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Étiquette : Kasher

Home / Kasher
29mars
2023

Recette : le Haroset

29/03/2023
admin
Recettes
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Plat traditionnel de Pessah depuis fort longtemps (on en trouve des mentions dans la Mishna), le haroset (חֲרֽוֹסֶת‎) est une pâte brunâtre, dont l’aspect est supposé rappeler le mortier des temps de servitude en Egypte. Dès l’Antiquité, on le consomme avec de la laitue ou des endives ; la coutume, outre le fait qu’elle respecte le rituel de Pessah, pourrait être mise en rapport avec le symposium grec ancien, un type de repas dans lequel les conversations (théologiques ou philosophiques) s’accompagnaient de nourritures trempées dans des sauces sucrées composées de fruits écrasés.

 

Recette du Haroset

Ingrédients (pour un petit saladier)

  • 400g de dattes dénoyautées
  • 150g d’amandes
  • 100g de cerneaux de noix
  • Deux pommes
  • Une ou deux cuillerées à café de cannelle moulue
  • Un ou deux clous de girofle
  • Une ou deux cuillerées à café de poudre de gingembre
  • Un peu de poivre
  • Optionnel : deux verres de vin doux, kasher le Pessah

Préparation du Haroset

  • C’est simplissime : mettre tous les éléments sauf le vin dans un mixeur et mélanger grossièrement, de manière à obtenir une pâte pas trop fluide. Il est aussi possible de préférer couper ou râper les fruits, plutôt que de les mixer, et écraser les noix et amandes dans un mortier pour obtenir un mélange plus grossier.
  • Si vous ajoutez du vin, le verser dans un deuxième temps, en le mélangeant à la fourchette ou au fouet.

C’est prêt !

 

Recettes alternatives

Il existe bien entendu de très nombreuses variantes : en Afrique du Nord, on peut par exemple le trouver fait à partir de dattes, raisins secs et figues ; en Italie, on y ajoute des noisettes ; en Grèce, on remplace parfois les amandes par des amandes effilées, qui sont mêlées entières au mortier ; au Yémen, le haroset est préparé avec des figues et des dattes, auxquelles on ajoute du vinaigre doux et des graines de sésame, ainsi que de la valériane et de la marjolaine. En Europe du nord, ce sont souvent des pommes qui sont utilisées, avec des noix, des noisettes et surtout beaucoup de cannelle et on y ajoute du miel.

Kasher
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26février
2023

Les oreilles d’Haman (Hamantaschn)

26/02/2023
admin
Recettes
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Les oreilles d’Haman (ou Oreilles d’Aman, ou Hamantashn, ou Oznei Haman) sont préparées uniquement pour la fête de Purim. Elles sont attestées au moins depuis la Renaissance mais remontent sans doute au Moyen-Âge.

L’origine des oreilles d’Haman n’est pas très claire : comme souvent, plusieurs explications concurrentes existent. Bien sûr, il peut s’agir d’une volonté de détruire symboliquement le méchant de l’histoire, à qui, après tout, on casse déjà les oreilles ; mais derrière cette explication simpliste, se trouvent d’autres éléments symboliques. En effet, les oreilles d’Haman sont un gâteau qui « cache » son contenu ; or la dissimulation et le jeu des apparences trompeuses est l’un des thèmes importants de Purim : dans l’histoire d’Esther, plusieurs révélations d’identité ont lieu, plusieurs changements de statut, et ainsi de suite. La farce sucrée et fruitée dissimulée par le gâteau pourrait aussi représenter le rôle de D.ieu dans l’histoire d’Esther : Il n’y est en effet jamais nommé mais Se dissimule derrière le hasard et les coïncidences.

Le nom peut aussi venir d’un simple hasard linguistique : l’article hébraïque Ha, auquel on aurait accolé le yiddish Mohn, qui désigne la graine de pavot, qui faisait partie de la recette ancienne. Une légende médiévale affirmait en effet que lorsqu’elle se trouvait au harem du roi, Esther observait la kasherout en ne se nourrissant que de graines de pavot et de fruits.

Recette des oreilles d’Haman

Les oreilles d’Haman se préparent en quatre temps : la pâte sablée, la garniture, puis l’assemblage du tout et la cuisson.

Ingrédients pour la pâte sablée

  • 250g de farine
  • 125g de margarine (ou de beurre si le repas ne doit pas comporter de viande)
  • 100g de sucre
  • 1 ou 2 sachets de sucre vanillé
  • 1 œuf
  • 1 demi-sachet de levure chimique
  • Une pincée de sel
  • Optionnel : un peu de sucre-glace pour la finition

Ingrédients pour la garniture

C’est variable. On peut mettre de la confiture si on le souhaite, ou du confit de fruits. Pour ma part, je mets :

  • Environ 250g de fruits séchés (dates, abricots secs, figues, pruneaux, raisins, en proportions à peu près égales)
  • Une grosse pincée de cannelle
  • Une pincée de graines de pavot
  • 20 à 30 g de cerneaux de noix concassés ou de noisettes concassées
  • 10g de pignons de pin
  • Optionnel : amandes effilées

Préparation des oreilles d’Haman

  • Battre l’œuf dans un saladier ; ajouter le sucre et le sucre vanillé.
  • Ajouter la levure, le sel puis la farine ; incorporer avec une cuillère en bois, en tournant régulièrement.
  • Ajouter avec les doigts la margarine, en sablant l’ensemble, puis malaxer plusieurs minutes pour obtenir une pâte homogène.
  • Laisser reposer au réfrigérateur, 45 minutes au moins.
  • Pendant ce temps, préparer la garniture : déposer les fruits séchés dans un saladier ; s’assurer qu’il ne reste aucun noyau, puis les couper en gros morceaux ; ajouter la cannelle et mixer l’ensemble ; si le mélange est trop sec, ajouter un peu d’eau ou même de sirop d’érable ou de miel très liquide. Une fois l’ensemble à peu près homogène, ajouter les noix, les pignons de pin (qui peuvent avoir été torréfiés et pilés) et le pavot. Bien mélanger.
  • Sortir la pâte de réfrigérateur. L’étendre au rouleau à pâtisserie sur un plan de travail. Elle doit être fine.
  • Découper des cercles à l’emporte-pièce ou avec un grand verre.
  • Garnir chaque cercle d’une cuillerée de garniture et rabattre trois côtés pour former un triangle.
  • Optionnel : ajouter quelques amandes effilées sur la garniture qui dépasse du triangle.
  • Disposer les triangles sur une grille de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
  • Mettre au four 20 minutes environ, à 180°C (Thermostat 6).
  • A la sortie du four, laisser refroidir cinq minutes, puis saupoudrer d’un peu de sucre-glace.

 

estherKasherpurim
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21février
2023

La pide : recette kasher d’origine turque

21/02/2023
Joseph Ben Abraham
Recettes
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La pide se situe quelque part entre la pita et la pizza. Elle est originaire du bassin égéen mais on la trouve sous différentes formes dans tout le bassin méditerranéen oriental. Elle est consommée en général avec un mélange de légumes et de fromage frais ou de chèvre. Elle peut aussi être parfaitement végétarienne, si elle doit accompagner un plat de viande. En ce cas, ne pas ajouter de feta. La pide se prépare en trois parties : la pâte, la garniture et enfin la cuisson de l’ensemble. Le tout prend environ deux heures : ça n’est donc pas exactement un plat qu’on peut improviser sur le pouce. Mais il est assez délicieux pour qu’un tel effort en vaille la peine !

Ingrédients pour la pide (4 à 6 personnes)

Ingrédients pour la pâte :

  • Un verre d’eau tiède
  • Un sachet de levure boulangère
  • 2 cuillerées à soupe de sucre roux
  • 300g de farine
  • Sel
  • 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive

Ingrédients pour la garniture :

  • 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
  • 1 oignon
  • Un peu d’ail
  • 6 à 8 champignons de Paris
  • 1 poivron rouge (frais quand c’est la saison, sinon en conserve, mariné)
  • 3 grosses poignées d’épinards frais
  • 1 petite boîte de tomates concassées
  • Une cuillerée à soupe de sucre roux
  • 200g de feta
  • Sel, poivre

Ingrédients pour la finition :

  • 1 œuf
  • Un peu d’huile d’olive
On peut se montrer créatif quand à la finition de la pide : il est par exemple possible d’ajouter quelques éclats de noix ou des amandes effilées.

Préparation de la pide

  • Dans un grand saladier, verser la levure et le sucre. Ajouter une cuillerée à soupe de farine. Bien mélanger le tout.
  • Ajouter progressivement l’eau tiède. Bien remuer pour obtenir un ensemble souple et homogène.
  • Laisser reposer 10 à 15 minutes.
  • Dans un autre saladier, mélanger la farine, le sel et l’huile d’olive pour la pâte. Utiliser une cuillère en bois pour bien répartir la pâte dans toute la farine. Une fois cela fait, verser la farine huilée dans le mélange d’eau, de sucre et de levure.
  • Malaxer, puis verser sur un plan de travail légèrement fariné et pétrir pendant 5 minutes environ. Si la pâte est trop collante, ajouter encore un peu de farine ou d’huile d’olive. La pâte obtenue doit être souple et douce.
  • Couvrir la pâte d’un torchon et laisser reposer une heure.
  • Préparer la garniture : dans une poêle, faire chauffer l’huile d’olive. Faire revenir l’oignon, coupé en petits morceaux fins, ainsi que les champignons, eux aussi coupés fin, et l’ail. Quand l’oignon et les champignons commencent à être bien dorés, ajouter les poivrons et les cuire deux ou trois minutes, puis les épinards. Cuire les épinards une ou deux minutes, pas plus. Pour finir, ajouter la tomate. Laisser l’ensemble cuire quelques instants, avant d’ajouter le sucre, puis de laisser cuire à feu doux pendant encore deux ou trois minutes.
  • Sortir la garniture du feu. Si besoin est, retirer l’eau excédentaire.
  • Quand la pâte a fini de reposer, préchauffer le four à 210°C (Thermostat 7).
  • Séparer la pâte en deux boules. Les disposer sur un plan de travail fariné. Ecraser les boules de pâte au rouleau à pâtisserie, jusqu’à obtenir de longs losanges. La pâte doit faire 3 millimètres d’épaisseur environ.
  • Pincer les bords des ovales, afin d’obtenir des bordures surélevées. Donner un coup de rouleau supplémentaire au centre de chaque ovale pour creuser davantage le milieu.
  • Disposer les ovales sur une plaque de papier sulfurisée : ce sont les bases de vos pides.
  • Finition : battre l’œuf, avec un peu d’huile. Badigeonner les deux pides avec le mélange.
  • Mettre au four pendant cinq minutes environ, afin commencer à durcir la pâte.
  • Sortir les pides.
  • Garnir les pides en y ajoutant la garniture de légumes.
  • Emietter la pita au sommet des garnitures de légumes. On peut surmonter l’ensemble d’herbes de Provence ou de romarin. Remettre au four pour 20 à 25 minutes.
  • Sortir du four, laisser refroidir quelques minutes, découper et servir avec une salade.
Kasher
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13février
2023

Kugel de brocolis

13/02/2023
Joseph Ben Abraham
Recettes
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Plat d’Europe du Nord, le Kugel de légumes appartient depuis toujours à la cuisine ashkénaze. La recette qui suit est un kugel de brocolis traditionnel, adapté au goût méditerranéen, de manière à apporter tout de même un petit peu de saveur (et d’huile d’olive) à un plat qui, sans cela, semblerait un peu fade pour des papilles méridionales.

La recette étant parveh, elle peut être servie avec de la viande comme avec des laitages.

Ingrédients pour un Kugel de brocolis pour 4 à 6 personnes

  • 2 belles têtes de brocolis
  • 1 gros oignon
  • Un peu d’ail (selon votre goût)
  • 4 œufs
  • 1 cuillerée à soupe de maïzena ou de farine (ou de fécule de pomme de terre)
  • 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
  • 3 ou 4 cuillerées à soupe de chapelure
  • Ciboulette
  • Sel, poivre

Préparation du Kugel de brocolis

  • Nettoyer les brocolis, les couper en petites fleurettes
  • Faire bouillir une grande quantité d’eau ; la saler ; y faire cuire le brocoli jusqu’à ce qu’il soit bien tendre.
  • Quand les brocolis sont tendres, les sortir de l’eau et les égoutter.
  • Nettoyer et couper l’oignon et l’ail.
  • Dans une grande poêle, faire chauffer un peu d’huile d’olive. Quand l’huile est chaude, y faire revenir l’oignon et l’ail.
  • Quand l’oignon commence à être doré, ajouter les fleurettes de brocoli : les faire légèrement revenir également.
  • Couper le feu. Retirer les éventuels excés d’eau. Verser les légumes dans un grand saladier.
  • Mixer les légumes jusqu’à obtenir une sorte de purée.
  • Ajouter les œufs, la maïzena/ farine / fécule et la ciboulette, coupée finement. Bien mélanger le tout jusqu’à obtention d’un ensemble homogène. Vous pouvez utiliser un batteur pour cela; sinon, de l’huile de coude fera aussi l’affaire. La pâte doit être lisse.
  • Verser la pâte dans un plat à gratin. Saupoudrer de chapelure. Ajouter un dernier filet d’huile d’olive au sommet.
  • Mettre au four à Thermostat 6 (180°C) pendant 15 minutes environ (variable selon épaisseur de votre kugel). Idéalement, votre kugel doit être cuit mais encore légèrement mouillé (une lame de couteau plongée dedans doit ressortir propre mais humide).
  • Sortir du four, déguster en accompagnement d’un poisson, par exemple.
Kasherparveh
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  • Hannukah : demandez le programme !

    Vendredi 8 décembre : Office de Kabbalat Shabbat, avec le rabbin Philippe Haddad, à 19h00. Office suivi d’un repas communautaire partagé. Chacun porte un plat, salé ou sucré, et on partage. Repas kasher et sans viande. Merci de privilégier les plats pouvant être mangés sans vaisselle ni couverts.  Samedi 9 décembre 2023 au matin Samedi matin : office de Shabbat, 10h00, avec le rabbin Philippe Haddad. Samedi 9 décembre 2023, fin d’après-midi Initiation à la méditation de pleine conscience, 17h00. Atelier pour adultes et enfants. A travers un jeu de cartes simple, Agnès vous proposera une initiation à la méditation de pleine conscience à partir d’éléments du judaïsme. Offrez- vous un temps de pause ! Aucun prérequis en méditation…mais les méditants expérimentés sont aussi les bienvenus. Accessible aux enfants dès qu’ils savent lire. Samedi 9 décembre 2023 au soir : Hannukah, fête des lumières et victoire de la lumière contre les ténèbres   18h00 : Hannukah Le rabbin Philippe Haddad de Judaïsme en Mouvement (JEM), nous rappellera l’origine de la fête, qui dure 8 jours, le miracle de la fiole d’huile consacrée, la révolte courageuse des Maccabées. Nous allumerons ensemble la troisième bougie ! Apportez vos hannukyot afin qu’une myriade de bougies nous éclaire ! Nous chanterons et célébrerons dans la joie la lumière. 18h30 – 19h15 : contes Susana Azquinezer conte « Contes en Lumières » Des histoires à savourer, à éveiller, à garder en mémoire ! Du rire au merveilleux, Susana conjugue l’enthousiasme sud-américain à la tendresse et l’humour juifs.  Depuis 30 ans, Susana conte, chante et rythme ses récits métissés. Militante de l’humain, elle crée un monde où se mêlent et s’exaltent le familier, le mythique, le légendaire et le comique, un monde qui n’a pas fini de faire rêver, rire et même… réfléchir.  A partir de 19h15 – La fête de l’huile !  Beignets, chants, bonbons et musique Apportez vos latkes, apportez vos beignets prêts à frire, et tout autre douceur. Les beignets seront cuits sur place avec les préparations que vous aurez apportées. Consignes : Venez à l’heure pour ne pas rater l’allumage des bougies et ne pas perturber le récit des contes Apporter vos Hannukyiot Apporter boissons, préparations à beignets et autres douceurs Venez avec vos enfants

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Parasha & Hatftarah
  • Vayechev ou les habits du mensonge

    La parasha Vayechev nous présente Jacob installé en Canaan, et ayant pour fils préféré Joseph. Celui-ci a des visions dans lesquelles il voit ses frères se prosterner devant lui ; les relations avec le reste de la fratrie sont difficiles. Alors que Joseph va garder les troupeaux de son père près de Sichem, ses frères le battent ; ils sont tentés de le tuer mais Juda insiste pour qu’il ne soit pas assassiné, mais vendu comme esclave à des marchands ismaélites, qui l’emmènent en Egypte. Il y est acheté par Putiphar, un haut dignitaire de la cour de Pharaon. Parallèlement, Juda marie son fils aîné à Tamar ; après la mort de son époux, Tamar, en vertu de la loi du lévirat, devient l’épouse d’Onan, mais celui-ci meurt également, après avoir refusé de lui donner une descendance. Elle doit se prostituer pour subvenir à ses besoins et va avoir comme client son propre beau-père Juda qui, n’ayant pas d’argent sur lui, lui laisse son anneau et son bâton en gage. Quand il apprend que sa belle-fille est enceinte, Juda envisage de la mettre à mort mais elle lui présente l’anneau et le bâton, sans pour autant l’accuser. Il l’épargne, et de leur union viendra la tribu de Juda, et, à travers elle, la Maison de David. En Egypte, Joseph est apprécié par son maître mais il est également jugé séduisant par l’épouse de celui-ci. Comme il refuse de commettre l’adultère avec elle, elle l’accuse de viol et il est jeté en prison. Dans son cachot, il rencontre deux ministres déchus de Pharaon, qui font des rêves qu’il parvient à déchiffrer. Comme Joseph l’avait prédit, l’un deux retourne bientôt en grâce. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/4373_HUBERMAN.mp4 Illustration : Joseph vendu par ses frères, Constantin Flavitsky  

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  • Vayishla’h ou les angoisses de Jacob – par Jean-Pierre Winter, psychanalyste

    Dans la parasha Vayishla’h, Jacob, de retour de son séjour chez Laban, envoie des messagers auprès de son frère Esaü pour sonder ses intentions ; ils reviennent en lui annonçant que celui-ci vient à sa rencontre à la tête de 400 hommes. Pensant que son frère vient le tuer, Jacob sépare ses biens et sa famille en deux camps, afin qu’en cas d’affrontement, au moins une partie survive. Il prie D.ieu de lui venir en aide et envoie des présents à Esaü. La nuit venue, il rencontre « un homme », avec lequel il lutte jusqu’au matin et qui le blesse, avant de lui annoncer que son nom sera désormais Israël, car il a lutté avec D.ieu et avec les hommes. La rencontre avec Esaü se passe mieux que Jacob ne l’avait anticipé : les deux frères se réconcilient, et chacun s’installe dans un territoire distinct. A Sichem, où Jacob dresse son camp, sa fille Dinah est enlevée par le prince de la ville. Siméon et Lévi persuadent les Sichémites de se circoncire pour que le mariage soit scellé. Profitant des jours de douleur consécutifs à une telle opération, ils entrent dans la ville et en massacrent la population, à la grande fureur de leur père. Jacob retourne à Bethel, où il eut jadis le songe de l’échelle, et il y érige un sanctuaire. D.ieu se manifeste à lui et lui confirme son nouveau statut d’Israël. Peu après, Rachel meurt en donnant naissance à son second fils, Benjamin. Isaac meurt également ; Jacob et Esaü se retrouvent une fois encore pour ensevelir leur père à Hébron. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1701_WINTER.mp4 Illustration : Aliaksei Lepik – Unsplash

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  • Parasha Vayetse : le long chemin vers l’intégrité – par le rabbin Philippe Haddad

    Jacob fuit la colère de son frère Esaü. Il s’arrête en chemin dans un lieu appelé Louz, où lui apparaît en rêve une échelle qui touche les cieux, et que parcourent des anges. Il aperçoit au sommet l’Eternel, qui lui promet de l’accompagner en exil. A son réveil, Jacob dresse une pierre et renomme le lieu Bethel. Jacob parvient à Haran, chez son oncle Laban, où il rencontre sa cousine Rachel, près d’un puits (comme Eliezer, qui avait rencontré Rébecca près d’un puits; mais alors que Rébecca avait donné à boire à Eliezer, c’est Jacob qui fait rouler la pierre du puits pour permettre à Rachel de boire). Jacob accepte de travailler sept ans pour Laban afin d’obtenir la main de Rachel mais après la noce, il se rend compte qu’il a été trompé et qu’il a, sans le savoir, épousé la soeur aînée de Rachel, Léa. Au prix de sept années de labeur supplémentaires, il obtient également Rachel. Mais celle-ci demeure stérile, contrairement à Léa. Les deux femmes donnent chacune à Jacob l’une de leurs servantes comme concubine. Ce n’est qu’après la naissance de dix fils et d’une fille que Jacob a enfin un enfant de Rachel : Joseph. Décidant de rentrer en Canaan, Jacob doit encore échapper à Laban, à qui Rachel a dérobé des idoles. https://www.youtube.com/watch?v=UOVXNkf6bOo Illustration :  Mohamad Babayan – Unsplash

    [suite]
La parasha de la semaine, par Judaïsme en Mouvement

Cours & conférences
  • Hannukah : ce qu’en dit Manitou

    Le Rav Leon Ashkenazi, dit Manitou (1922-1996), est certainement l’un des intellectuels les plus influents dans la pensée juive francophone (et bien au-delà) de la deuxième moitié du XXème siècle. Sa pensée, à la fois profondément traditionnelle et d’une grande originalité, ne s’inscrit réellement dans aucune des grandes tendances du judaïsme contemporain et, à bien des égards, les dépasse toutes. Une partie importante de ses cours a été conservée sous forme d’enregistrements audio, et est conservée et mise à disposition de tous par Akadem. Voici celui qu’il a consacré à Hannukah. Première partie du cours : Deuxième partie du cours : Source : Toumanitou

    […]
  • Comme un air de yeshiva

    Samedi 24 juin à 14h00 à l’IPT, Kehilat Kedem vous propose un rendez-vous exceptionnel, rejoindre et participer à la havrouta (étude entre frères et sœurs dirigée par un rav, celui qui en sait beaucoup) animée en présence par le rabbin, philosophe, talmudiste, linguiste, logo thérapeute, poète, et plus … le professeur Georges Elia Sarfati. Kehilat Kedem vous invite à une expérience inédite, (pour certains), bref à une aventure textuelle, ouverte à tous et … dont l’entrée est libre ! Voilà 3 ans que Georges Elia Sarfati nous accompagne et nous guide dans les méandres de la pensée juive, semaine après semaine, nous étudions les parashyot, tous les 15 jours, nous étudions aussi les textes de la tradition du Musar, tous les 15 jours en alternance (le Musar, c’est l’éthique juive). Nous réfléchissons à la multiplicité des visages du judaïsme, selon les sursauts souvent dramatiques de notre histoire, selon l’avancée des sciences, l’évolution de la société … en nous appuyant sur la pensée d’hommes et de femmes qui dans les ténèbres cherchent la lumière. Ces rendez-vous réguliers, nous les préparons au mieux en étudiant en binôme, mais parfois seul, nous nous cognons aux textes parfois obscurs en première lecture, puis à force de les lire, de chercher et/ou tout simplement de se laisser porter, du sens, ou ce qui nous apparaît comme tel, émerge… mais parfois non. Ne nous laissons pas abattre mais au contraire, battons-nous contre notre sentiment d’errance face à des textes qui nous apparaissent hermétiques ! Tentez l’expérience avec le texte en FJ. Qu’ils nous interpellent ou non, nous savons, à force de pratiquer ces études, que le commentaire de notre « moreh » (notre enseignant) nous réserve un coup de théâtre, parfois même plusieurs. Et nous voilà tous surpris, enchantés, revisitant le monde avec un nouveau regard : quelque chose en nous s’est transformé. Faites l’expérience avec quelques extraits de texte de l’école du rabbi Isaac l’Aveugle ! Soyons nombreux à respirer l’air d’une yeshiva un après-midi de shabbat de juin ! A samedi 14h00 à l’IPT avec le texte et vos commentaires en bandoulière ! Margot Responsable des études à Kehilat Kedem TELECHARGEZ LE TEXTE A ETUDIER ICI

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Culture juive
  • Les Kuki : une communauté juive menacée au Nord-Est de l’Inde

    Au Manipur, Etat de l’Inde frontalier avec la Birmanie, une communauté juive comprenant plusieurs milliers de personnes appartenant à la tribu des Kuki est aujourd’hui prise au milieu de violences inter-ethniques qui sévissent depuis plusieurs mois dans la région. Qui sont les Kuki ? Les Kuki constituent un groupe tribal parlant une langue tibéto-birmane qui réside de part et d’autre des frontières entre l’Inde, la Birmanie et le Bangladesh. Parmi ce groupe, qui a été converti au christianisme introduit par des missionnaires protestants à la fin du XIXe siècle, des revendications d’une origine israélite émergent à partir des années 1950. Les Kuki convertis tissent des liens entre des récits bibliques et leur littérature orale et établissent des parallèles entre des pratiques rituelles décrites dans l’Ancien Testament et celles qu’ils observaient avant leur conversion au christianisme. Persuadés d’être les descendants de Menashe, une tribu perdue d’Israël, certains Kuki se mettent à observer shabbat et à célébrer les fêtes juives à partir des années 1970. Ils entrent également en contact avec d’autres communautés juives en Inde et en Israël. Une tribu pratiquant le judaïsme entre Inde et Israël En 1975, le rabbin israélien Eliyahu Avichail fonde une organisation nommée Amishav (« notre peuple » en hébreu) qui se donne pour mission de retrouver les descendants des tribus perdues d’Israël. Il se rend plusieurs fois en Asie pour rencontrer des communautés juives « perdues » dont il accueille par la suite des représentants en Israël. C’est ainsi qu’en 1981, deux hommes appartenant à des groupes tribaux du nord-est de l’Inde (les Kuki et les Mizo) sont invités à séjourner en Israël pour approfondir leurs connaissances du judaïsme dans des centres d’études de la Torah et du Talmud (yeshivot) et diffuser ensuite ce savoir auprès de leurs communautés respectives en Inde. Depuis la fin des années 1980, près de 5000 Kuki et Mizo qui s’autodésignent par l’expression « Bnei Menashe » (les « descendants de Menashe »), se sont installés en Israël avec l’aide d’ONG dont la mission est de faciliter l’aliyah de juifs « perdus » disséminés à travers le monde. En Inde, environ le même nombre de Bnei Menashe attendent avec impatience de les rejoindre. Au Manipur comme au Mizoram, ils pratiquent le judaïsme orthodoxe dans leurs synagogues et certains d’entre eux apprennent l’hébreu. Des synagogues brûlées et des milliers de personnes déplacées Mais au Manipur, l’existence de cette communauté juive est aujourd’hui menacée. A la suite d’une manifestation organisée en mai dernier par les populations tribales de la région, des violences interethniques ont éclaté entre les Kuki et les Meitei, groupe majoritaire numériquement et dominant politiquement au Manipur. Des villages entiers ont été brûlés et de nombreux lieux de culte – églises et synagogues – n’ont pas été épargnés. Sajal, village kuki de 350 habitants dont la majorité pratiquent le judaïsme, a ainsi été entièrement rasé. La synagogue et la Torah de la communauté ont été réduites en cendres. Les villageois ont été contraints de fuir dans la jungle avant de trouver refuge dans un camp militaire. Depuis le début du conflit, de nombreuses personnes ont été tuées, mutilées, ou violées, et on compte actuellement près de 60.000 personnes déplacées. Certaines ont trouvé refuge dans des camps sous protection militaire, d’autres ont fui dans les Etats voisins. Plus de 10.000 Kuki ont trouvé refuge au Mizoram, Etat dominé par l’ethnie des Mizo qui accueille également de nombreux réfugiés politiques des tribus Chin et Kuki fuyant les violences exercées à leur encontre en Birmanie et au Bangladesh. Des Mizo pratiquant le judaïsme ont ainsi accueilli de nombreux Kuki ces derniers mois. Au Manipur comme au Mizoram, ces personnes déplacées vivent dans des conditions très précaires, et ont besoin d’une aide d’urgence, incluant en particulier des distributions de nourriture et des soins médicaux. Si vous souhaitez agir, vous pouvez adresser vos dons à Degel Menashe, une ONG israélienne fondée par des Kuki juifs en 2019, qui vient en aide aux familles kuki du Manipur touchées par les violences interethniques. Mayan Kahn >> LE SITE DE DEGEL MENASHE

    [suite]

Témoignages
  • L’une des fondatrices de Women Wage Peace otage à Gaza

    Vivian Silver, qui fait partie des membres fondatrices de Women Wage Peace, est actuellement sans doute retenue comme otage à Gaza. Ci-dessous : le communiqué (en anglais) de Women Wage Peace. The broad and lingering smile, the determined voice and deep laugh, the clarity of purpose – even if you’ve only seen our beloved Vivian Silver at a distance, you surely know who she is and that she has devoted her life to co-existence and women’s empowerment. Speaking to the broadcaster Al Jazeera in Oct 2017 during our Journey to Peace, Vivian said, “We must reach a political agreement. We must change the paradigm that we’ve been taught for seven decades now, where we’ve been told that only war will bring peace. We don’t believe that anymore. It’s been proven that it’s not true.” Vivian emigrated to Israel from Canada as a young woman 50 years ago. She quickly became a cornerstone of our movement after retiring as Executive Director of the Negev Institute for Strategies of Peace and Development (NISPED) and as Co-Director, with Amal Elsana Alh’jooj, of the Arab Jewish Center for Empowerment, Equality, and Cooperation (AJEEC). We know from the last WhatsApp message she was able to send this past Saturday morning, Oct. 7, 2023, that Hamas militants had entered her home in Kibbutz Be’eri on the Gaza border and that she was hiding in her safe room behind a door. We are also deeply concerned about Ditza Heiman, 84, from Kibbutz Nir Oz, who repeatedly called for help and no one answered. Ditza is the mother of long time WWP member Neta Heiman-Mina. Like Vivian and Ditza there are dozens of women, men, girls and boys, babies and elders. We call on all those who can act and impact this dire situation: keep Vivian, Ditza, and all other hostages safe and return them home now! Listen to Vivian Silver talking about Women, Peace and Security, at the ALLMEP annual conference May 31, 2022.

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