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Catégorie : Réflexions

Home / Réflexions
07novembre
2021
https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1015_AB_HORVILLEUR.mp4

Qui est juif ? – Une conférence de Delphine Horvilleur

07/11/2021
admin
Cours & conférences, Réflexions, Vidéos & audios
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31octobre
2021

Juifs libéraux et juifs orthodoxes : quelles possibilités de dialogue ? Un débat entre Pauline Bebe et Emmanuel Bloch

31/10/2021
admin
Cours & conférences, Culture, Réflexions, Vidéos & audios
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Première femme rabbin en France, Pauline Bebe, ordonnée en 1990, est l’une des figures du mouvement juif libéral. Dans cette discussion avec Emmanuel Bloch, conférencier et membre du mouvement orthodoxe moderne, elle évoque les différences (et les points de rencontre possibles) entre judaïsme réformé et orthodoxie. La Loi est-elle une permanence ou un processus dynamique ? Quelle place pour l’interprétation contextuelle dans un code d’origine divine ? La kasherout doit-elle désormais prendre en compte la souffrance animale ? Autant de sujets qui, s’ils ne sauraient sans doute recevoir de réponse définitive, méritent qu’on s’interroge.

https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/3971_MULTI.mp4

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KasheroutSagesseVie culturelleVie religieuse
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13septembre
2021
Lecture au doigt torah

Sur l’esprit du Musar

13/09/2021
George-Elia Sarfati
Réflexions
0
Par G. E. Sarfati

Si l’on veut appréhender avec quelque exactitude l’esprit du Musar, il convient d’en situer la source dans la tradition du judaïsme la plus ancienne, puisque ses thèmes principaux se rencontrent déjà dans le Livre des Proverbes[1] : « Grâce à eux (les paroles de Salomon), on apprend à connaître la sagesse et la morale (Musar), à goûter le langage de la raison, à accueillir les leçons de bon sens, la vertu, la justice et la droiture. » L’esprit du Musar s’enracine dans le Texte biblique, et, de proche en proche, irradie comme une énergie continue tout au long des principales branches de la pensée hébraïque, avec une insistance toute particulière sur les fins pratiques : Talmud, Halakha, Midrash, Kabbale, Philosophie… C’est dire que l’esprit du Musar définit peut être l’invariant le plus stable de ces textes qui appellent à la spiritualisation de notre humanité.

La raison principale de cette aspiration, qui est aussi une ambition civilisationnelle, procède d’une idée simple, aussi bien qu’excessive, au regard de la complexité de la condition humaine : l’existence d’un dieu spirituel appelle chacune et chacun à la conduite d’une vie spirituelle. La longue histoire de la prophétie d’Israël n’enseigne pas autre chose. A sa manière spécifique, le Musar peut par conséquent se comprendre comme l’un des plus anciens programmes éducatifs du genre humain. Et là réside aussi la singularité de la vocation d’Israël, mais sans doute aussi de son « élection ». En Hébreu, il est question du « choix d’Israël », mais le même mot veut aussi désigner une épreuve. Le Musar est une mise à l’épreuve, un défi lancé à la condition humaine, pour l’ouvrir à la transcendance, dans ce monde-ci. C’est aussi le paradoxe de Musar, cela même qui en fait une discipline exigeante.

Une discipline exigeante

Au-delà des premiers enseignements systématiques : Livre des Proverbes, Maximes des Pères, ce sont les philosophes du judaïsme qui dès le 10e siècle de l’ère commune, inaugurent une tradition d’écrits de Musar, qui tend à en faire une branche distincte du corpus rabbinique, de manière à dessiner une voie de transmission complémentaire de cette sagesse pratique : il en va ainsi de Saadion Gaon (dans un chapitre du Livre des croyances et des opinions) à Mendel de Satanov (dans son beau livre : Examen de conscience), selon une chaîne de transmission ininterrompue. Ainsi comprise, la tradition du Musar définit une perspective didactique, destinée à doter l’apprenant des moyens de l’autonomie, dans le domaine de sa propre croissance spirituelle. C’est ainsi que s’explique la rédaction d’un très grand nombre de courts traités – du 10e au 19e siècle -, dans toutes les sphères et les latitudes de la diaspora : orientale aussi bien qu’occidentale, à chaque époque aussi. Chacun de ces traités avance une proposition pédagogique, avec sa méthode de progression, chacun de ces traités reproduit à l’écrit les conditions d’une transmission personnelle, de maître à disciple : Les devoirs des cœurs(Ibn Paquda), Le livre de la correction des traits de caractère (S. Ibn Gavirol), Le chemin des justes (M. H. Luzzatto),  etc.

Chacun de ces courts traités, selon le style spirituel et la philosophie de son auteur identifie un cycle des vertus exposé avec un ensemble de recommandations visant en faciliter mais aussi à en permettre l’acquisition. On peut se demander pourquoi les Sages d’Israël ont éprouvé le besoin de dessiner les voies d’un enseignement distinct du Musar, alors que sa visée principe caractérise déjà l’entier de la tradition ? Cette innovation, qui se produit dès le début du haut moyen âge, s’explique par les mutations survenues dans l’organisation des communautés juives dispersées depuis un millénaire, à l’époque où elles manquaient de maîtres, où la persécution grandissait, sous toutes les latitudes, dans un contexte de crise de la transmission et d’instabilité généralisée, avec son cortège d’insécurité et de risque d’assimilation, mais aussi d’implosion psychique et spirituelle. L’invention d’une tradition de Musar didactique, fut un signe de sagacité dans une période de crise du sens, au cours de laquelle, et dans le meilleur des cas, le ritualisme menaçait de l’emporter sur le rapport vivant au Texte et le primat de l’intériorité (l’authenticité et la pureté de l’intention).

Le Musar : Ethique ou approfondissement du sentiment religieux ?

Il serait donc abusif de réduire la tradition du Musar à la seule culture d’un souci ‘’éthique’’ dans le sens ordinaire de ce terme. C’est ce que semble confirmer le philosophe israélien Y. Leibovitz [2], lorsqu’il pointe ce que cette vue a de restrictif : « J’ignore si l’on peut inclure cette orientation dans le concept d’« éthique », puisqu’il s’agit d’approfondir la pratique religieuse – et celle-ci n’est pas un concept éthique. »

Cette réserve est d’autant plus justifiée que l’histoire du Musar comporte en réalité deux époques bien différenciées : d’abord celle que l’on pourrait appeler l’époque du Musar individuel, caractérisée par l’innovation didactique que nous venons d’évoquer, et celle, beaucoup plus récente du Mouvement du Musar (Tenua’t ha Musar), qui voit le jour au cours de la seconde moitié du 19e siècle, en Lituanie, à l’initiative de Rabbi Israël Lipkin Salanter [3] (1810-1883). Ce maître itinérant, qui parcourut à pied d’est en ouest et d’ouest en est toute l’Europe, pour diffuser la pédagogie nouvelle dont il fut l’artisan, s’adressait à tout le monde, à une époque de nouveau marquée par le regain de la judéophobie (antisémitisme théocratique des tsars de Russie, antisémitisme « moderne » des nations entrées dans l’ère des ‘’Lumières’’), dans un contexte de mutations politiques, économiques, idéologiques (Révolution industrielle, révolutions politiques, Printemps des peuples, etc.). Maître de la transmission orale, il a renouvelé l’étude du Musar en préconisant la fondation de petits groupes d’études susceptibles de transmettre à leur tour.  Salanter a posé les bases d’une nouvelle institution – la maison du Musar – considérant que la pratique spirituelle devait précéder, puis nourrir, l’affiliation à la tradition aussi bien que les pratiques de vie quotidienne. En effet, comme le précise très justement  Y. Leibovitz  : « Le mouvement moral (Musar) a cherché à orienter la conscience humaine vers la pureté des intentions lors de la réalisation des mitzvot. Il s’agit donc d’intérioriser ces pratiques. »

Le Musar : une médecine spirituelle ?

Contemporain de la Haskala, ainsi que des débuts du Sionisme, sans en être l’adversaire, le Ris considère que vivre selon Israël c’est d’abord remembrer spirituellement l’Assemblée d’Israël (le Kelal Israel). L’ouverture d’esprit qui caractérise son enseignement se conçoit à l’aune de sa propre filiation culturelle : le Ris continue et élabore, en l’adaptant au plus grand nombre, la philosophie morale et la pensée cabbalistique du Rabbin Hayyim de Volozhyne[4].

Considéré sous le rapport de ce qu’il comporte de plus original, la contribution du Mouvement du Musar se conçoit comme une pédagogie active en même temps qu’une entrée critique dans la modernité : si le progrès scientifique constitue une valeur objective et collective, il ne saurait se substituer à l’effort de perfectionnement spirituel sans lequel tout accomplissement, réussite ou réalisation matérielle, menace de s’inverser en chosification de l’être humain. Ainsi compris, le musar actualise dans le champ contemporain les enjeux de toute école de sagesse : une médecine spirituelle, capable de combattre les « maladies de l’âme » (à commencer par l’enferment égoïste ou égotiste), et les horizons de sens promis à tout exercitant.

Par Georges-Elia Sarfati

Georges-Elia Sarfati est docteur en études hébraïques et juives (université de Strasbourg), fondateur de l’Université populaire de Jérusalem- Hébraïca/Retour aux Textes

- [1]Proverbes 1, 1-2
- [2]Y. Leibowitz, Israël et Judaïsme. Ma part de vérité. Entretiens avec M. Shashar, Paris, Desclée de Brouwer, préface et trad. de G. Haddad, p.91, 1993.

- [3]Rabbi Israël Lipkin de Salant, Or Israel/La lumière d’Israël, traduction française de G.-E. Sarfati, Paris, Berg International, 2014.

- [4]Rabbi H. de Volozhyn fut l’un des grands disciples du Gaon de Vilna, et le maître de Joseph Zundel, qui fut lui-même le maître de Rabbi Salanter. Cf. H. de Volozhyn, Nefesh hahayyim/L’âme de la vie, traduit par B. Gross, préface d’Emmanuel Lévinas, Paris, Verdier, 2014.
EthiqueMoussarSagesse
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08juillet
2021

Rosh Hashana-Kippour : le cycle de la Téchouva

08/07/2021
Haïm Cipriani
Réflexions
0
Extrait de Principes de vie juive, du rabbin Haim F. Cipriani

 

Téchouva signifie retour, et se réfère à un examen de conscience qui doit amener chacun à regretter ses erreurs au cours de l’année écoulée et à s’améliorer. Ce processus doit être accompli dans la période qui court de Rosh Hashana à Yom Kippour, moment où il doit être terminé, mais certains considèrent qu’il doit commencer pendant le mois précédent, le mois d’Eloul.

Il n’existe pas de parcours formel pour la Téchouva, mais voici certaines étapes possibles :
– on écrit ses fautes envers Hachem et envers son prochain et on y médite.
– la deuxième étape consiste à demander pardon aux personnes que nous pensons avoir blessées au cours de la dernière année, voire avant, s’il n’y a pas eu de réconciliation entre-temps.
– cette demande de pardon, qui doit être sincère, doit être faite à temps pour pouvoir être répétée à trois reprises si elle est rejetée. Après la troisième fois, s’il n’y a pas de pardon, on aura fait notre devoir.
– l’idée proposée par la tradition juive est que Hachem juge les êtres humains sur la base du degré de réparation et de «retour» à un comportement plus correct et plus noble. Si nous avons été pardonnés par les hommes, nous pouvons espérer que Hachem nous pardonnera pour nos faiblesses.
– en parallèle, il y aura aussi un temps de méditation sur nos faiblesses envers Hachem, envers qui la dynamique est différente, car nous ne saurons jamais si nous avons obtenu le pardon. L’idée est celle d’arriver à Yom Kippour avec un repentir sincère dans ce sens, et avec la résolution d’améliorer notre attention envers Hachem, tout en ayant obtenu le pardon des autres personnes que nous avions lésées. En ce cas, nous avons de bonnes chances d’être pardonnés.

Les deux temps forts de cette période sont Rosh Hashana et Yom Kippour.

Rosh hashana

C’est le début de l’année juive, mais le nom signifie «tête de l’année», et non «début de l’année». Cela se réfère au fait que le processus de Téchouva  incarne la capacité de penser l’année: celle qui se termine mais aussi celle à venir, et de concevoir dans nos têtes notre façon d’être à l’avenir. Cette idée vient du fait que Rosh Hashana est traditionnellement considéré comme l’anniversaire de la création du premier être humain. Cette récurrence est utilisée comme une base de réflexion sur les forces et les faiblesses de l’homme, et sur ce qu’il peut faire pour développer au mieux son potentiel.

Pour ce faire, il est nécessaire de se penser et de se re-penser, c’est-à-dire penser à nous-mêmes pas seulement comme nous avons été jusqu’ici, mais aussi, et surtout, comment nous pourrions ou devrions être. Au-delà du fait d’avoir été créé une première fois, l’être humain est appelé à se recréer à chaque nouvelle année à travers la Téchouva, c’est-à-dire par le fait de se penser autrement.

Le soir de la fête, il est traditionnel de consommer des aliments sucrés (pomme dans du miel, mais aussi dattes et autres) pour souhaiter une bonne et douce année à tous, et ouvrir l’année dans la joie et dans un esprit positif.

Le matin, pendant la prière à la synagogue, on sonne le shofar, dont l’écoute est une mitsva pour le juif. Le shofar est une corne de bélier qui exprime, à travers une longue série de sons (habituellement cent), deux idées principales :
– d’une part, le son du shofar est une sorte de prière sans paroles, presque un cri d’enfant, où la communauté prétend n’avoir plus de mots pour demander le pardon.
– d’autre part, c’est aussi une sorte d’alarme spirituelle pour les individus, qui doivent se rappeler qu’il est temps de faire le travail de Téchouva avant Yom Kippour, qui tombe neuf jours plus tard.

Rosh Hashana dure un jour, qui suit les lois de Yom Tov, fête solennelle.

Yom Kippour

Yom Kippour signifie “jour de couverture”, parce que si la personne a fait le travail de Téchouva correctement, ses transgressions seront “couvertes”, c’est-à-dire mises de côté et oubliées. C’est un jour de jeûne total, sans manger ni boire, qui dure comme tous les journées juives à partir du soir précédant jusqu’à l’obscurité du jour même. Ces abstentions sont une façon d’exprimer à Hachem notre volonté de ne pas traiter des choses matérielles mais seulement des besoins spirituels. Certes, nous ne pourrons pas continuer à le faire après Kippour avec la même intensité, mais nous devrions essayer d’étendre cette idée à la période qui suit. Il est important de se rappeler qu’il faudrait arriver à ce jour, ayant obtenu le pardon de tous ceux que nous avons offensés au cours de l’année écoulée et même avant. Pour en être sûrs, il convient de commencer ce processus avant Rosh hashana, car les quelques jours entre les deux fêtes sont rarement suffisants.

Kippour dure un jour, qui n’est pas Yom Tov, mais un vrai shabbat (plus rigoureux que Yom Tov).

En ce jour, il est préférable de passer la plupart du temps dans la synagogue en participant à des prières collectives, mais aussi en méditant sur son mode de vie et sur la façon dont nous pourrions être meilleurs au cours de l’année à venir. Yom Kippour se termine avec le son du shofar, car la période de Téchouva a été ouverte à Rosh Hashana avec le shofar, et cela a du sens qu’elle se termine de la même façon.

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  • Appel de JEM : “Soutenons les Juifs d’Ukraine !”

    La guerre est déclarée en Ukraine, sa démocratie et son indépendance sont en péril face à l’invasion russe. Pour venir en aide à la communauté juive ukrainienne, JEM a mis en place un système de don via son formulaire. Mobilisons-nous ! Jeudi 24 février, Vladimir Poutine annonçait à la télévision russe qu’une opération militaire allait être lancée en Ukraine. Peu après son intervention, des explosions se faisaient entendre dans plusieurs villes de l’Est ukrainien. Depuis Jeudi matin, la Russie envahit le territoire et le bombarde pour assouvir l’envie du chef du Kremlin de reconstruire un nouvel empire russe. La centrale de Tchernobyl et un aéroport militaire situé à 25 kilomètres de Kiev ont déjà été annexés par les troupes russes. Cette agression est une menace pour la démocratie de l’Ukraine, mais aussi pour la stabilité de l’Europe et de la communauté internationale. Quelque 100 000 personnes ont déjà été déplacées et 50 000 ont quitté le territoire ukrainien, a déploré l’ONU, qui a réclamé un « accès sans entrave » pour l’aide humanitaire. Kiev, le vendredi 25 février : Message de la rabbanit Eina Makovitch  « Chalom , Mon mari a été officier dans l’armée de l’air israélienne pendant douze ans. Après cela, nous avons pris la décision de partir en mission à Kiev avec nos sept enfants. Aujourd’hui mon mari est le rav de Kiev et cela fait 21 ans que nous sommes installés ici. Jusqu’à il y a encore un mois, nous étions à la tête d’une communauté florissante. Et depuis, on sent comme une odeur de guerre. La plupart des familles aisées de Kiev ont quitté la ville. Ceux qui sont restés sont essentiellement les personnes âgées (la pension de retraite en Ukraine s’élève à 70 dollars par mois), les malades, les rescapés de la Shoah et des personnes défavorisées. Nous distribuons des repas chauds, des colis alimentaires et nous nous chargeons de l’école, du jardin d’enfants et de l’institution pour autistes (la première du pays) de la communauté. Dans cette situation, il ne nous était tout simplement pas possible de tout quitter et de rentrer en Israël. Nous avons décidé de rester et de ne pas laisser tous ces malheureux livrés à eux-mêmes. Ce matin, quand les bombardements ont débuté, les juifs se sont rassemblés dans le bâtiment communautaire. Il n’y a aucun abri à Kiev et aucune instruction sur la façon d’agir en cas d’urgence n’a été donnée à la population. Pour le moment nous disposons encore d’assez de matelas et de nourriture dans notre réserve pour tous, mais nous ne savons pas pendant combien de temps cela pourra suffire. Nous avons recruté un agent de sécurité armé pour nous prémunir du vol et du pillage, car il n’y a tout simplement pas de service de police. Nous avons lancé une campagne de dons, et pendant que les alarmes et les explosions se font entendre, nous essayons de renforcer et de prendre soin de tous ceux qui continuent d’affluer vers le centre communautaire. Ce sera dans quelques heures l’entrée du Chabbat. Nous aurions souhaité célébrer « Chabbat mevahim » qui célèbre le mois « Adar cheni » autrement.  Comme on sait, lorsqu’on approche du mois de Adar on doit redoubler de joie. Le moment de l’allumage des bougies du Chabbat a un pouvoir spécial. Je demande donc à toutes les femmes qui liront ces mots de bien vouloir penser à nous et à prier pour nous ce Chabbat. Chabbat Chalom de Kiev » Comment aider ?  JEM a mis en place sur son  formulaire de don une case à cocher « Crise ukrainienne » pour que l’intégralité de la somme récoltée soit reversée à la World Union For Progressive Judaism qui a de suite lancé un appel à toutes les communautés juives libérales du monde pour venir en aide aux populations juives ukrainiennes : « Si le conflit s’intensifie, votre argent deviendra une aide cruciale et nécessaire pour de nombreuses personnes. Si la tension s’apaise, le fonds sera consacré au développement de la communauté juive progressiste d’Ukraine. »

    [suite]
Vidéos & Audios
  • Kora’h ou la guerre contre la complexité, par Jean-Michel Alimi, astrophysicien

    Kora’h est un lévite de la lignée de Kehath; il s’allie à Abiram et Dathan, de la tribu de Ruben, pour mener une révolte contre Moïse et Aaron. Ils soutiennent que, tout le peuple étant kadosh, l’autorité doit être partagée. Moïse en appelle au jugement de D.ieu et, à l’issue d’un double sacrifice d’encens, les rebelles sont engloutis par la terre et une peste se déclare, qui n’est apaisée que par les prières d’Aaron. Le pouvoir d’Aaron est encore renforcé par le miracle de son bâton, qui, seul, au milieu de ceux des princes, fleurit. Illustration : Markus Spiske / Unsplash

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  • Un millénaire de musique juive – Y-Studs A Capella

    A l’occasion de la Fête de la musique, un medley, par les Y-Studs A Capella, de mille ans de musique juive. On peut en profiter pour réviser ses classiques, ou même faire quelques découvertes.   https://youtu.be/gbeArPQqsc8 Les chants composant ce medley : Barchu Quando elray nimrod Maoz Tzur Ofyn Pripichek HaTikvah Shalom Aleich Hava Nagila Bei Mir Bis du sheyn Ani Maamin Sharm el-Sheikh Am Yisrael Chai Oseh Shalom Yerushalaim Shel Zahav If I Were A Rich Man Hafachta Kol HaOlam Adon Olam Baruch HaGever Sh’hechiyanu Minyan Man Mashiach Havdalah Hanukah Song Od Yavoh Acheinu Yachad Anach Maamin HaFinali Balbeli Shabechi V’Ohavta Boiee One Day Vehi Sheamdah Yesh Tikvah Yalili Et Rekod (Mahapecha Shel Simcha) Hashem Melech Pour en savoir plus sur les Y-Studs A Capella.

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Parasha & Hatftarah
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  • Parasha Chela’h le’ha: vision et témoignage devant toute réalité – par Pauline Bebe

    Dans la parasha Chela’h le’ha, D.ieu fait envoyer par le peuple douze explorateurs à la découverte de la Terre Promise. Mais dix des douze explorateurs considèrent que conquérir le pays de Canaan est impossible : ils y décrivent la présence de géants monstrueux. Mais les deux autres, Caleb et Josué, assurent au contraire que la Terre Promise n’attend que les Hébreux. Le peuple, effrayé, s’en prend à Aaron, Moïse, Caleb et Josué; D.ieu menace de détruire les Hébreux et de les remplacer par une autre nation, issue de Moïse, mais celui-ci parvient à plaider la cause du peuple. L’Eternel condamne cependant la génération née en Egypte à mourir dans le désert, et décrète que seuls leurs enfants parviendront en Canaan, quarante ans plus tard. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1597_BEBE.mp4 Illustration : Andreas Chu / Unsplash

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Témoignages
  • Conversion au judaïsme : quelques petites choses à savoir
    conversion au judaïsme femme aux bougies

    Nous recevons régulièrement des demandes de conversion au judaïsme, ou, à tout le moins, des manifestations d’intérêt pour cette démarche. Ayant terminé ma propre conversion dans le courant de l’année 2021, il m’a semblé utile de noter quelques-uns des éléments que j’aurais aimé connaître quand je me suis lancé dans cette entreprise. Je ne pense pas qu’un seul d’entre eux aurait changé quoi que ce soit à ma décision ; mais il me semble néanmoins utile de vous adresser, à vous qui souhaitez, comme je l’ai fait, vous inscrire dans l’Alliance, quelques informations et avertissements. La conversion au judaïsme est difficile Une conversion au judaïsme est une entreprise longue, difficile, et qui demande beaucoup de temps, d’énergie et de détermination. Attention : ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, la porte est toujours ouverte et une personne sincère et dont la démarche est appropriée trouvera toujours au sein de Kehilat Kedem des interlocuteurs pour l’aider et la soutenir. Mais ne vous attendez pas à ce que les choses se fassent facilement : des efforts seront exigés de vous. La conversion au judaïsme libéral n’est pas une conversion light Le judaïsme libéral, contrairement à ce que beaucoup de gens croient, n’est pas moins exigeant que le judaïsme orthodoxe en ce qui concerne les conversions. Il place seulement ses exigences sur d’autres points. Vous n’avez (peut-être) pas besoin de vous convertir… Tout dépend de vos souhaits et de vos objectifs : si ce que vous voulez, c’est assister aux cours et conférences, prendre part aux offices, en apprendre davantage sur le judaïsme, ou encore étudier l’hébreu biblique, il n’est absolument pas nécessaire d’entrer dans une démarche de conversion. Vous pouvez parfaitement adhérer à Kehilat Kedem et participer à ces activités sans pour autant vous engager dans une démarche active de conversion. Dans un premier temps, si vous n’avez pas d’attache particulière avec le judaïsme a priori, c’est d’ailleurs très certainement ce qui vous sera proposé : venez, participez, apprenez, et une fois que vous vous êtes fait une idée précise de tout ce qu’une conversion implique dans les faits, prenez votre décision et engagez-vous plus avant. Ou pas. Le choix vous appartient. … mais cela peut tout de même être utile. Vous pouvez très bien passer des années à participer aux activités de Kehilat Kedem sans pour autant vous convertir. Mais cela veut dire que votre implication demeurera limitée : tant que vous n’aurez pas achevé votre démarche de conversion au judaïsme, vous ne compterez pas au minian, ne pourrez pas monter à la Torah et ne pourrez pas prendre de responsabilités au sein de l’association. Pour ma part, ce dernier aspect a été une puissante motivation pour achever ma conversion. Préparez-vous à (beaucoup) étudier Dans un premier temps, vous allez devoir apprendre des bases de langue hébraïque, étudier la liturgie juive, vous familiariser avec le calendrier hébraïque et acquérir un vocabulaire spécialisé, riche et complexe. Cela ne va pas se faire tout seul. Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre les cours d’introduction au judaïsme et d’hébreu biblique proposés par Kehilat Kedem. Vous pouvez également demander des cours particuliers à un rabbin ou autre enseignant. Mais quel que soit votre choix, sachez que tout cela représente beaucoup de travail. La conversion au judaïsme prend du temps Comptez un grand minimum de deux ans, à supposer que vous suiviez des cours d’hébreu et d’introduction au judaïsme toutes les semaines et assistiez à tous les offices ou presque. Pour la plupart des gens, la conversion au judaïsme représente plutôt trois à quatre ans. Pour ma part, elle a pris sept ans : il faut dire qu’au milieu de cette période, mon emploi du temps a été plutôt secoué par la naissance de mes deux filles. La vie juive en prend aussi ! On attend de tout membre de la communauté qu’il mène une vie juive. Cela signifie non seulement adhérer aux valeurs et aux coutumes du judaïsme, mais également s’inscrire dans la communauté, assister aux offices hebdomadaires et aux célébrations des fêtes juives, et ainsi de suite. Quand vous êtes en phase de conversion, il faut y ajouter le temps de cours et/ou d’études personnelles. Selon votre pratique personnelle et vos possibilités personnelles, attendez-vous à investir dans votre vie juive entre trois et huit soirées par mois, le double si vous êtes en période de conversion. La conversion au judaïsme est une forme d’acculturation La conversion au judaïsme n’est pas une adhésion à un credo prédéfini. Voyez-la plutôt comme l’apprentissage d’une culture étrangère, de ses rites, de ses coutumes, de ses habitudes, de sa cuisine et de son mode de vie. Comparez-vous à une personne immigrant dans un pays étranger et souhaitant s’y intégrer : apprendre la langue est une première étape mais ne suffit pas.   La conversion au judaïsme est une affaire de famille Votre conversion ne concerne pas que vous : si vous vivez en couple, il sera exigé que votre conjoint soit mis au courant de votre démarche. Il ou elle n’a pas besoin de vous donner son approbation mais vous ne pouvez pas vous convertir à son insu. Le judaïsme libéral reconnaissant la filiation juive pour les deux parents, vos enfants à venir (ainsi que les enfants en bas âge que vous avez déjà) seront considérés comme Juifs après votre conversion si vous êtes une femme; si vous êtes un homme, ils pourront être facilement convertis dans leur jeune âge si leur mère donne son accord et que vous vous engagez tous deux à les élever dans le judaïsme. La foi n’est pas indispensable… Le judaïsme ne vous demande pas de croire mais de pratiquer : ce qui se passe dans votre tête et votre cœur vous regarde seul. La foi, c’est entre D.ieu et vous. Personne ne viendra jamais vous demander si vous croyez en D.ieu, ni comment vous y croyez. C’est intime, personnel, secret. Et ça ne regarde pas la communauté. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’évolution spirituelle durant le processus de conversion; il y [suite]

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Kehilat Kedem

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