavant a fait jurer aux Israélites d’emmener son corps avec eux quand ils quitteront l’Egypte pour retourner en Canaan.

Illustration : Dan Rosenstein – Unsplash

Vayigash ou la fraternité messianique – par le rabbin Yeshaya Dalsace

Dans la parasha Vayigash, Juda, qui n’a toujours par reconnu Joseph, tente d’obtenir de lui la libération de Benjamin, dont il s’est porté garant auprès de leur père Jacob. Il s’offre lui-même comme serviteur en lieu et place du jeune homme. Joseph révèle alors son identité et assure ses frères de son pardon. Il les renvoie en les chargeant de convaincre Jacob de venir le rejoindre en Egypte. Jacob a une vision l’autorisant à quitter Canaan, avec la promesse qu’il y sera inhumé.

Jacob est présenté par Joseph à Pharaon et toute la tribu s’installe en Egypte. La famine se poursuit. Grâce à l’administration de Joseph, l’Egypte n’en souffre pas trop et Pharaon étend et centralise son autorité sur le pays.

Illustration : Tom Podmore – Unsplash

Mikets : histoires de rêveurs – par le rabbin Pauline Bebe

Dans la parasha Mikets, nous retrouvons Joseph, toujours en train de croupir dans les geôles égyptiennes. Deux ans après la précédente parasha, Pharaon fait une série de rêves étranges, que personne ne parvient à interpréter. Son échanson se souvient alors de l’hébreu qu’il avait connu quand il était lui-même en prison et qui avait interprété ses songes. Il fait sortir Joseph de prison et celui-ci parvient à déchiffrer les rêves du monarque, lui prédisant sept années de disette à la suite de sept années d’abondance. Joseph conseille à Pharaon de faire des réserves de grain en prévision des années de « vaches maigres », et le souverain le nomme ministre, le chargeant de cette mission.

Quand la famine apparaît effectivement, Joseph est ainsi en mesure de nourrir le royaume, mais aussi les pays des alentours. Il a deux fils : Ephraïm et Manassé.

En Canaan, la famine touche également la tribu de Jacob. Celui-ci envoie les plus âgés de ses fils (tous à l’exception de Benjamin) en Egypte pour y acheter du grain. Ils sont arrêtés par les soldats égyptiens et comparaissent devant Joseph, qui les reconnaît mais qu’ils ne reconnaissent pas. Il garde Siméon en otage et envoie les autres chercher Benjamin, après avoir secrètement rempli leurs sacs de nourriture sans accepter leur paiement.

Jacob laisse ses fils repartir avec Benjamin, sous la protection de Juda. Joseph les accueille, leur donne un grand festin et libère Siméon. Mais il met en scène une accusation en cachant une coupe dans leur bagage, les accusant de l’avoir volé. Il désigne Benjamin comme voleur et exige d’en faire son serviteur.

Illustration : Jr Korpa – Unsplash

La haftarah de Mikets

Par Georges-Elia Sarfati

Semaine de Hanukah

(Zacharie 2,14 – 4, 7)

Les Sages ont choisi pour appréhender la célébration de Hanukah un passage des prophéties de Zacharie, qui fut actif au VIe siècle avant notre ère (-520), au moment du règne de Darius 1er. Le texte sélectionné évoque la place de la fonction royale et de la fonction sacerdotale. De façon immédiate, le discours de Zacharie célèbre le mouvement de retour des Judéens dans le contexte de la reconstruction du Temple de Jérusalem. La tonalité et l’inspiration universalistes dont témoigne le texte tient au fait que Zacharie souligne que le retour des Judéens va de pair avec celui de la Présence divine parmi eux. Cette célébration joyeuse du thème de l’élection d’Israël semble prolonger nombre d’oracles d’Isaïe, puisqu’il y est aussi question de l’attrait que l’Unique exercera aussi sur les nations du monde : « (2, V.14-16) Exulte et réjouis-toi, fille de Sion ! Car voici, j’arrive pour résider au milieu de toi, dit l’Eternel. Nombre de nations se rallieront à l’Eternel, ce jour-là, et elles deviendront mon peuple ; je résiderai au milieu de toi, et tu reconnaîtras que c’est l’Eternel des Armées qui m’a envoyé vers toi. L’Eternel rentrera en possession de Juda, son domaine sur la Terre Sainte, et fera de nouveau choix de Jérusalem. »

Royauté, prêtrise et prophétie : les institutions juives au retour d’exil

Cette prophétie de Zacharie met en scène autant qu’en jeu deux figures importantes du judaïsme de l’époque du retour de l’exil de Babylone : Zorobabel et Josué. Pour comprendre la portée, mais aussi la signification inédite de cette prophétie, il importe de rappeler qui sont ces deux personnages. Le prince Zorobabel est issu de la lignée royale de la Maison de David, tandis que Josué est le grand prêtre en fonction, issue de la lignée d’Aaron. La prophétie de Zacharie leur assigne ici leur rôle à partir de l’avenir renouvelé qui s’ouvre. Dans la conception hébraïque, la royauté et la prêtrise forment, avec la prophétie, les trois grandes institutions qui confèrent sa singularité à la vie collective.

Le sceptre de la royauté a échu à la tribu de Juda, à laquelle appartiennent les rois de lignée davidique, selon les termes de la bénédiction de Jacob (Gn 49, 10), et c’est au roi qu’il incombe notamment de défendre l’unité et la souveraineté nationale. Mais ici, le prophète accorde au grand prêtre Josué une importance politique inédite dans l’histoire d’Israël, en le considérant aussi comme un chef, qui aurait en chargé l’intégrité et la sauvegarde, non seulement spirituelle, mais encore physique du peuple qu’il représente devant le Créateur : « (3, 1-7)- Puis, il me fit voir le grand prêtre Josué debout devant l’ange de l’Eternel ; le Satan se tenait à sa droite pour l’accuser. L’Eternel dit au Satan : « L’Eternel te réprouve, ô Satan ! Oui, il te réprouve, l’Eternel qui a élu Jérusalem. Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu ? » Or, Josué était couvert de vêtements souillés, tandis qu’il se tenait devant l’ange. Celui-ci s’écria en s’adressant à ceux qui étaient placés devant lui : « Enlevez-lui ses vêtements souillés ! Puis il lui dit : « Vois, je te débarrasse de tes péchés, en te faisant vêtir d’habits de prix. » Et ils lui mirent une tiare propre sur la tête et ils lui passèrent les vêtements, tandis que l’ange de l’Eternel était présent. Et l’ange de l’Eternel fit cette déclaration à Josué : « Ainsi parle l’Eternel des Armées : Si tu marches dans mes voies, si tu suis mon observance, et que tu gouvernes bien ma maison et gardes avec soin mes parvis, je te donnerai accès parmi ceux qui sont là debout. »

Néanmoins, cette situation ne constitue pas le premier précédent de la sorte. Dans le narratif du Sefer Berechit, c’est notamment Lévi – appuyé par son frère Siméon – qui prend l’initiative de la guerre contre le clan dont l’un des hommes a violé leur sœur Dinah. (Gn 34, 25). Dans un autre épisode, c’est également le zèle de Pinhas – un autre Levi – qui permit de sauvegarder l’honneur de la Torah (Nb 25, 7-8). Corrélativement, la possibilité que la responsabilité de la guerre soit assumée par la tribu de Lévi s’avère entièrement confirmée par la bénédiction de Moïse (Dt 33, 11). Voilà donc une situation historique, envisagée par l’oracle de Zacharie, dans laquelle la fonction régalienne du recours à la guerre, ne sera pas assurée par le roi, mais par les représentants de la prêtrise : « (3, 8-10) – Ecoute donc bien, ô Josué, grand prêtre, toi et tes compagnons qui siègent avec toi – tous personnages de marque –, oui certes je vais faire apparaître mon serviteur, le Rejeton ! Pour ce qui est de la pierre que j’ai posée devant Josué, – sur une seule pierre il y a sept yeux – j’en graverai l’inscription, dit l’Eternel des Armées, et j’effacerai l’iniquité de ce pays en un jour. En ce jour, dit l’Eternel des Armées, vous vous convierez l’un l’autre sous la vigne et le figuier. »

Se convier « sous la vigne et le figuier » est assurément une image de fertilité mais aussi de plénitude. Quant à « la pierre » sertie de « sept yeux », elle préfigure les principales étapes de la reconquête étincelante de la liberté spirituelle d’Israël, au moment où elle fut menacée, à l’époque d’Antiochus Epiphane, ironiquement rebaptisé « épimane » (le fou) par la tradition rabbinique. A cette même époque, alors que la Judée était soumise aux Séleucides, responsables du pillage et de la profanation du Temple de Jérusalem, c’est à la famille sacerdotale de Matthatyahu qu’incomba la responsabilité du soulèvement militaire contre les Grecs.

Le primat de la prêtrise : une espérance prophétique

Cet oracle – contre-intuitif à souhait – annonce des temps historiques dont l’Antiquité judéenne nous a donné l’exemple. Il projette un temps où  le grand prêtre est investi comme l’égal du roi, « à ses côtés ». Ce temps, alors encore lointain (l’épisode des Maccabim se situe plus de trois siècles après la prophétie de Zacharie), voit s’affirmer dans une guerre le primat de la volonté sacerdotale. L’élucidation du moment de ce discours prophétique permet de comprendre ce qui devait alors se jouer : « (4, 6)- Il reprit et me parla en ces termes : « Ceci est la parole de l’Eternel à Zéroubabel : Ni par la puissance, ni par la force, mais bien par mon esprit ! dit l’Eternel des Armées. »

Il semble que notre époque connaisse de nouveau les perspectives dessinées par ces oracles : Israël réunifié sur sa Terre, après un exil de deux millénaires, doit toujours veiller à l’intégrité de son pouvoir régalien. Dans le même temps, la réalité des combats spirituels qui s’y mènent montre que l’esprit de Hanukah n’a rien perdu de sa récurrente nécessité : « (4, 2-3) « Je vois un chandelier tout en or – son récipient sur son sommet, ses sept lampes alignées – et sept conduits pour les lampes qui en couronnent le sommet. Puis, deux oliviers à ses côtés, l’un à droite du récipient, l’autre à gauche. »

 

Judaïsme en Mouvement soutient Ruth Elkrief

Goebbels : « Plus le mensonge est gros, mieux il passe ». 

La bête immonde est donc de retour. Elle porte dorénavant un nouveau nom: Mélenchon. Mais c’est le même qui depuis toujours circule, depuis qu’il y a des dictateurs qui utilisent les mêmes ficelles.

Soutien total à Ruth Elkrief porteuse d’universalisme. Soutien total à toutes les victimes d’antisémitisme et de racisme. Soutien total à tous les otages, à toutes les victimes des terroristes islamistes, qu’ils soient chrétiens, musulmans, juifs, athées….

Judaïsme En Mouvement dénoncera sans relâche tout homme ou femme politique français qui jettera en pâture à la meute antisémite le nom d’un journaliste que la République doit maintenant protéger du fait de ces mots abjects.

Jean-François Bensahel et Gad Weil
Co-Présidents de JEM.

Voir l’article original, ICI

Vayechev ou les habits du mensonge

La parasha Vayechev nous présente Jacob installé en Canaan, et ayant pour fils préféré Joseph. Celui-ci a des visions dans lesquelles il voit ses frères se prosterner devant lui ; les relations avec le reste de la fratrie sont difficiles. Alors que Joseph va garder les troupeaux de son père près de Sichem, ses frères le battent ; ils sont tentés de le tuer mais Juda insiste pour qu’il ne soit pas assassiné, mais vendu comme esclave à des marchands ismaélites, qui l’emmènent en Egypte. Il y est acheté par Putiphar, un haut dignitaire de la cour de Pharaon.

Parallèlement, Juda marie son fils aîné à Tamar ; après la mort de son époux, Tamar, en vertu de la loi du lévirat, devient l’épouse d’Onan, mais celui-ci meurt également, après avoir refusé de lui donner une descendance. Elle doit se prostituer pour subvenir à ses besoins et va avoir comme client son propre beau-père Juda qui, n’ayant pas d’argent sur lui, lui laisse son anneau et son bâton en gage. Quand il apprend que sa belle-fille est enceinte, Juda envisage de la mettre à mort mais elle lui présente l’anneau et le bâton, sans pour autant l’accuser. Il l’épargne, et de leur union viendra la tribu de Juda, et, à travers elle, la Maison de David.

En Egypte, Joseph est apprécié par son maître mais il est également jugé séduisant par l’épouse de celui-ci. Comme il refuse de commettre l’adultère avec elle, elle l’accuse de viol et il est jeté en prison. Dans son cachot, il rencontre deux ministres déchus de Pharaon, qui font des rêves qu’il parvient à déchiffrer. Comme Joseph l’avait prédit, l’un deux retourne bientôt en grâce.

Illustration : Joseph vendu par ses frères, Constantin Flavitsky

 

Hannukah : demandez le programme !

Vendredi 8 décembre :

Office de Kabbalat Shabbat, avec le rabbin Philippe Haddad, à 19h00. Office suivi d’un repas communautaire partagé. Chacun porte un plat, salé ou sucré, et on partage. Repas kasher et sans viande. Merci de privilégier les plats pouvant être mangés sans vaisselle ni couverts. 

Samedi 9 décembre 2023 au matin

Samedi matin : office de Shabbat, 10h00, avec le rabbin Philippe Haddad.

Samedi 9 décembre 2023, fin d’après-midi

Initiation à la méditation de pleine conscience, 17h00. Atelier pour adultes et enfants.

A travers un jeu de cartes simple, Agnès vous proposera une initiation à la méditation de pleine conscience à partir d’éléments du judaïsme. Offrez- vous un temps de pause ! Aucun prérequis en méditation…mais les méditants expérimentés sont aussi les bienvenus. Accessible aux enfants dès qu’ils savent lire.

Samedi 9 décembre 2023 au soir :

Hannukah, fête des lumières et victoire de la lumière contre les ténèbres

 

18h00 : Hannukah

Le rabbin Philippe Haddad de Judaïsme en Mouvement (JEM), nous rappellera l’origine de la fête, qui dure 8 jours, le miracle de la fiole d’huile consacrée, la révolte courageuse des Maccabées. Nous allumerons ensemble la troisième bougie ! Apportez vos hannukyot afin qu’une myriade de bougies nous éclaire !
Nous chanterons et célébrerons dans la joie la lumière.

18h30 – 19h15 : contes

Susana Azquinezer conte « Contes en Lumières »

Des histoires à savourer, à éveiller, à garder en mémoire !

Du rire au merveilleux, Susana conjugue l’enthousiasme sud-américain à la tendresse et l’humour juifs.  Depuis 30 ans, Susana conte, chante et rythme ses récits métissés. Militante de l’humain, elle crée un monde où se mêlent et s’exaltent le familier, le mythique, le légendaire et le comique, un monde qui n’a pas fini de faire rêver, rire et même… réfléchir.

 A partir de 19h15 – La fête de l’huile !

 Beignets, chants, bonbons et musique

Apportez vos latkes, apportez vos beignets prêts à frire, et tout autre douceur. Les beignets seront cuits sur place avec les préparations que vous aurez apportées.

Consignes :

  • Venez à l’heure pour ne pas rater l’allumage des bougies et ne pas perturber le récit des contes
  • Apporter vos Hannukyiot
  • Apporter boissons, préparations à beignets et autres douceurs
  • Venez avec vos enfants

Hannukah : ce qu’en dit Manitou

Le Rav Leon Ashkenazi, dit Manitou (1922-1996), est certainement l’un des intellectuels les plus influents dans la pensée juive francophone (et bien au-delà) de la deuxième moitié du XXème siècle. Sa pensée, à la fois profondément traditionnelle et d’une grande originalité, ne s’inscrit réellement dans aucune des grandes tendances du judaïsme contemporain et, à bien des égards, les dépasse toutes. Une partie importante de ses cours a été conservée sous forme d’enregistrements audio, et est conservée et mise à disposition de tous par Akadem. Voici celui qu’il a consacré à Hannukah.

Première partie du cours :

Deuxième partie du cours :

Source : Toumanitou

Vayishla’h ou les angoisses de Jacob – par Jean-Pierre Winter, psychanalyste

Dans la parasha Vayishla’h, Jacob, de retour de son séjour chez Laban, envoie des messagers auprès de son frère Esaü pour sonder ses intentions ; ils reviennent en lui annonçant que celui-ci vient à sa rencontre à la tête de 400 hommes. Pensant que son frère vient le tuer, Jacob sépare ses biens et sa famille en deux camps, afin qu’en cas d’affrontement, au moins une partie survive. Il prie D.ieu de lui venir en aide et envoie des présents à Esaü.

La nuit venue, il rencontre « un homme », avec lequel il lutte jusqu’au matin et qui le blesse, avant de lui annoncer que son nom sera désormais Israël, car il a lutté avec D.ieu et avec les hommes.

La rencontre avec Esaü se passe mieux que Jacob ne l’avait anticipé : les deux frères se réconcilient, et chacun s’installe dans un territoire distinct.

A Sichem, où Jacob dresse son camp, sa fille Dinah est enlevée par le prince de la ville. Siméon et Lévi persuadent les Sichémites de se circoncire pour que le mariage soit scellé. Profitant des jours de douleur consécutifs à une telle opération, ils entrent dans la ville et en massacrent la population, à la grande fureur de leur père.

Jacob retourne à Bethel, où il eut jadis le songe de l’échelle, et il y érige un sanctuaire. D.ieu se manifeste à lui et lui confirme son nouveau statut d’Israël. Peu après, Rachel meurt en donnant naissance à son second fils, Benjamin. Isaac meurt également ; Jacob et Esaü se retrouvent une fois encore pour ensevelir leur père à Hébron.

Illustration : Aliaksei LepikUnsplash