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Étiquette : Antisémitisme

Home / Antisémitisme
30janvier
2023

Antisémitisme en France et dans le monde : les chiffres 2022

30/01/2023
admin
Dernières nouvelles
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Fin janvier 2023, sont parus plusieurs rapports concernant l’évolution de l’antisémitisme (non en tant que sentiment ou opinion, mais bien en tant qu’acte), à la fois en France et dans le monde.

Antisémitisme en France

Pour ce qui concerne la France, les données proviennent du CPCJ et du Ministère de l’Intérieur. Elles semblent indiquer, pour 2022, une baisse des actes antisémites sur le territoire français (436 actes recensés en 2022, soit 26% de moins que l’année précédente). Il y aurait de quoi se réjouir si l’on était certain que cette baisse est réelle. Car ce qui est mesuré ici, ce sont uniquement les actes antisémites recensés par le Ministère de l’Intérieur. Autrement dit : ceux qui ont fait l’objet d’une plainte. Tous les autres, et ils sont nombreux, passent sous le radar. Combien ? Impossible à dire. Beaucoup de victimes, confrontées à un sentiment d’abandon par l’Etat et par la Justice, renoncent en effet à porter plainte pour les cas qui ne leur semblent pas pouvoir déboucher sur une condamnation des coupables. Aussi est-il utile de rappeler qu’il est impératif de porter plainte en tous les cas : aux yeux de l’administration française, si ça n’est pas dans les statistiques officielles, ça n’existe pas. On ne porte donc pas plainte que pour soi : on porte plainte pour que l’acte soit enregistré et qu’il entre dans le champ de connaissance de l’Etat.

Il faut ajouter à cela un autre fait : tous les actes de délinquance ou d’agression qui ciblent des personnes juives ne sont pas antisémites. Les Juifs sont victimes de la violence quotidienne, au même titre que tous les autres Français. Aussi le Ministère peut-il parfois se montrer prudent (certains diront peut-être frileux) dans la qualification d’un acte antisémite : les chiffres 2022 ne concernent donc que les actes pour lesquels la motivation antisémite ne fait aucun doute ou a été exprimée de manière explicite.

Éléments qui ont de quoi inquiéter : si les Juifs ne représentent, en gros, qu’1% de la population française, ils sont visés par 61% des actes expressément anti-religieux portant atteinte aux personnes. La majorité des actes antisémites contre des personnes sont des insultes, des propos menaçants ou des gestes provocateurs; mais près de 10% des actes antisémites sont des agressions physiques violentes (soit une quarantaine en 2022 : en moyenne, trois à quatre fois par mois en France) et une agression physique de ce type sur huit est commise avec une arme. On notera également pour 2022 un homicide au caractère antisémite établi : celui de René Hadjadj (זיכרונו לברכה); 89 ans, assassiné par défenestration par son voisin en mai 2022. Ce qui porte à 13 le nombre d’années, depuis 2000, durant lesquelles la France a vécu au moins un homicide antisémite.

Il est également à noter que la majorité des actes antisémites a lieu hors de la sphère publique : non dans la rue, mais dans la résidence, sur le lieu de travail ou autre. Il s’agit de harcèlement, de brimades, d’inscriptions menaçantes, de courriers anonymes … autant d’actes qu’il n’est pas toujours facile de qualifier, contre lesquels le dépôt de plainte n’est pas forcément efficace mais qui peuvent provoquer un sentiment d’abandon et de désarroi important chez les victimes, surtout les plus âgées. Face à de tels actes, il est important que les communautés se mobilisent pour apporter un soutien, y compris psychologique, à leurs membres les plus vulnérables. Si vous avez connaissance d’une situation de ce type, contactez immédiatement les autorités, mais aussi la synagogue : s’il est possible de faire quelque chose pour la victime, de l’aider ou de la soutenir, nous nous y emploierons.

Antisémitisme dans le monde

L’Organisation Sioniste Mondiale a elle aussi publié récemment son rapport pour 2022. La France semble s’inscrire dans un mouvement d’ensemble, puisque là encore, on constate un léger tassement des actes rapportés, en comparaison avec 2021. Une tendance dont on peut se réjouir mais qui ne veut rien dire tant qu’elle n’est pas confirmée plusieurs années d’affilée. Il faut ajouter que cette baisse est pour l’instant une exception : au cours des dix dernières années, la tendance était plutôt à une légère hausse. Il faudra donc attendre pour savoir si on a affaire à un simple « accident de parcours » dans un schéma général de hausse des actes antisémites ou si l’on peut espérer une baisse sensible et durable.

Au total, ce sont tout de même dix incidents antisémites qui sont signalés chaque jour dans le monde (et encore … uniquement dans les pays qui permettent le signalement de ce genre de plainte et reconnaissent une spécificité à la violence antisémite, ce qui est loin d’être le cas partout). On peut noter, avec le conflit en Ukraine, la recrudescence de théories du complot juif, ainsi que d’appels au boycott d’Israël, de la part d’organisations dont, bien souvent, l’antisionisme de façade cache mal un antisémitisme profond.

En termes de répartition : 46% des incidents antisémites ont eu lieu en Europe, contre 39% en Amérique du Nord, alors qu’il y a davantage de Juifs dans les seuls Etats-Unis que dans l’ensemble de l’Europe (pour rappel : on estime qu’il y aurait environ 6.5 millions de Juifs aux Amériques, dont 5.7 millions aux Etats-Unis; en Europe, la population juive, même élargie au maximum en incluant les personnes d’ascendance juive mais sans rapport avec le judaïsme depuis plusieurs générations, ne dépasse pas 1.2 millions, dont la moitié en France). La propagande occupe 39% des actes antisémites, le vandalisme 28%, les violences physiques 14%, les violences verbales 11% et la délégitimation 7%. Ces chiffres sont relativement en cohérence avec ceux concernant la France, qui ne se démarque donc pas particulièrement à ce niveau.

Le rapport de l’OSM comprend également quelques chiffres concernant non l’antisémitisme déclaré, mais l’antisémitisme vécu et perçu, au regard d’enquêtes menées auprès de la population juive : ainsi, en France

  • 74% des Juifs interrogés disent avoir été victimes d’actes antisémites au moins une fois dans leur vie;
  • 37% des Juifs interrogés s’estiment menacés en raison de leur judaïté;
  • 41% des Juifs interrogés disent que la raison pour laquelle ils ne mettent pas de mezouza à leur porte est qu’ils ne souhaitent pas être identifiés comme Juifs par leurs voisins;
  • 80% des Juifs interrogés qui déclarent avoir été victimes d’un acte antisémite disent ne pas voir porté plainte

Un point positif

D’autre part, il est intéressant de constater, dans l’enquête de l’OSM, que parmi les Français non-juifs interrogés, 73% estiment que l’antisémitisme est un problème pour l’ensemble de la société. C’est là un point dont on peut se réjouir : une vaste majorité de nos concitoyens n’est pas antisémite. Les actes antisémites sont le fait d’une minorité de personnes, au sein de la minorité constituée par les antisémites d’opinion (antisémites avoués, antisionistes réels ou prétendus, judéophobes…). Ils en viennent cependant à constituer une forme d’antisémitisme quotidien, qui dans certaines zones est entré dans les mœurs. Et certaines idées négationnistes entrent peu à peu, notamment par le biais des médias sociaux, dans l’esprit des plus jeunes.

Illustration : Alejo Reinoso – Unsplash

Antisémitisme
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25janvier
2023

Enquête européenne sur l’antisémitisme

25/01/2023
admin
A la Une, Dernières nouvelles, Témoignages
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L’enquête la plus complète qui existe sur les perceptions et expériences des Juifs de l’antisémitisme dans l’Union Européenne est aujourd’hui ouverte à la participation sur www.eujews.eu

Nous vous encourageons vivement à participer à cette enquête qui est ouverte à toutes les personnes de 16 ans et plus qui se considèrent juives.

L’enquête de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) collectera des données dans 13 États membres de l’Union Européenne. Les conclusions aideront les autorités nationales et les institutions européennes dans leurs efforts pour mieux protéger les droits fondamentaux de Juifs, combattre l’antisémitisme et favoriser la vie juive en Europe.

Rendez-vous sur www.eujews.eu dès maintenant pour en savoir plus sur l’enquête et y participer. L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne et ses partenaires garantissent le respect des règles de protection de toutes les données durant la collecte et l’analyse.

Merci de partager le lien de cette enquête avec votre famille et vos connaissances – en particulier avec les personnes qui n’appartiennent à aucune organisation juive afin de garantir la participation la plus large possible.

Antisémitisme
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17janvier
2023

Les penchants criminels de l’Europe démocratique, par Jean-Claude Milner : une réflexion sur l’antisémitisme européen

17/01/2023
admin
Culture
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Le moins que l’on puisse dire de cet essai de Jean-Claude Milner, publié en 2003, est qu’il a bien vieilli : vingt ans après sa publication, la clarté de sa pensée et la qualité de l’analyse n’ont pas pris une ride. Mieux encore : il a un indéniable aspect prophétique.

Dans ce livre court mais très dense, Jean-Claude Milner, en convoquant l’appareil intellectuel de Lacan et celui de Levinas, se propose d’analyser et de mettre en valeur ce qui, dans la pensée hitlérienne, a de fondamentalement européen, et à quel point, si l’Europe démocratique d’après 1945 a dénoncé les méthodes du Troisième Reich, elle reste profondément marquée, dans son idéologie et son logiciel d’approche politique du monde, par des logiques sinon identiques, du moins similaires. Logiques qui, in fine, ne peuvent qu’arriver en contradiction avec certains éléments de la pensée juive, et selon lesquelles le nom juif est défini comme un problème en Europe.

Pensée de la limite (il y a ce que l’on peut faire et ce que l’on ne peut pas faire, ce qui est souhaitable et relève de la mitzvah et ce qui n’en relève pas…) contre pensée de l’illimité ; pensée catégorielle (Juifs et non-Juifs, hommes et femmes, parents et enfants…) contre pensée de la négation radicale des catégories et des identités fixes ; pensée de la responsabilité individuelle et collective contre pensée de la toute-puissance du politique (à l’égard duquel le logiciel moderne considère que la définition d’un problème existant dans la société et la nécessité, pour le politique, de résoudre ce problème, à l’aide d’une solution aussi complète et définitive – donc finale – que possible, constituent une seule et même chose) ; renvoi à l’introspection et à la responsabilité personnelle contre mythe d’une solution technique à tout problème défini ; prééminence de l’étude et de la transmission d’une culture et d’une réflexion propres contre fantasme d’une culture universalisée, indifférenciée et destinée à tous, c’est-à-dire à personne en particulier ; pensée de l’Histoire sur un mode hérité de Thucydide contre pensée de la fin de l’Histoire et de l’extension infinie d’un présent éternel … les points d’achoppement sont nombreux. A bien des égards, la pensée juive, qui a conservé bien des aspects des logiciels européens classiques, est semblable à une mauvaise conscience de la pensée moderne, en cela qu’elle illustre et met en évidence tout ce à quoi l’Occident a, conceptuellement parlant, renoncé.

La modernité ne fait pas de différence entre affirmation de soi et négation de l’autre, renvoyée à une haine sans contour précis mais néanmoins insupportable ; et puisque la haine est odieuse, l’affirmation de soi le devient. Par ricochet, l’affirmation du nom et de l’identité juive devient insupportable à la pensée européenne moderne et post-moderne. Le Juif, ainsi, devient hideux et odieux et le logiciel européen ne l’aime que dans deux cas précis : quand il se trouve totalement assimilé et que son judaïsme n’est plus qu’un vague vernis, une sorte de coquetterie biographique sans conséquence aucune sur son comportement réel, un petit côté folklorique se limitant à un accent ou à quelques recettes de cuisine ; ou quand le Juif est à plaindre, victime des persécutions soviétiques ou de la Shoah, auquel cas on peut le pleurer et déplorer sa mort, pour tirer de cette déploration un sentiment de vertu personnelle. Ce qui relie ces deux idées est simple : dans un cas comme dans l’autre, ce Juif si sympathique n’est plus réellement Juif, qu’il ait renoncé à toute pratique et toute étude ou qu’il soit tout bonnement mort. Renoncer à sa vie ou renoncer à son identité : telles sont les alternatives posées par cette pensée de l’illimité, pensée totale et parfois totalitaire qui n’avoue pas son nom.

Si rien n’oblige le lecteur à suivre Jean-Claude Milner dans chacune de ses conclusions, force est de constater que le raisonnement est brillant, les concepts convaincants et l’ensemble passionnant. Une lecture profonde, et intellectuellement très stimulante.

Les penchants criminels de l’Europe démocratique
Jean-Claude Milner

Editions Verdier, 2003

Illustration : Charl Folscher – Unsplash

AntisémitismePhilosophie
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29juillet
2022

Actualité JEM – Lettre ouverte à Messieurs Olivier Faure et Julien Bayou.

29/07/2022
admin
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Lettre ouverte à Messieurs Olivier Faure et Julien Bayou.

Vous êtes tous les deux des chefs de partis qui avez gouverné à plusieurs reprises la France au cours de ces 25 dernières années et tous deux fondateurs et dirigeants de la coalition intitulée NUPES.

Au nom de Judaïsme En Mouvement nous souhaiterions connaître et partager avec nos 12 000 adhérents et sympathisants votre avis concernant l’initiative parlementaire prise par 38 de vos collègues députés membres de la NUPES qui accuse Israël d’être un régime d’apartheid.

Ce terme qui renvoie à l’odieux système politique et juridique qui sévissait en Afrique du Sud est-il vraiment celui que vous considérez s’appliquer à Israël ?

Quelle est très précisément votre position de chef de parti qui engage le PS et EELV sur ce texte qui travestit l’histoire et la réalité d’Israël pour en faire une nouvelle fois le bouc émissaire des Nations, fidèle en cela au vieil antisémitisme de l’extrême gauche ? Il nous semble nécessaire et urgent que vous éclairiez l’ensemble de nos compatriotes.

Eu égard à la gravité de cette résolution, nous sommes nombreuses et nombreux à attendre votre réponse.
Nous vous transmettons nos plus républicaines salutations.

 

Gad Weil et Jean-François Bensahel
Co-Présidents de Judaïsme En Mouvement

Signez la pétition ici ! 

NUPES accuse Israël de régime d’apartheid !

Antisémitisme
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  • Shana tova !

    Shana tova ! L’été s’est achevé, et une nouvelle année liturgique débute. Nous venons de célébrer ensemble Roch haShana et Yom Kippur et, avant d’aller plus loin, je tiens tout d’abord, à renouveler mes remerciements à l’égard de tous ceux qui ont permis le succès de ces journées si particulières. Les rabbins Ann-Gaëlle Attias et Haïm Cipriani, bien entendu, mais aussi toutes les personnes qui se sont mobilisées et nous ont permis de faire en sorte que tout se déroule au mieux. Merci aussi, tout simplement, à tous ceux qui ont été présents pour partager ces moments avec nous et ont témoigné, par le simple fait d’être là, et d’être là en nombre, de la vigueur de notre communauté et, plus généralement, du judaïsme libéral en Occitanie. https://www.youtube.com/watch?v=6ZLq_JB8H44&ab_channel=doriadar Nous avons repris le rythme hebdomadaire des offices et nous nous préparons à la célébration de Sukkot et de Simhat Torah. Pour ne pas oublier ceux de nos membres qui vivent isolés, sont trop loin ou pour qui il est trop difficile de se déplacer chaque semaine, nous reprendrons aussi dans les semaines qui viennent les occasionnels offices en ligne, à raison d’une fois par mois environ. Les dates seront publiées prochainement sur le site. Nos autres activités et enseignements ont repris ou vont reprendre peu à peu : certains rapidement, d’autres après la fin des fêtes de Tishri Même pour les activités n’ayant pas encore commencé, j’encourage chacun à s’inscrire ou, a minima, à faire connaître son intérêt : cela nous permet de constituer les groupes et de nous organiser les choses. Yom Kippur n’est pas seulement une date, pas seulement une fête comme les autres. C’est une confrontation à soi-même difficile, profonde, parfois douloureuse mais également fertile et annonciatrice de renouveau. C’est un moment où, en tant qu’individu comme en tant que communauté, on s’interroge, entre autres choses, sur son identité et son devenir : corps vivant, Kehilat Kedem ne se construit qu’avec ce que nous lui apportons, tous et chacun. Chaque année qui passe voit notre communauté évoluer, mûrir, grandir. Elle a besoin de présence, d’énergie, de bonnes idées, de bonnes volontés et de toutes les formes de contribution. Ce moment-charnière me semble donc approprié pour encourager chacun à réfléchir au rôle qu’il entend tenir au sein de la synagogue Kehilat Kedem. Il n’y a pas de mauvaise réponse à cette question, ni, d’ailleurs, de réponse définitive; mais l’an prochain, et dans les années qui suivront, notre communauté ressemblera très exactement à ce que nous en auront fait. C’est donc à chaque membre de proposer et de porter les évolutions qu’il souhaiterait voir advenir. Il n’y a pas de contribution mineure à la vie de la communauté : pour ceux qui n’ont la possibilité d’être présents qu’à petites touches, il y a bien des manières d’être impliqué néanmoins : préparer les hallot avant un office, héberger une personne pour les fêtes, faire l’effort de venir un jour où on n’en avait pas spécialement envie pour permettre qu’un minian soit réuni, participer à l’accueil et à l’intégration des nouveaux membres, assurer du lien social … tous ces petits gestes qui contribuent à tisser nos liens et à renforcer notre synagogue, et tous sont précieux. C’est ce type d’implication qui nous a permis de maintenir et de faire croître notre communauté au cours de la dernière décennie ; et je sais pouvoir compter sur vous, sur nous tous, pour que cet engagement se poursuive (et, je l’espère, s’amplifie), dans cette nouvelle année 5784. Après tout cela, me reste encore à vous dire le plaisir que j’ai à tous vous retrouver en cette fin d’été. C’est chaque année pour moi une joie très profonde que de retrouver notre synagogue pour une nouvelle année liturgique. Non seulement pour les fêtes, mais aussi pour reprendre et recommencer ensemble les cycles de lecture, interroger ensemble, questionner ensemble, jeter un œil nouveau sur les textes et sur le monde. Non pas uniquement dans le cadre, riche mais parfois aride, de l’étude personnelle, mais aussi dans celui du partage et de la multiplicité des visions singulières. Lorsque j’ai rejoint notre communauté, il y a de cela près de dix ans, je ne me doutais pas de tout ce qu’elle m’apporterait, ni de la place qu’elle serait amenée à occuper dans mon existence. La servir aujourd’hui, c’est tenter de lui rendre un peu de ce qu’elle m’a donné. Malgré l’aspect prenant, fatigant, parfois stressant de la tâche, c’est un honneur et un plaisir. Merci à vous, donc, d’être là ou d’arriver, de constituer ce « nous » qui est et fait Kehilat Kedem et que, d’année en année, nous continuons à construire et à découvrir.   Julien Taillandier Président de Kehilat Kedem   Photo de Esse Chua sur Unsplash

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Parasha & Hatftarah
  • Shabbat Sukkot : rétablir l’alliance divine – par le rabbin Floriane Chinsky

    Le shabbat Sukkot est pour bientôt. Et c’est l’occasion de se pencher sur le sens et la signification de cette étrange fête… https://www.youtube.com/watch?v=-sgK-uGlmb0&ab_channel=Juda%C3%AFsmeEnMouvement Photo de Andrew Ridley sur Unsplash

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  • Parasha Haazinou : l’Alliance, condition de l’éternité – par Floriane Chinsky

    Avant-dernière section de lecture de la Torah, la parasha Haazinou nous présente Moïse qui, dans un long poème, s’adresse aux cieux et à la terre pour les prendre à témoin de la justice divine. Il encourage le Peuple à se souvenir des bienfaits de l’Eternel et de s’en montrer reconnaissant, tout en rappelant les malédictions qui s’abattraient sur les transgresseurs. Il fait plusieurs allusions à la fin des temps et met en place une perspective eschatologique. Puis D.ieu lui ordonne de gravir le mont Nébo, où il doit mourir. https://www.youtube.com/watch?v=QdFfNznV72k&ab_channel=Juda%C3%AFsmeEnMouvement Illustration : Sam Schooler – Unsplash

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  • Parasha Nitzavim : l’Homme, partenaire du Divin – par Delphine Horvilleur

    Dans la parasha Nitzavim, Moïse parle aux Israélites : il renouvelle l’Alliance, tout en promettant à ceux qui violeraient le pacte un destin semblable à celui de Sodome et Gomorrhe. Mais il promet également que même les exils auront une fin et il dessine une perspective eschatologique, dans laquelle D.ieu ramènera son peuple vers la Terre Promise et la joie. Il affirme que la Torah n’est ni dans les cieux, ni dans la mer mais qu’elle peut être accomplie sur la terre. L’Homme est libre de choisir le bien ou le mal, la vie ou la mort. Mais il se doit de choisir la vie. https://www.youtube.com/watch?v=zyaPisfPNJQ Illustration : Rodrigo Rodriguez – Unsplash

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La parasha de la semaine, par Judaïsme en Mouvement

Cours & conférences
  • Comme un air de yeshiva

    Samedi 24 juin à 14h00 à l’IPT, Kehilat Kedem vous propose un rendez-vous exceptionnel, rejoindre et participer à la havrouta (étude entre frères et sœurs dirigée par un rav, celui qui en sait beaucoup) animée en présence par le rabbin, philosophe, talmudiste, linguiste, logo thérapeute, poète, et plus … le professeur Georges Elia Sarfati. Kehilat Kedem vous invite à une expérience inédite, (pour certains), bref à une aventure textuelle, ouverte à tous et … dont l’entrée est libre ! Voilà 3 ans que Georges Elia Sarfati nous accompagne et nous guide dans les méandres de la pensée juive, semaine après semaine, nous étudions les parashyot, tous les 15 jours, nous étudions aussi les textes de la tradition du Musar, tous les 15 jours en alternance (le Musar, c’est l’éthique juive). Nous réfléchissons à la multiplicité des visages du judaïsme, selon les sursauts souvent dramatiques de notre histoire, selon l’avancée des sciences, l’évolution de la société … en nous appuyant sur la pensée d’hommes et de femmes qui dans les ténèbres cherchent la lumière. Ces rendez-vous réguliers, nous les préparons au mieux en étudiant en binôme, mais parfois seul, nous nous cognons aux textes parfois obscurs en première lecture, puis à force de les lire, de chercher et/ou tout simplement de se laisser porter, du sens, ou ce qui nous apparaît comme tel, émerge… mais parfois non. Ne nous laissons pas abattre mais au contraire, battons-nous contre notre sentiment d’errance face à des textes qui nous apparaissent hermétiques ! Tentez l’expérience avec le texte en FJ. Qu’ils nous interpellent ou non, nous savons, à force de pratiquer ces études, que le commentaire de notre « moreh » (notre enseignant) nous réserve un coup de théâtre, parfois même plusieurs. Et nous voilà tous surpris, enchantés, revisitant le monde avec un nouveau regard : quelque chose en nous s’est transformé. Faites l’expérience avec quelques extraits de texte de l’école du rabbi Isaac l’Aveugle ! Soyons nombreux à respirer l’air d’une yeshiva un après-midi de shabbat de juin ! A samedi 14h00 à l’IPT avec le texte et vos commentaires en bandoulière ! Margot Responsable des études à Kehilat Kedem TELECHARGEZ LE TEXTE A ETUDIER ICI

    […]
  • La Tsedaka : charité ou justice ? Par David Saada

    La Tsedaka est l’un des piliers essentiels du judaïsme. On traduit généralement ce mot par charité. Et on se trompe. Car Tsedaka signifie justice, et ne relève pas du bon vouloir, ni de la vertu, de celui qui la pratique : il s’agit d’un devoir, d’une obligation bornée par des minima, mais également des maxima dans le commandement de donner. Elle est indépendante de la vertu ou de l’absence de vertu du receveur, mais également indépendante des revenus du donneur : le plus pauvre lui-même doit également, à la hauteur de ses moyens, pratique la Tsedaka. De plus, la Tsedaka n’implique aucune espérance de gratitude, ni de reconnaissance. David Saada présente ici ce concept-clef du judaïsme. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/2261_SAADA.mp4 Illustration : Priscilla Du Preez – Unsplash

    […]
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Culture juive
  • Les Kuki : une communauté juive menacée au Nord-Est de l’Inde

    Au Manipur, Etat de l’Inde frontalier avec la Birmanie, une communauté juive comprenant plusieurs milliers de personnes appartenant à la tribu des Kuki est aujourd’hui prise au milieu de violences inter-ethniques qui sévissent depuis plusieurs mois dans la région. Qui sont les Kuki ? Les Kuki constituent un groupe tribal parlant une langue tibéto-birmane qui réside de part et d’autre des frontières entre l’Inde, la Birmanie et le Bangladesh. Parmi ce groupe, qui a été converti au christianisme introduit par des missionnaires protestants à la fin du XIXe siècle, des revendications d’une origine israélite émergent à partir des années 1950. Les Kuki convertis tissent des liens entre des récits bibliques et leur littérature orale et établissent des parallèles entre des pratiques rituelles décrites dans l’Ancien Testament et celles qu’ils observaient avant leur conversion au christianisme. Persuadés d’être les descendants de Menashe, une tribu perdue d’Israël, certains Kuki se mettent à observer shabbat et à célébrer les fêtes juives à partir des années 1970. Ils entrent également en contact avec d’autres communautés juives en Inde et en Israël. Une tribu pratiquant le judaïsme entre Inde et Israël En 1975, le rabbin israélien Eliyahu Avichail fonde une organisation nommée Amishav (« notre peuple » en hébreu) qui se donne pour mission de retrouver les descendants des tribus perdues d’Israël. Il se rend plusieurs fois en Asie pour rencontrer des communautés juives « perdues » dont il accueille par la suite des représentants en Israël. C’est ainsi qu’en 1981, deux hommes appartenant à des groupes tribaux du nord-est de l’Inde (les Kuki et les Mizo) sont invités à séjourner en Israël pour approfondir leurs connaissances du judaïsme dans des centres d’études de la Torah et du Talmud (yeshivot) et diffuser ensuite ce savoir auprès de leurs communautés respectives en Inde. Depuis la fin des années 1980, près de 5000 Kuki et Mizo qui s’autodésignent par l’expression « Bnei Menashe » (les « descendants de Menashe »), se sont installés en Israël avec l’aide d’ONG dont la mission est de faciliter l’aliyah de juifs « perdus » disséminés à travers le monde. En Inde, environ le même nombre de Bnei Menashe attendent avec impatience de les rejoindre. Au Manipur comme au Mizoram, ils pratiquent le judaïsme orthodoxe dans leurs synagogues et certains d’entre eux apprennent l’hébreu. Des synagogues brûlées et des milliers de personnes déplacées Mais au Manipur, l’existence de cette communauté juive est aujourd’hui menacée. A la suite d’une manifestation organisée en mai dernier par les populations tribales de la région, des violences interethniques ont éclaté entre les Kuki et les Meitei, groupe majoritaire numériquement et dominant politiquement au Manipur. Des villages entiers ont été brûlés et de nombreux lieux de culte – églises et synagogues – n’ont pas été épargnés. Sajal, village kuki de 350 habitants dont la majorité pratiquent le judaïsme, a ainsi été entièrement rasé. La synagogue et la Torah de la communauté ont été réduites en cendres. Les villageois ont été contraints de fuir dans la jungle avant de trouver refuge dans un camp militaire. Depuis le début du conflit, de nombreuses personnes ont été tuées, mutilées, ou violées, et on compte actuellement près de 60.000 personnes déplacées. Certaines ont trouvé refuge dans des camps sous protection militaire, d’autres ont fui dans les Etats voisins. Plus de 10.000 Kuki ont trouvé refuge au Mizoram, Etat dominé par l’ethnie des Mizo qui accueille également de nombreux réfugiés politiques des tribus Chin et Kuki fuyant les violences exercées à leur encontre en Birmanie et au Bangladesh. Des Mizo pratiquant le judaïsme ont ainsi accueilli de nombreux Kuki ces derniers mois. Au Manipur comme au Mizoram, ces personnes déplacées vivent dans des conditions très précaires, et ont besoin d’une aide d’urgence, incluant en particulier des distributions de nourriture et des soins médicaux. Si vous souhaitez agir, vous pouvez adresser vos dons à Degel Menashe, une ONG israélienne fondée par des Kuki juifs en 2019, qui vient en aide aux familles kuki du Manipur touchées par les violences interethniques. Sarah Combe et Mayan Kahn >> LE SITE DE DEGEL MENASHE

    [suite]

Témoignages
  • Se souvenir de Sam : histoire, identité et mémoire

    Sam Mandel, de son véritable nom Samuel Mandelbaum, peintre juif déporté à Auschwitz en 1944, ayant survécu à la Shoah et vécu ensuite une vie complexe et multiple, s’est suicidé en 1988. On ne lui connait pas d’enfant. Ce n’est donc pas un membre de sa famille, mais plutôt le petit-fils de l’une de ses amies qui, dans cette série de reportages, tente de comprendre quelle a été la vie de Sam. Se souvenir de Sam est un véritable bijou de radiophonie : huit émissions, d’une demi-heure chacune, explorant les mille facettes d’un individu singulier : des milieux intellectuels et artistiques juifs de Montparnasse dans les années 1930 à la résistance trotskyste, du mouvement des auberges de jeunesse aux expériences psychédéliques, du cinéma de série B au compagnonnage dans le groupe Socialisme ou barbarie. Avec, surtout, l’insupportable culpabilité du survivant, le traumatisme, d’abord nié, qui n’en finit pas de revenir sous diverses formes. L’histoire de Sam, c’est aussi un portrait d’une certaine histoire des Juifs français ou, à tout le moins, d’une partie d’entre eux. A déguster et à partager. Liens vers les épisodes : Episode 1 : la pochette rouge Episode 2 : Ephraïm et Rivke Episode 3 : Auschwitz Episode 4 : Marie Rose Episode 5 : Jean Rondeaux Episode 6 : Auberges de jeunesse Episode 7 : Fragments d’une oeuvre Episode 8 : Disparaitre

    [suite]
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