Questions générales
Il vous suffit de nous contacter. Nous pourrons en parler tout simplement, sans aucune obligation, et surtout sans aucune tentative de vous convaincre de quoi que ce soit. Vous pourrez aussi assister à des offices, ou encore à des études, pour vous rendre compte de ce à quoi ça ressemble en réalité.
Kehilat Kedem est une synagogue et une communauté juive libérale, se situant à Montpellier, dans le sud de la France. Kehilat Kedem appartient au mouvement juif progressiste mondial, ainsi qu’à Judaïsme en Mouvement.
Pour beaucoup de personnes extérieures au monde juif, Delphine Horvilleur, du fait de son exposition médiatique, est une figure connue … sans que l’on réalise parfois qu’elle appartient au judaïsme libéral, et non au judaïsme consistorien. Mais c’est, au fond, sans importance : Delphine Horvilleur contribue très largement à la diffusion des thèses du judaïsme libéral et c’est, à nos yeux, ce qui est l’essentiel. Le rapport entre elle et Kehilat Kedem est simple : Delphine Horvilleur est rabbin du mouvement Judaïsme en Mouvement, auquel Kehilat Kedem appartient. Nous rapportons régulièrement ses interventions et la recevons pour des Ateliers Tenoua’h à Montpellier. Mais nous accueillons également d’autres rabbins, hommes et femmes, appartenant au même mouvement et qui, s’ils sont moins médiatisés, ne sont pas moins intéressants pour autant.
Questions sur le judaïsme
On dit Monsieur ou Madame, et si on le ou la connait bien, on utilise son prénom. On tutoie ou on vouvoie, selon le niveau de proximité. Bref : on est naturel et poli. On peut aussi dire rav ou rabbi, qui sont des marques de respect spécifiques; mais ce sont des termes qu’on s’attend plutôt à entendre d’un Juif. Si vous ne l’êtes pas, vous n’avez aucune obligation au-delà de la politesse commune, que vous devez de toute façon à tous et à chacun.
Il vous suffit de nous contacter. Nous pourrons en parler tout simplement, sans aucune obligation, et surtout sans aucune tentative de vous convaincre de quoi que ce soit. Vous pourrez aussi assister à des offices, ou encore à des études, pour vous rendre compte de ce à quoi ça ressemble en réalité.
Contactez-nous. Nous pourrons en parler sans problème. Vous pourrez vous renseigner, participer à des enseignements, assister à des offices, rencontrer des membres de la communauté … bref, vous pourrez vous faire votre propre idée, et décider ensuite par vous-même, en votre âme et conscience, si votre judaïté est importante pour vous, et ce que vous souhaitez en faire.
C’est faux. Il est fréquent, chez ceux qui ne connaissent pas le judaïsme, d’avoir l’image du Juif à la Rabbi Jacob. Les personnes de ce type existent, bien entendu, mais elles ne représentent qu’une petite minorité, et ce sont plutôt elles qui sont une exception. En réalité, le judaïsme réformé constitue le courant majoritaire au sein du judaïsme mondial.
Oui, les Juifs libéraux respectent la kasherout. En fait, ils en ont même souvent une pratique plus exigeante que dans d’autres communautés ou tendances du judaïsme : en effet, notre conception du rapport à la Loi juive nous oblige à nous interroger en permanence sur sa signification et sa portée, et nous encourage à y intégrer les enjeux du temps où nous vivons. Le résultat dépend bien entendu de la conscience de chacun mais il est fréquent, chez les Juifs libéraux, d’ajouter des impératifs écologiques aux règles de la kasherout.
Tout dépend de quel judaïsme on parle. Le judaïsme orthodoxe et/ou traditionnel rejette non seulement l’homosexualité en tant que pratique, mais également les homosexuels en tant que personnes. Au sein du mouvement juif libéral, dans lequel s’inscrit Kehilat Kedem, ça n’est pas le cas. Nos synagogues sont ouvertes à tous, sans discrimination.
La réponse, plus complète, du rabbin Delphine Horvilleur à cette question :
Pour beaucoup de personnes extérieures au monde juif, Delphine Horvilleur, du fait de son exposition médiatique, est une figure connue … sans que l’on réalise parfois qu’elle appartient au judaïsme libéral, et non au judaïsme consistorien. Mais c’est, au fond, sans importance : Delphine Horvilleur contribue très largement à la diffusion des thèses du judaïsme libéral et c’est, à nos yeux, ce qui est l’essentiel. Le rapport entre elle et Kehilat Kedem est simple : Delphine Horvilleur est rabbin du mouvement Judaïsme en Mouvement, auquel Kehilat Kedem appartient. Nous rapportons régulièrement ses interventions et la recevons pour des Ateliers Tenoua’h à Montpellier. Mais nous accueillons également d’autres rabbins, hommes et femmes, appartenant au même mouvement et qui, s’ils sont moins médiatisés, ne sont pas moins intéressants pour autant.
Questions pratiques
Les repas communautaires ont généralement lieu après des offices, lors d’occasions particulières. Ils sont indiqués sur le calendrier du site. Pour y participer, il suffit de vous rendre à l’office en question. Chacun porte un plat et une boisson et on partage, tout simplement. Plats kasher et sans viande.
Non. Vous pouvez parfaitement assister à un office sans adhérer à Kehilat Kedem. Si cela devient une habitude, on s’attendra néanmoins à ce qu’au bout d’un moment vous preniez une adhésion à l’association ou fassiez un don. Mais rien d’obligatoire dans un premier temps.
Il vous suffit de nous contacter. Nous pourrons en parler tout simplement, sans aucune obligation, et surtout sans aucune tentative de vous convaincre de quoi que ce soit. Vous pourrez aussi assister à des offices, ou encore à des études, pour vous rendre compte de ce à quoi ça ressemble en réalité.
Bien entendu. Contactez-nous et nous vous mettrons en relation avec des personnes compétentes pour prendre en charge chacun des aspects du rituel.
Non. Vous pouvez vous inscrire uniquement à l’activité qui vous intéresse. Les membres bénéficient cependant en général d’un tarif préférentiel.
Oui. N’hésitez pas à nous contacter. Nous ferons de notre mieux pour vous aider, que vous apparteniez ou non à notre synagogue et que vous vous inscriviez ou non dans le judaïsme libéral. Si la chose est possible, essayez de nous prévenir à l’avance.
Oui. Si vous n’êtes pas imposable, vous pourrez bénéficier d’un tarif réduit pour votre adhésion. Contactez le trésorier et indiquez votre situation : il fera le nécessaire.
Kehilat Kedem organise régulièrement des offices en ligne pour les personnes qui ne sont pas en mesure de se déplacer : consultez le calendrier. Vous pouvez aussi, si vous disposez d’un peu d’espace, proposer d’accueillir chez vous un office hors-les-murs. Contactez-nous pour en parler.
Oui. Kehilat Kedem, en tant qu’association, est ouverte à tous. Toutefois, il s’agit bien d’une association cultuelle, dirigée et gérée par des membres du culte israélite : si vous n’êtes pas juif, vous ne pourrez pas, d’après nos statuts, prendre de rôle dirigeant au sein de l’association, ni appartenir à son conseil d’administration.
Contactez-nous. Nous pourrons en parler sans problème. Vous pourrez vous renseigner, participer à des enseignements, assister à des offices, rencontrer des membres de la communauté … bref, vous pourrez vous faire votre propre idée, et décider ensuite par vous-même, en votre âme et conscience, si votre judaïté est importante pour vous, et ce que vous souhaitez en faire.
Nous sommes intéressés. N’hésitez pas à nous contacter : nous vous répondrons sans problème. Nous pourrons discuter ensemble des contours et modalités d’une éventuelle intervention, de part ou d’autre.
Kehilat Kedem se réunit dans divers lieux, selon les besoins, à Montpellier et aux environs. Mais en règle générale, nos offices se déroulent dans Montpellier centre, à proximité de l’arrêt de tramway Nouveau Saint-Roch. N’hésitez pas à nous contacter pour davantage de détails.
Oui, sans aucun problème. Le rabbin est un expert en halakha et en liturgie. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il est indispensable. Nous célébrons régulièrement des offices avec rabbin, mais également des offices sans rabbin, menés et organisés par la communauté.
Nous célébrons a minima un office de kabbalat shabbat par semaine, le vendredi soir à 19h00. Plusieurs fois par mois, nous célébrons également un office le samedi matin. Pour davantage de détails, consultez le calendrier ou la page consacrée aux offices.
Les offices de Kehilat Kedem sont dirigés soit par des rabbins, soit par des membres de la communauté, selon les cas. La dracha peut également être effectuée par un membre de la communauté qui le souhaite. Si vous souhaitez apprendre à diriger un office, si vous êtes volontaire pour en diriger un ou que vous souhaitez proposer une dracha, contactez-nous.
Questions concernant les offices de la synagogue Kehilat Kedem
Non. Vous pouvez parfaitement assister à un office sans adhérer à Kehilat Kedem. Si cela devient une habitude, on s’attendra néanmoins à ce qu’au bout d’un moment vous preniez une adhésion à l’association ou fassiez un don. Mais rien d’obligatoire dans un premier temps.
Si vous êtes un homme, oui. Nous pouvons vous en prêter une si nécessaire. Si vous êtes une femme, ça n’est pas obligatoire mais vous y êtes autorisée si vous le souhaitez.
Nous organisons plusieurs fois par an des offices en ligne, à destination des personnes ayant des difficultés à se déplacer. Surveillez l’agenda : ils sont généralement indiqués plusieurs semaines à l’avance.
C’est une bonne idée et un très bon exercice. Parlez-en à l’officiant prévu pour la date en question.
Oui. Nos livres de prière sont bilingues et comprennent des translittérations de certains passages hébraïques. Même si nous aimerions beaucoup entendre votre voix, vous n’êtes pas obligé de chanter. Et pour la Amida (moment de prière en silence), vous pouvez parfaitement vous adresser à l’Eternel en français ou dans toute autre langue.
Pas de problème. Nous avons toujours un petit stock à disposition, pour ceux qui ne possèdent pas de kipa ou pour les étourdis qui ont oublié la leur chez eux.
Bien sûr. Si vous n’êtes pas juif, vous ne compterez pas au minian et ne pourrez pas monter à la Torah. Mais hormis cela, vous pouvez parfaitement assister à un office si vous le souhaitez. En cas de doute quant à ce que vous pouvez ou non faire une fois sur place, rapprochez-vous du rabbin ou de l’officiant présent ce jour-là.
Bien sûr. Nous vous accueillerons avec plaisir.
Oui. Le tatouage est en effet déconseillé par le judaïsme (il s’agit même d’un strict interdit, dans la Bible). Ne vous attendez donc pas à des félicitations. Mais ne vous attendez pas à une condamnation non plus : vous ne serez ni jugé, ni rejeté en aucune manière. Cela ne vous empêchera ni d’assister aux offices, ni de participer à la vie de la communauté, ni même, si vous le souhaitez, de vous convertir. Nous accueillons tous ceux qui le souhaitent et s’intéressent sincèrement au judaïsme libéral. Car si, en effet, la personne tatouée a transgressé un interdit biblique, n’en sommes-nous pas tous là, pour une raison ou une autre ? Il y a 613 commandements dans la Torah, et il est fort improbable qu’existe une seule personne au monde qui n’en ait jamais transgressé aucun. La réponse, plus complète, du rabbin Yann Boissière :
Oui, sans aucun problème. Le rabbin est un expert en halakha et en liturgie. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il est indispensable. Nous célébrons régulièrement des offices avec rabbin, mais également des offices sans rabbin, menés et organisés par la communauté.
Oui. Du moment que votre intervention est polie et étayée, même si elle contredit le commentaire qui vient d’être fait, vous pouvez intervenir. Une dracha est là pour ouvrir un débat ou encourager à la réflexion, pas pour imposer une vérité absolue. Le débat est possible et bienvenu. Le temps dont nous disposons durant les offices étant ce qu’il est, cependant, on essaiera, par égard pour les autres personnes présentes, de rester relativement brefs; si on le souhaite, on pourra aisément poursuivre le débat après la fin de l’office.
Bien entendu. Ils sont les bienvenus. Ils ne sont pas obligés d’être sages, peuvent se contenter de participer aux chants qui leur plaisent, et à la fin, ils auront droit à de la brioche et du jus de raisin.
Nous célébrons a minima un office de kabbalat shabbat par semaine, le vendredi soir à 19h00. Plusieurs fois par mois, nous célébrons également un office le samedi matin. Pour davantage de détails, consultez le calendrier ou la page consacrée aux offices.
Les offices de Kehilat Kedem sont dirigés soit par des rabbins, soit par des membres de la communauté, selon les cas. La dracha peut également être effectuée par un membre de la communauté qui le souhaite. Si vous souhaitez apprendre à diriger un office, si vous êtes volontaire pour en diriger un ou que vous souhaitez proposer une dracha, contactez-nous.
Oui, mais informel. Soyez tzniout, c’est-à-dire décent. Il n’est pas nécessaire de venir dans une tenue particulière (même si certains le font tout de même). Le judaïsme libéral comprend que la notion de décence peut bien entendu être à géométrie variable; en outre, Montpellier est une ville dans laquelle il fait très chaud l’été. Aussi sommes-nous souples quant à cette notion, qui relève de la responsabilité individuelle et du bon sens, plus que de règles écrites dans le marbre. Dans l’ensemble, considérez que si une tenue serait inappropriée pour aller voir votre famille, elle est sans doute inappropriée pour se rendre à l’office également. Il est à noter que la notion de décence concerne tout le monde, hommes comme femmes.
Questions au sujet des pratiques et habitudes de la communauté juive libérale Kehilat Kedem
On dit Monsieur ou Madame, et si on le ou la connait bien, on utilise son prénom. On tutoie ou on vouvoie, selon le niveau de proximité. Bref : on est naturel et poli. On peut aussi dire rav ou rabbi, qui sont des marques de respect spécifiques; mais ce sont des termes qu’on s’attend plutôt à entendre d’un Juif. Si vous ne l’êtes pas, vous n’avez aucune obligation au-delà de la politesse commune, que vous devez de toute façon à tous et à chacun.
Bien sûr. Nous vous accueillerons avec plaisir.
Oui. Le tatouage est en effet déconseillé par le judaïsme (il s’agit même d’un strict interdit, dans la Bible). Ne vous attendez donc pas à des félicitations. Mais ne vous attendez pas à une condamnation non plus : vous ne serez ni jugé, ni rejeté en aucune manière. Cela ne vous empêchera ni d’assister aux offices, ni de participer à la vie de la communauté, ni même, si vous le souhaitez, de vous convertir. Nous accueillons tous ceux qui le souhaitent et s’intéressent sincèrement au judaïsme libéral. Car si, en effet, la personne tatouée a transgressé un interdit biblique, n’en sommes-nous pas tous là, pour une raison ou une autre ? Il y a 613 commandements dans la Torah, et il est fort improbable qu’existe une seule personne au monde qui n’en ait jamais transgressé aucun. La réponse, plus complète, du rabbin Yann Boissière :
Bien entendu. Kehilat Kedem, en tant que synagogue libérale, ne pratique aucune discrimination en la matière.
Bien sûr. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. Bien entendu, votre conjoint, comme toute personne non-juive, ne comptera pas au minian et il ne lui sera pas possible de monter à la Torah, ni de prendre un rôle dirigeant au sein de l’association. Mais hormis cela, il n’y a aucun problème.
Oui. Le mariage religieux entre personnes de même sexe est autorisé dans le judaïsme libéral, à condition que les deux conjoints soient Juifs. Tous les rabbins, cependant, ne pratiquent pas ce type d’union, chacun étant libre de sa décision personnelle et nul n’étant tenu de le faire. Plusieurs de nos rabbins pratiquent des mariages de ce type. Contactez-nous pour en savoir plus.
Oui, les Juifs libéraux respectent la kasherout. En fait, ils en ont même souvent une pratique plus exigeante que dans d’autres communautés ou tendances du judaïsme : en effet, notre conception du rapport à la Loi juive nous oblige à nous interroger en permanence sur sa signification et sa portée, et nous encourage à y intégrer les enjeux du temps où nous vivons. Le résultat dépend bien entendu de la conscience de chacun mais il est fréquent, chez les Juifs libéraux, d’ajouter des impératifs écologiques aux règles de la kasherout.
Oui, sans aucun problème. Bien qu’une pratique religieuse familiale soit encouragée, il n’est pas nécessaire qu’il se convertisse s’il ne le souhaite pas.
Il est demandé aux hommes de porter la kipa aux offices. Nous n’avons pas de prescription particulière concernant ce port hors des offices; nous n’encourageons pas le port visible de la kipa, ni d’autres signes religieux ostentatoires, dans l’espace public mais considérons que ce choix relève du jugement de chacun.
Tout dépend de quel judaïsme on parle. Le judaïsme orthodoxe et/ou traditionnel rejette non seulement l’homosexualité en tant que pratique, mais également les homosexuels en tant que personnes. Au sein du mouvement juif libéral, dans lequel s’inscrit Kehilat Kedem, ça n’est pas le cas. Nos synagogues sont ouvertes à tous, sans discrimination.
La réponse, plus complète, du rabbin Delphine Horvilleur à cette question :
La question est complexe. Mais dans le cadre du judaïsme libéral, elle est quasiment sans objet : en effet, la lecture libérale de la Halakha (loi juive) ne permettant pas d’opérer des différences de traitement entre hommes et femmes, en pratique la question du statut d’une personne transgenre ne se pose pas, puisque la question du genre en général ne se pose pas non plus. Son statut de personne juive ou non sera à prendre en compte dans le cadre liturgique, bien entendu. Mais les autres aspects de son identité ne regardent pas la synagogue.
Questions concernant les cours
A partir de sept ans.
Non. Les cours d‘hébreu biblique, d’introduction au judaïsme ou encore de musar que nous proposons s’adressent à toutes les personnes intéressées par ces sujets, sans distinction. Dans certains cas, un certain bagage de connaissances peut cependant être conseillé.
Oui. Beaucoup de nos cours sont en visioconférence : vous pouvez y assister quelle que soit votre localisation géographique.
Bien sûr. Les cours de Talmud Torah s’adressent à tous les enfants que leurs parents souhaitent pourvoir d’un bagage de connaissances en matière de judaïsme. Les enfants nés d’une mère non-juive et d’un père juif, en particulier, peuvent sans aucun problème suivre les cours de Talmud Torah, même si leur reconnaissance de judaïté n’a pas encore été prononcée.
Questions relatives aux enfants
A partir de sept ans.
Bien sûr. Les cours de Talmud Torah s’adressent à tous les enfants que leurs parents souhaitent pourvoir d’un bagage de connaissances en matière de judaïsme. Les enfants nés d’une mère non-juive et d’un père juif, en particulier, peuvent sans aucun problème suivre les cours de Talmud Torah, même si leur reconnaissance de judaïté n’a pas encore été prononcée.
Oui. Si vous avez l’intention de donner à votre enfant une éducation juive et de lui transmettre des valeurs juives, il est tout à fait possible d’organiser ce type de cérémonie. Attention, toutefois : cela ne change pas son statut halakhique. Une brit-milah ou une nomination n’ont rien à voir avec un baptême : la cérémonie est une manifestation et une affirmation de judaïté mais ne rend pas l’enfant juif s’il ne l’est pas. Il faudra passer, à l’adolescence, par un parcours de conversion/confirmation de judaïsme.
Bien entendu. Ils sont les bienvenus. Ils ne sont pas obligés d’être sages, peuvent se contenter de participer aux chants qui leur plaisent, et à la fin, ils auront droit à de la brioche et du jus de raisin.
Questions sur les juifs et les non-juifs
Non. Les cours d‘hébreu biblique, d’introduction au judaïsme ou encore de musar que nous proposons s’adressent à toutes les personnes intéressées par ces sujets, sans distinction. Dans certains cas, un certain bagage de connaissances peut cependant être conseillé.
Oui. Kehilat Kedem, en tant qu’association, est ouverte à tous. Toutefois, il s’agit bien d’une association cultuelle, dirigée et gérée par des membres du culte israélite : si vous n’êtes pas juif, vous ne pourrez pas, d’après nos statuts, prendre de rôle dirigeant au sein de l’association, ni appartenir à son conseil d’administration.
Bien sûr. Si vous n’êtes pas juif, vous ne compterez pas au minian et ne pourrez pas monter à la Torah. Mais hormis cela, vous pouvez parfaitement assister à un office si vous le souhaitez. En cas de doute quant à ce que vous pouvez ou non faire une fois sur place, rapprochez-vous du rabbin ou de l’officiant présent ce jour-là.
Cela dépend des cas. Si vous disposez d’une preuve de la judaïté de vos ascendants (par exemple la ketuba de vos parents ou de vos grand-parents), nous vous mettrons en contact avec un Beth Din, qui jugera de ce qu’il est possible de faire. Dans certains cas, vous pourrez immédiatement être reconnu comme Juif. Dans d’autres, on vous proposera une démarche de confirmation de judaïté ou de conversion.
Oui. Le mouvement juif libéral accueille tous les Juifs, quelle que soit leur origine, dès lors qu’ils souhaitent s’inscrire dans nos valeurs et nos pratiques.
Oui, sans aucun problème. Bien qu’une pratique religieuse familiale soit encouragée, il n’est pas nécessaire qu’il se convertisse s’il ne le souhaite pas.
Bien sûr. Les cours de Talmud Torah s’adressent à tous les enfants que leurs parents souhaitent pourvoir d’un bagage de connaissances en matière de judaïsme. Les enfants nés d’une mère non-juive et d’un père juif, en particulier, peuvent sans aucun problème suivre les cours de Talmud Torah, même si leur reconnaissance de judaïté n’a pas encore été prononcée.
Questions relatives à la conversion au judaïsme
La durée exacte peut varier en fonction des personnes, de leurs disponibilités, de leur niveau de connaissance. Il n’y a pas de règle absolue, chacun avançant à son rythme. Mais comptez un grand minimum de 18 mois, et le plus souvent davantage. La plupart des personnes concernées achèvent leur conversion en deux à trois ans.
Bien sûr. Vous pouvez sans problème assister à des cours ou des offices, partager des moments avec la synagogue et participer à ses activités sans vous convertir pour autant. Il est même sans doute plus sage de commencer par cela, avant de décider, dans un second temps, si la conversion est ou non une bonne idée pour vous.
Cela dépend des cas. Si vous disposez d’une preuve de la judaïté de vos ascendants (par exemple la ketuba de vos parents ou de vos grand-parents), nous vous mettrons en contact avec un Beth Din, qui jugera de ce qu’il est possible de faire. Dans certains cas, vous pourrez immédiatement être reconnu comme Juif. Dans d’autres, on vous proposera une démarche de confirmation de judaïté ou de conversion.
Non. Nous proposons des cours d’introduction au judaïsme et des cours d’hébreu biblique qui peuvent être pris à distance. Mais si vous vous inscrivez dans une démarche de conversion, la pratique réelle et régulière, au sein d’une communauté, est indispensable.
Oui. L’enseignement du judaïsme libéral est réel et profond. Le Beth-Din est constitué de manière halakhiquement correcte. Les mikvés libéraux sont kasher. Il n’y a donc, d’un point de vue halakhique, aucune raison de juger qu’il ne s’agit pas d’une conversion véritable. La position du consistoire français est une position politique dénuée de fondement religieux.
Non. Kehilat Kedem appartient au mouvement juif libéral, pas au mouvement consistorien. Les conversions pratiquées au sein de Kehilat Kedem sont reconnues par l’ensemble du monde juif libéral (ce qui représente la majorité des Juifs dans le monde), ainsi que par l’Etat d’Israël, mais pas par le Consistoire français.
Oui. Le mouvement juif libéral accueille tous les Juifs, quelle que soit leur origine, dès lors qu’ils souhaitent s’inscrire dans nos valeurs et nos pratiques.
A priori, non. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles une longue réflexion est nécessaire avant de s’engager dans une démarche de conversion au judaïsme : une fois reconnu comme Enfant d’Israël, il n’existe pas, aux yeux de la Halakha, de processus vous permettant de renoncer volontairement à votre judaïté (pas plus qu’un tel processus n’existe pour une personne juive de naissance, d’ailleurs). Le statut de Juif, du point de vue de la Halakha (la loi juive), est indépendant de vos pratiques ou de vos convictions. Aussi est-il important d’être bien sûr de soi : le judaïsme n’est pas un club dont on pourrait sortir dès qu’on le désire, et le guiyour est un engagement définitif, pour vous et pour vos descendants.
Dans une certaine mesure. Le rabbin doit appartenir au mouvement réformé, être en mesure et disposé à se charger de votre cas, et bien entendu être présent de temps à autre parmi nous. L’aspect humain est ici très important.
On s’attend à ce que vous cherchiez activement à assimiler la culture et le culte juifs : que vous appreniez donc un minimum d’hébreu, de liturgie, d’histoire juive. Tout cela est inclus dans les cours d’hébreu biblique et les cours d’introduction au judaïsme. Au-delà de ce bagage de connaissances générales, on s’attend à ce que vous adoptiez des éléments du mode de vie juif (comme le respect de la kasherout, par exemple) et que vous participiez à la vie de la communauté; cette participation comprend le fait d’assister aux offices, de participer à des études, ou encore de s’impliquer dans divers aspects de la vie de l’association. Bref : pour se convertir au judaïsme, vivre et se comporter comme un Juif est déjà un bon début. Il convient en effet de se souvenir que ces exigences ne sont pas particulières aux personnes en conversion : il s’agit tout simplement de ce à quoi on s’attend de tout membre de la communauté.
Il n’y a aucun avantage à se convertir au judaïsme. D’un point de vue strictement matériel, c’est même totalement inutile, puisque vous n’avez pas besoin d’être juif pour bénéficier des activités proposées par la synagogue Kehilat Kedem ou adhérer à l’association. Vous ne gagnez rien de précis par votre conversion, hormis le fait de compter au minian, ce qui, en pratique, est une charge et une responsabilité, bien plus qu’un avantage. Vous y gagnez, cependant, d’être en accord avec vous-même et avec vos convictions, ainsi que la possibilité de vous engager davantage au service de la communauté.
Les inconvénients sont innombrables. Vous allez devoir étudier, apprendre, et mener de longues introspections. Vous allez devoir pratiquer, vous familiariser avec une langue, une culture et une histoire, apprendre une cuisine spécifique, et ainsi de suite. Si vous êtes un homme, vous allez devoir vous circoncire. Une fois converti, vous ferez partie d’une communauté qui comptera sur vous et serez parfois sollicité pour un minian. Vous courrez le risque d’être confronté à l’antisémitisme et il vous arrivera bien, tôt ou tard, de croiser un imbécile qui considérera que vous avez personnellement à rendre des comptes concernant des événements ayant lieu en Israël, ou pensera que les prises de position des courants les plus réactionnaires et les plus fermés du judaïsme vous concernent également. Aussi est-il indispensable, avant de vous engager, de peser prudemment les choses et de prendre votre décision de conversion en conscience, et avec la pleine connaissance des inconvénients qui l’accompagnent.
Oui. La Halakha (loi juive) interdit strictement de faire une différence entre l’un et l’autre. Le converti est appelé Ben Abraham, ce qui signifie qu’il est réputé fils d’Abraham en personne. Un mamzer [bâtard, issu d’une union illicite : les personnes de plus bas statut social dans le judaïsme médiéval] érudit en Torah a la préséance sur un grand prêtre ignorant, écrivait le Rambam (Horayot 13a) : ce qui compte, ça n’est donc pas la naissance, mais bien l’étude et l’intérêt pour la pensée juive. D’autre part, il faut également noter que la Halakha interdit fortement, et tient pour une faute très grave, de rappeler à un converti qu’il n’a pas toujours été Juif.
Bien sûr. On s’attend d’une personne se convertissant au judaïsme à ce qu’elle adopte les us, coutumes et lois des Enfants d’Israël. La kasherout en fait partie. De plus, une fois converti au judaïsme, vous portez sur vous le poids de l’ensemble des mitzvot et êtes encouragé à toutes les appliquer. Pour autant, tous les membres de notre communauté n’ont pas même conception de ce qui est ou non kasher et la manière dont vous adopterez la kasherout, ainsi que les détails de votre alimentation personnelle, vous regardent seul. C’est une affaire de conscience personnelle. Personne ne viendra chez vous pour inspecter votre réfrigérateur.
Une conversion au judaïsme coûte d’abord du temps et des efforts. Mais effectivement, des coûts financiers sont également à prévoir. Ils peuvent varier selon les cas et le temps nécessaire et correspondent au prix des cours qu’il va falloir suivre, de la participation à divers événements et de l’adhésion à une communauté. Ils peuvent être modulés en fonction des moyens de chacun mais ne sont jamais nuls. Pour une idée générale, vous pouvez consulter cet article.