Parasha Behaalotekha : la vérité du désir, par Françoise Atlan – psychanalyste

Dans la parasha Behaalotekha, D.ieu indique à Aaron comment faire monter les lumières de la ménorah du Tabernacle. Il établit les règles pour la consécration des Lévites et prescrite une seconde Pâques pour ceux qui n’ont pas été en mesure de réaliser la première.
Une colonne de nuées et une colonne de feu guident les Israélites dans leurs voyages, au son de trompettes. Le peuple en vient à regretter les viandes d’Egypte et à murmurer contre Moïse. Aaron et Myriam remettent en question l’autorité du prophète et en punition, Myriam est frappée par une «lèpre» (tzaraat).

Photo de Levi Grossbaum sur Unsplash

 

Parasha Nasso: apprendre à gérer sa jouissance – par Armand Abecassis, philosophe

Dans la parasha Nasso, D.ieu énonce les fonctions des Gershonites et des Mérarites, puis les règles de purification du campement. Contrairement aux Qéhatites, les Gershonites et les Mérarites ont des chariots, mais pas d’ornements aux épaules. Le texte décrit ensuite la structure du camp et l’isolement dont doivent faire l’objet les individus impurs. La loi de mise à l’épreuve de l’épouse accusée d’infidélité est décrite, ainsi que la bénédiction sacerdotale et les offrandes des princes pour le Tabernacle.

Photo de Seif Amr sur Unsplash

 

La menora : un symbole branché, par le rabbin Yeshaya Dalsace

La menora est, à égalité avec la magen David, le symbole et logo le plus commun du judaïsme. Pourtant, une interdiction rabbinique pèse sur les chandeliers à sept branches, interdisant les familles juives d’en posséder, car la menora est supposée être unique : il s’agit en théorie d’un objet unique, autrefois abrité par le Temple. Autre paradoxe : la ménora du Temple n’était jamais vue par le peuple. De plus, la symbolique originelle de l’objet n’est pas très précise, même s’il est vraisemblable qu’il s’agisse d’une représentation stylisée du Buisson Ardent. Dans cette intervention, le rabbin Yeshaya Dalsace revient sur l’histoire et les mythes entourant la ménora.

Illustration : Luis Gonzalez – Unsplash

La Hatikvah, histoire d’un hymne

Chose rare pour un hymne national, la Hatikvah se joue en mode mineur et ne comprend aucun élément martial. Quoiqu’assez similaire à la Moldau de Smetana, elle n’en est pas inspirée mais pourrait provenir de traditions communes. Petite histoire d’une grande musique, par Laurence Haziza, directrice du festival Jazz’n Klezmer.

Photo de Cole Keister sur Unsplash

Shavouot : un fondamental du judaïsme, par le rabbin Yann Boissière

Deuxième Fête de pèlerinage, intimement liée à la fête de Pessah par les 49 jours de la période de l’omer, Shavouoth comporte à la fois des éléments agricoles, historiques et spirituels. Elle est la « Fête du Don de notre Torah », événement fondateur s’il en est, mais aussi l’introduction d’un rapport éthique au monde. Dans ce cours, Yann Boissière en étudie l’histoire, les rites et leur signification, et la manière dont la pensée rabbinique a conçu cette « Révélation » qui n’en est pas une – Dieu ne s’y « révèle » pas, il donne un Livre…

Photo de Seif Amr sur Unsplash

Parasha Bamidbar : sommes-nous notre nom ? Par le rabbin Floriane Chinsky

Dans la parasha Bamidbar, alors que le peuple est dans le désert, D.ieu ordonne à Moïse un nouveau dénombrement et décrit la manière dont les camps doivent être organisés autour du Sanctuaire et comment elles doivent mettre en place leur ordre de marche. Il indique également, au sein des Lévites, les rôles des Kohanim et des Qehatites.

Si vous appréciez les vidéos de Floriane Chinsky, n’hésitez pas à vous abonner à sa chaîne Youtube. 

Photo de NEOM sur Unsplash

Visions et songes dans la Bible – par Thomas Römer, du Collège de France

Visions, songes et états modifiés de conscience sont présents dans tous les textes religieux : nos prophètes, mais également, dans le christianisme, l’apôtre Paul, ou encore les visions angéliques de Mahomet. Comment la Bible parle-t-elle des visions et quelle place y donne-t-elle ?

Photo de Илья Мельниченко sur Unsplash

Musar et Kabbale : Nefesh haHayyim/L’âme de la vie, de Rabbi Haïm de Volozine (1759-1821) – Cycle d’études, avec Georges-Elia Sarfati

Le groupe d’étude et de pensée juive de Kehilat Kedem existe depuis 2020. Les personnes qui le constituent se sont rencontrées à partir d’une réflexion et d’une recherche collectives qui a choisi l’éthique du judaïsme (Musar) comme son objet principal. Après avoir porté sur les grands thèmes, ainsi que sur les principaux exercices spirituels du Mouvement du Musar de Rabbi Israel Salanter (2020-2021), nous avons ensuite fait porter le travail sur des textes d’éthique empruntés au Talmud de Babylone (2021-2022), avant de nous orienter vers des textes issus de la Kabbale (2022-2023).

L’étude se poursuit à présent, avec un nouveau cycle, à partir d’une havruta centrée sur l’ouvrage : Nefesh ha Hayyim/L’âme de la vie. Cet ouvrage est classique à plus d’un titre : d’une part parce qu’il constitue une somme dans laquelle convergent l’inspiration éthique et l’inspiration mystique, d’autre part parce qu’il représente une somme de la pensée rabbinique, enfin parce que les thèses défendues par l’auteur marquent un tournant décisif vers la modernité. Voilà désormais près de deux siècles que le maître ouvrage de Rabbi Haïm de Volozine exerce une influence fertile sur de nombreux milieux d’études, ainsi que certains des penseurs du judaïsme les plus éminents (dont Emmanuel Lévinas).

Ce nouveau cycle est une invitation à approfondir ensemble la question de l’éthique pratique du judaïsme, en allant au cœur des grandes thématiques abordées par le Nefesh ha Hayyim. Evitant l’écueil d’une approche partielle et parcellaire de ce grand texte, nous proposons d’en suivre le développement d’ensemble, en nous attachant aux passages les plus significatifs d’un ouvrage qui est, au sens fort, un traité d’éthique et de métaphysique, destiné à renouveler le rapport concret au monde ainsi qu’à l’action dans le monde.

>>> INSCRIPTIONS ICI

Photo de Jr Korpa sur Unsplash

Chema 12 : Juifs d’Etat

Si vous ne l’avez pas encore lu, le douzième numéro de Chema, le magazine de JEM, est disponible ICI. 

Des rois de France aux Papes, de De Gaulle à la société américaine, ce numéro se penche sur les rapports entre les Juifs et la politique. Entre engagements citoyens et menace théocratique en Israël, questionnements quant à la possibilité et à la validité d’un Etat à la fois juif et démocratique et destins historiques de personnalités telles que Moïse, Esther, Issac Abravanel, David Ben Gourion, Golda Meir ou encore Volodymyr Zelensky, le sujet est vaste.

Parasha Behar-Behoukotaï : l’éthique du jubilé, par Henri Cohen-Solal, psychanalyste

Dans la parasha Behar, D.ieu donne à Moïse les règles relatives au repos de la terre et met en place le jubilé, tous les cinquante ans, au cours duquel la propriété foncière revient à la tribu et les esclaves sont libérés. Il précise également quand et comment un Hébreu peut devenir esclave et quelles sont les conditions de son traitement et de son rachat.

Dans la parasha Behoukotaï, Il décrit les bénédictions que recevront les Israélites obéissant à Ses commandements et les malédictions qui s’abattront sur eux s’ils n’y obéissent pas. Il précise toutefois que même s’ils s’éloignent de Lui, Il ne reniera pas l’Alliance.

Le livre du Lévitique s’achève sur la description des règles de consécration d’un bien au sanctuaire et les règles de transfert d’un bien consacré vers le monde profane.

Photo de Vincenzo Tabaglio sur Unsplash