Kehilat Kedem
  • Kehilat Kedem
    • Accueil
    • Notre nom
    • Le judaïsme libéral
    • Nos valeurs
    • Nos rabbins
    • S’impliquer
  • Offices
  • Calendrier
  • Activités
    • Enseignements & Etudes
      • Cours d’hébreu
      • Talmud Torah
      • Introduction au judaïsme
      • Le Cercle des Aubes
      • Ateliers Tenouah
      • Etude de la parasha en havrouta
      • Cycles de cours et conférences
    • Entraide / Hessed
    • Activités culturelles
    • Cercle de lecture
    • Dîners shabbatiques
  • Vie Juive
    • Au fil de la vie
    • Fêtes juives
      • Tou Bishevat
      • Pourim
      • Pessah
      • Yom Ha-Atzmaout
      • Shavouot
      • Ticha Beav
      • Rosh Ha-Shana
      • Yom Kippur
      • Soukkot
      • Hanouka
    • Conversion
  • Blog
    • Parasha & haftarah de la semaine
    • Réflexions
    • Cours & conférences
    • Recettes
    • Témoignages
  • Contact

Étiquette : Hannoucah

Home / Hannoucah
30novembre
2021

La haftarah de Mikets

30/11/2021
George-Elia Sarfati
Parasha & haftarah de la semaine
0
Par Georges-Elia Sarfati

Semaine de Hanukah

(Zacharie 2,14 – 4, 7)

Les Sages ont choisi pour appréhender la célébration de Hanukah un passage des prophéties de Zacharie, qui fut actif au VIe siècle avant notre ère (-520), au moment du règne de Darius 1er. Le texte sélectionné évoque la place de la fonction royale et de la fonction sacerdotale. De façon immédiate, le discours de Zacharie célèbre le mouvement de retour des Judéens dans le contexte de la reconstruction du Temple de Jérusalem. La tonalité et l’inspiration universalistes dont témoigne le texte tient au fait que Zacharie souligne que le retour des Judéens va de pair avec celui de la Présence divine parmi eux. Cette célébration joyeuse du thème de l’élection d’Israël semble prolonger nombre d’oracles d’Isaïe, puisqu’il y est aussi question de l’attrait que l’Unique exercera aussi sur les nations du monde : « (2, V.14-16) Exulte et réjouis-toi, fille de Sion ! Car voici, j’arrive pour résider au milieu de toi, dit l’Eternel. Nombre de nations se rallieront à l’Eternel, ce jour-là, et elles deviendront mon peuple ; je résiderai au milieu de toi, et tu reconnaîtras que c’est l’Eternel des Armées qui m’a envoyé vers toi. L’Eternel rentrera en possession de Juda, son domaine sur la Terre Sainte, et fera de nouveau choix de Jérusalem. »

Royauté, prêtrise et prophétie : les institutions juives au retour d’exil

Cette prophétie de Zacharie met en scène autant qu’en jeu deux figures importantes du judaïsme de l’époque du retour de l’exil de Babylone : Zorobabel et Josué. Pour comprendre la portée, mais aussi la signification inédite de cette prophétie, il importe de rappeler qui sont ces deux personnages. Le prince Zorobabel est issu de la lignée royale de la Maison de David, tandis que Josué est le grand prêtre en fonction, issue de la lignée d’Aaron. La prophétie de Zacharie leur assigne ici leur rôle à partir de l’avenir renouvelé qui s’ouvre. Dans la conception hébraïque, la royauté et la prêtrise forment, avec la prophétie, les trois grandes institutions qui confèrent sa singularité à la vie collective.

Le sceptre de la royauté a échu à la tribu de Juda, à laquelle appartiennent les rois de lignée davidique, selon les termes de la bénédiction de Jacob (Gn 49, 10), et c’est au roi qu’il incombe notamment de défendre l’unité et la souveraineté nationale. Mais ici, le prophète accorde au grand prêtre Josué une importance politique inédite dans l’histoire d’Israël, en le considérant aussi comme un chef, qui aurait en chargé l’intégrité et la sauvegarde, non seulement spirituelle, mais encore physique du peuple qu’il représente devant le Créateur : « (3, 1-7)- Puis, il me fit voir le grand prêtre Josué debout devant l’ange de l’Eternel ; le Satan se tenait à sa droite pour l’accuser. L’Eternel dit au Satan : « L’Eternel te réprouve, ô Satan ! Oui, il te réprouve, l’Eternel qui a élu Jérusalem. Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu ? » Or, Josué était couvert de vêtements souillés, tandis qu’il se tenait devant l’ange. Celui-ci s’écria en s’adressant à ceux qui étaient placés devant lui : « Enlevez-lui ses vêtements souillés ! Puis il lui dit : « Vois, je te débarrasse de tes péchés, en te faisant vêtir d’habits de prix. » Et ils lui mirent une tiare propre sur la tête et ils lui passèrent les vêtements, tandis que l’ange de l’Eternel était présent. Et l’ange de l’Eternel fit cette déclaration à Josué : « Ainsi parle l’Eternel des Armées : Si tu marches dans mes voies, si tu suis mon observance, et que tu gouvernes bien ma maison et gardes avec soin mes parvis, je te donnerai accès parmi ceux qui sont là debout. »

Néanmoins, cette situation ne constitue pas le premier précédent de la sorte. Dans le narratif du Sefer Berechit, c’est notamment Lévi – appuyé par son frère Siméon – qui prend l’initiative de la guerre contre le clan dont l’un des hommes a violé leur sœur Dinah. (Gn 34, 25). Dans un autre épisode, c’est également le zèle de Pinhas – un autre Levi – qui permit de sauvegarder l’honneur de la Torah (Nb 25, 7-8). Corrélativement, la possibilité que la responsabilité de la guerre soit assumée par la tribu de Lévi s’avère entièrement confirmée par la bénédiction de Moïse (Dt 33, 11). Voilà donc une situation historique, envisagée par l’oracle de Zacharie, dans laquelle la fonction régalienne du recours à la guerre, ne sera pas assurée par le roi, mais par les représentants de la prêtrise : « (3, 8-10) – Ecoute donc bien, ô Josué, grand prêtre, toi et tes compagnons qui siègent avec toi – tous personnages de marque –, oui certes je vais faire apparaître mon serviteur, le Rejeton ! Pour ce qui est de la pierre que j’ai posée devant Josué, – sur une seule pierre il y a sept yeux – j’en graverai l’inscription, dit l’Eternel des Armées, et j’effacerai l’iniquité de ce pays en un jour. En ce jour, dit l’Eternel des Armées, vous vous convierez l’un l’autre sous la vigne et le figuier. »

Se convier « sous la vigne et le figuier » est assurément une image de fertilité mais aussi de plénitude. Quant à « la pierre » sertie de « sept yeux », elle préfigure les principales étapes de la reconquête étincelante de la liberté spirituelle d’Israël, au moment où elle fut menacée, à l’époque d’Antiochus Epiphane, ironiquement rebaptisé « épimane » (le fou) par la tradition rabbinique. A cette même époque, alors que la Judée était soumise aux Séleucides, responsables du pillage et de la profanation du Temple de Jérusalem, c’est à la famille sacerdotale de Matthatyahu qu’incomba la responsabilité du soulèvement militaire contre les Grecs.

Le primat de la prêtrise : une espérance prophétique

Cet oracle – contre-intuitif à souhait – annonce des temps historiques dont l’Antiquité judéenne nous a donné l’exemple. Il projette un temps où  le grand prêtre est investi comme l’égal du roi, « à ses côtés ». Ce temps, alors encore lointain (l’épisode des Maccabim se situe plus de trois siècles après la prophétie de Zacharie), voit s’affirmer dans une guerre le primat de la volonté sacerdotale. L’élucidation du moment de ce discours prophétique permet de comprendre ce qui devait alors se jouer : « (4, 6)- Il reprit et me parla en ces termes : « Ceci est la parole de l’Eternel à Zéroubabel : Ni par la puissance, ni par la force, mais bien par mon esprit ! dit l’Eternel des Armées. »

Il semble que notre époque connaisse de nouveau les perspectives dessinées par ces oracles : Israël réunifié sur sa Terre, après un exil de deux millénaires, doit toujours veiller à l’intégrité de son pouvoir régalien. Dans le même temps, la réalité des combats spirituels qui s’y mènent montre que l’esprit de Hanukah n’a rien perdu de sa récurrente nécessité : « (4, 2-3) « Je vois un chandelier tout en or – son récipient sur son sommet, ses sept lampes alignées – et sept conduits pour les lampes qui en couronnent le sommet. Puis, deux oliviers à ses côtés, l’un à droite du récipient, l’autre à gauche. »

 

haftarahHannoucahProphèteZacharie
Read More
Rechercher
Dernières nouvelles
  • Appel de JEM : “Soutenons les Juifs d’Ukraine !”

    La guerre est déclarée en Ukraine, sa démocratie et son indépendance sont en péril face à l’invasion russe. Pour venir en aide à la communauté juive ukrainienne, JEM a mis en place un système de don via son formulaire. Mobilisons-nous ! Jeudi 24 février, Vladimir Poutine annonçait à la télévision russe qu’une opération militaire allait être lancée en Ukraine. Peu après son intervention, des explosions se faisaient entendre dans plusieurs villes de l’Est ukrainien. Depuis Jeudi matin, la Russie envahit le territoire et le bombarde pour assouvir l’envie du chef du Kremlin de reconstruire un nouvel empire russe. La centrale de Tchernobyl et un aéroport militaire situé à 25 kilomètres de Kiev ont déjà été annexés par les troupes russes. Cette agression est une menace pour la démocratie de l’Ukraine, mais aussi pour la stabilité de l’Europe et de la communauté internationale. Quelque 100 000 personnes ont déjà été déplacées et 50 000 ont quitté le territoire ukrainien, a déploré l’ONU, qui a réclamé un « accès sans entrave » pour l’aide humanitaire. Kiev, le vendredi 25 février : Message de la rabbanit Eina Makovitch  « Chalom , Mon mari a été officier dans l’armée de l’air israélienne pendant douze ans. Après cela, nous avons pris la décision de partir en mission à Kiev avec nos sept enfants. Aujourd’hui mon mari est le rav de Kiev et cela fait 21 ans que nous sommes installés ici. Jusqu’à il y a encore un mois, nous étions à la tête d’une communauté florissante. Et depuis, on sent comme une odeur de guerre. La plupart des familles aisées de Kiev ont quitté la ville. Ceux qui sont restés sont essentiellement les personnes âgées (la pension de retraite en Ukraine s’élève à 70 dollars par mois), les malades, les rescapés de la Shoah et des personnes défavorisées. Nous distribuons des repas chauds, des colis alimentaires et nous nous chargeons de l’école, du jardin d’enfants et de l’institution pour autistes (la première du pays) de la communauté. Dans cette situation, il ne nous était tout simplement pas possible de tout quitter et de rentrer en Israël. Nous avons décidé de rester et de ne pas laisser tous ces malheureux livrés à eux-mêmes. Ce matin, quand les bombardements ont débuté, les juifs se sont rassemblés dans le bâtiment communautaire. Il n’y a aucun abri à Kiev et aucune instruction sur la façon d’agir en cas d’urgence n’a été donnée à la population. Pour le moment nous disposons encore d’assez de matelas et de nourriture dans notre réserve pour tous, mais nous ne savons pas pendant combien de temps cela pourra suffire. Nous avons recruté un agent de sécurité armé pour nous prémunir du vol et du pillage, car il n’y a tout simplement pas de service de police. Nous avons lancé une campagne de dons, et pendant que les alarmes et les explosions se font entendre, nous essayons de renforcer et de prendre soin de tous ceux qui continuent d’affluer vers le centre communautaire. Ce sera dans quelques heures l’entrée du Chabbat. Nous aurions souhaité célébrer « Chabbat mevahim » qui célèbre le mois « Adar cheni » autrement.  Comme on sait, lorsqu’on approche du mois de Adar on doit redoubler de joie. Le moment de l’allumage des bougies du Chabbat a un pouvoir spécial. Je demande donc à toutes les femmes qui liront ces mots de bien vouloir penser à nous et à prier pour nous ce Chabbat. Chabbat Chalom de Kiev » Comment aider ?  JEM a mis en place sur son  formulaire de don une case à cocher « Crise ukrainienne » pour que l’intégralité de la somme récoltée soit reversée à la World Union For Progressive Judaism qui a de suite lancé un appel à toutes les communautés juives libérales du monde pour venir en aide aux populations juives ukrainiennes : « Si le conflit s’intensifie, votre argent deviendra une aide cruciale et nécessaire pour de nombreuses personnes. Si la tension s’apaise, le fonds sera consacré au développement de la communauté juive progressiste d’Ukraine. »

    [suite]
Vidéos & Audios
  • Kora’h ou la guerre contre la complexité, par Jean-Michel Alimi, astrophysicien

    Kora’h est un lévite de la lignée de Kehath; il s’allie à Abiram et Dathan, de la tribu de Ruben, pour mener une révolte contre Moïse et Aaron. Ils soutiennent que, tout le peuple étant kadosh, l’autorité doit être partagée. Moïse en appelle au jugement de D.ieu et, à l’issue d’un double sacrifice d’encens, les rebelles sont engloutis par la terre et une peste se déclare, qui n’est apaisée que par les prières d’Aaron. Le pouvoir d’Aaron est encore renforcé par le miracle de son bâton, qui, seul, au milieu de ceux des princes, fleurit. Illustration : Markus Spiske / Unsplash

    [suite]
  • Un millénaire de musique juive – Y-Studs A Capella

    A l’occasion de la Fête de la musique, un medley, par les Y-Studs A Capella, de mille ans de musique juive. On peut en profiter pour réviser ses classiques, ou même faire quelques découvertes.   https://youtu.be/gbeArPQqsc8 Les chants composant ce medley : Barchu Quando elray nimrod Maoz Tzur Ofyn Pripichek HaTikvah Shalom Aleich Hava Nagila Bei Mir Bis du sheyn Ani Maamin Sharm el-Sheikh Am Yisrael Chai Oseh Shalom Yerushalaim Shel Zahav If I Were A Rich Man Hafachta Kol HaOlam Adon Olam Baruch HaGever Sh’hechiyanu Minyan Man Mashiach Havdalah Hanukah Song Od Yavoh Acheinu Yachad Anach Maamin HaFinali Balbeli Shabechi V’Ohavta Boiee One Day Vehi Sheamdah Yesh Tikvah Yalili Et Rekod (Mahapecha Shel Simcha) Hashem Melech Pour en savoir plus sur les Y-Studs A Capella.

    [suite]
Parasha & Hatftarah
  • Kora’h ou la guerre contre la complexité, par Jean-Michel Alimi, astrophysicien

    Kora’h est un lévite de la lignée de Kehath; il s’allie à Abiram et Dathan, de la tribu de Ruben, pour mener une révolte contre Moïse et Aaron. Ils soutiennent que, tout le peuple étant kadosh, l’autorité doit être partagée. Moïse en appelle au jugement de D.ieu et, à l’issue d’un double sacrifice d’encens, les rebelles sont engloutis par la terre et une peste se déclare, qui n’est apaisée que par les prières d’Aaron. Le pouvoir d’Aaron est encore renforcé par le miracle de son bâton, qui, seul, au milieu de ceux des princes, fleurit. Illustration : Markus Spiske / Unsplash

    [suite]
  • Parasha Chela’h le’ha: vision et témoignage devant toute réalité – par Pauline Bebe

    Dans la parasha Chela’h le’ha, D.ieu fait envoyer par le peuple douze explorateurs à la découverte de la Terre Promise. Mais dix des douze explorateurs considèrent que conquérir le pays de Canaan est impossible : ils y décrivent la présence de géants monstrueux. Mais les deux autres, Caleb et Josué, assurent au contraire que la Terre Promise n’attend que les Hébreux. Le peuple, effrayé, s’en prend à Aaron, Moïse, Caleb et Josué; D.ieu menace de détruire les Hébreux et de les remplacer par une autre nation, issue de Moïse, mais celui-ci parvient à plaider la cause du peuple. L’Eternel condamne cependant la génération née en Egypte à mourir dans le désert, et décrète que seuls leurs enfants parviendront en Canaan, quarante ans plus tard. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1597_BEBE.mp4 Illustration : Andreas Chu / Unsplash

    [suite]
Sujets
Abraham Bereshit Bible Convivialité Deutéronome Débutant Ecologie Edom Esau Ethique Exode Famille Genèse Grandes Fêtes haftarah Histoire Hébreu Identité juive Isaac Isaie Israel Jacob Joseph Josué Juda Kasher Kasherout Lavan Lévitique Moussar Moïse Noé Pessah Prière Prophète Rachel Rebecca Sagesse Sarah Shabbat Shavouot Souccot Talmud Vie culturelle Vie religieuse
Culture juive
  • Un millénaire de musique juive – Y-Studs A Capella

    A l’occasion de la Fête de la musique, un medley, par les Y-Studs A Capella, de mille ans de musique juive. On peut en profiter pour réviser ses classiques, ou même faire quelques découvertes.   https://youtu.be/gbeArPQqsc8 Les chants composant ce medley : Barchu Quando elray nimrod Maoz Tzur Ofyn Pripichek HaTikvah Shalom Aleich Hava Nagila Bei Mir Bis du sheyn Ani Maamin Sharm el-Sheikh Am Yisrael Chai Oseh Shalom Yerushalaim Shel Zahav If I Were A Rich Man Hafachta Kol HaOlam Adon Olam Baruch HaGever Sh’hechiyanu Minyan Man Mashiach Havdalah Hanukah Song Od Yavoh Acheinu Yachad Anach Maamin HaFinali Balbeli Shabechi V’Ohavta Boiee One Day Vehi Sheamdah Yesh Tikvah Yalili Et Rekod (Mahapecha Shel Simcha) Hashem Melech Pour en savoir plus sur les Y-Studs A Capella.

    [suite]
Témoignages
  • Conversion au judaïsme : quelques petites choses à savoir
    conversion au judaïsme femme aux bougies

    Nous recevons régulièrement des demandes de conversion au judaïsme, ou, à tout le moins, des manifestations d’intérêt pour cette démarche. Ayant terminé ma propre conversion dans le courant de l’année 2021, il m’a semblé utile de noter quelques-uns des éléments que j’aurais aimé connaître quand je me suis lancé dans cette entreprise. Je ne pense pas qu’un seul d’entre eux aurait changé quoi que ce soit à ma décision ; mais il me semble néanmoins utile de vous adresser, à vous qui souhaitez, comme je l’ai fait, vous inscrire dans l’Alliance, quelques informations et avertissements. La conversion au judaïsme est difficile Une conversion au judaïsme est une entreprise longue, difficile, et qui demande beaucoup de temps, d’énergie et de détermination. Attention : ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, la porte est toujours ouverte et une personne sincère et dont la démarche est appropriée trouvera toujours au sein de Kehilat Kedem des interlocuteurs pour l’aider et la soutenir. Mais ne vous attendez pas à ce que les choses se fassent facilement : des efforts seront exigés de vous. La conversion au judaïsme libéral n’est pas une conversion light Le judaïsme libéral, contrairement à ce que beaucoup de gens croient, n’est pas moins exigeant que le judaïsme orthodoxe en ce qui concerne les conversions. Il place seulement ses exigences sur d’autres points. Vous n’avez (peut-être) pas besoin de vous convertir… Tout dépend de vos souhaits et de vos objectifs : si ce que vous voulez, c’est assister aux cours et conférences, prendre part aux offices, en apprendre davantage sur le judaïsme, ou encore étudier l’hébreu biblique, il n’est absolument pas nécessaire d’entrer dans une démarche de conversion. Vous pouvez parfaitement adhérer à Kehilat Kedem et participer à ces activités sans pour autant vous engager dans une démarche active de conversion. Dans un premier temps, si vous n’avez pas d’attache particulière avec le judaïsme a priori, c’est d’ailleurs très certainement ce qui vous sera proposé : venez, participez, apprenez, et une fois que vous vous êtes fait une idée précise de tout ce qu’une conversion implique dans les faits, prenez votre décision et engagez-vous plus avant. Ou pas. Le choix vous appartient. … mais cela peut tout de même être utile. Vous pouvez très bien passer des années à participer aux activités de Kehilat Kedem sans pour autant vous convertir. Mais cela veut dire que votre implication demeurera limitée : tant que vous n’aurez pas achevé votre démarche de conversion au judaïsme, vous ne compterez pas au minian, ne pourrez pas monter à la Torah et ne pourrez pas prendre de responsabilités au sein de l’association. Pour ma part, ce dernier aspect a été une puissante motivation pour achever ma conversion. Préparez-vous à (beaucoup) étudier Dans un premier temps, vous allez devoir apprendre des bases de langue hébraïque, étudier la liturgie juive, vous familiariser avec le calendrier hébraïque et acquérir un vocabulaire spécialisé, riche et complexe. Cela ne va pas se faire tout seul. Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre les cours d’introduction au judaïsme et d’hébreu biblique proposés par Kehilat Kedem. Vous pouvez également demander des cours particuliers à un rabbin ou autre enseignant. Mais quel que soit votre choix, sachez que tout cela représente beaucoup de travail. La conversion au judaïsme prend du temps Comptez un grand minimum de deux ans, à supposer que vous suiviez des cours d’hébreu et d’introduction au judaïsme toutes les semaines et assistiez à tous les offices ou presque. Pour la plupart des gens, la conversion au judaïsme représente plutôt trois à quatre ans. Pour ma part, elle a pris sept ans : il faut dire qu’au milieu de cette période, mon emploi du temps a été plutôt secoué par la naissance de mes deux filles. La vie juive en prend aussi ! On attend de tout membre de la communauté qu’il mène une vie juive. Cela signifie non seulement adhérer aux valeurs et aux coutumes du judaïsme, mais également s’inscrire dans la communauté, assister aux offices hebdomadaires et aux célébrations des fêtes juives, et ainsi de suite. Quand vous êtes en phase de conversion, il faut y ajouter le temps de cours et/ou d’études personnelles. Selon votre pratique personnelle et vos possibilités personnelles, attendez-vous à investir dans votre vie juive entre trois et huit soirées par mois, le double si vous êtes en période de conversion. La conversion au judaïsme est une forme d’acculturation La conversion au judaïsme n’est pas une adhésion à un credo prédéfini. Voyez-la plutôt comme l’apprentissage d’une culture étrangère, de ses rites, de ses coutumes, de ses habitudes, de sa cuisine et de son mode de vie. Comparez-vous à une personne immigrant dans un pays étranger et souhaitant s’y intégrer : apprendre la langue est une première étape mais ne suffit pas.   La conversion au judaïsme est une affaire de famille Votre conversion ne concerne pas que vous : si vous vivez en couple, il sera exigé que votre conjoint soit mis au courant de votre démarche. Il ou elle n’a pas besoin de vous donner son approbation mais vous ne pouvez pas vous convertir à son insu. Le judaïsme libéral reconnaissant la filiation juive pour les deux parents, vos enfants à venir (ainsi que les enfants en bas âge que vous avez déjà) seront considérés comme Juifs après votre conversion si vous êtes une femme; si vous êtes un homme, ils pourront être facilement convertis dans leur jeune âge si leur mère donne son accord et que vous vous engagez tous deux à les élever dans le judaïsme. La foi n’est pas indispensable… Le judaïsme ne vous demande pas de croire mais de pratiquer : ce qui se passe dans votre tête et votre cœur vous regarde seul. La foi, c’est entre D.ieu et vous. Personne ne viendra jamais vous demander si vous croyez en D.ieu, ni comment vous y croyez. C’est intime, personnel, secret. Et ça ne regarde pas la communauté. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’évolution spirituelle durant le processus de conversion; il y [suite]

    [suite]
Kehilat Kedem

Synagogue libérale de Montpellier, Kehilat Kedem s’inscrit dans le mouvement du judaïsme réformé. Notre synagogue vous accueille quelles que soient vos convictions, vos préférences personnelles, votre vie privée ou votre niveau de pratique religieuse. Elle propose un vaste éventail d’activités, ouvertes à tous.

Abonnez-vous !
Toutes les semaines, Kehilat Kedem diffuse Hebdo Kedem, sa newsletter : dernières informations, offices, etc.
L’essentiel de Kehilat Kedem
  • Le judaïsme libéral : valeurs
  • Notre nom
  • Notre vision, nos convictions
  • Nos rabbins
  • Introduction au judaïsme
  • Cours d’hébreu biblique
  • Conversion
  • Contact
Quelques liens utiles
  • Institut Maïmonide-Thomas d’Aquin-Averroes
  • Centre Culturel Juif Simone Veil de Montpellier
  • Judaïsme en Mouvement
  • ULIF – Marseille
  • CJL-NITSA Paris
  • MJLT Toulouse
  • AJLT – Toulouse
  • WUPJ : World Union for Progressive Judaism
  • Akadem, le campus numérique juif
  • Nekoudot : le blog de Sophie Bismut
Nos derniers articles
Kora'h ou la guerre contre la complexité, par Jean-Michel Alimi, astrophysicien
29/06/2022
Un millénaire de musique juive - Y-Studs A Capella
21/06/2022
Parasha Chela'h le'ha: vision et témoignage devant toute réalité - par Pauline Bebe
21/06/2022
Mascarade de la mémoire d’Auschwitz : anatomie de l’antisionisme universitaire - Yana Grinshpun
13/06/2022