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Étiquette : Prophète

Home / Prophète
30novembre
2021

La haftarah de Mikets

30/11/2021
George-Elia Sarfati
Parasha & haftarah de la semaine
0
Par Georges-Elia Sarfati

Semaine de Hanukah

(Zacharie 2,14 – 4, 7)

Les Sages ont choisi pour appréhender la célébration de Hanukah un passage des prophéties de Zacharie, qui fut actif au VIe siècle avant notre ère (-520), au moment du règne de Darius 1er. Le texte sélectionné évoque la place de la fonction royale et de la fonction sacerdotale. De façon immédiate, le discours de Zacharie célèbre le mouvement de retour des Judéens dans le contexte de la reconstruction du Temple de Jérusalem. La tonalité et l’inspiration universalistes dont témoigne le texte tient au fait que Zacharie souligne que le retour des Judéens va de pair avec celui de la Présence divine parmi eux. Cette célébration joyeuse du thème de l’élection d’Israël semble prolonger nombre d’oracles d’Isaïe, puisqu’il y est aussi question de l’attrait que l’Unique exercera aussi sur les nations du monde : « (2, V.14-16) Exulte et réjouis-toi, fille de Sion ! Car voici, j’arrive pour résider au milieu de toi, dit l’Eternel. Nombre de nations se rallieront à l’Eternel, ce jour-là, et elles deviendront mon peuple ; je résiderai au milieu de toi, et tu reconnaîtras que c’est l’Eternel des Armées qui m’a envoyé vers toi. L’Eternel rentrera en possession de Juda, son domaine sur la Terre Sainte, et fera de nouveau choix de Jérusalem. »

Royauté, prêtrise et prophétie : les institutions juives au retour d’exil

Cette prophétie de Zacharie met en scène autant qu’en jeu deux figures importantes du judaïsme de l’époque du retour de l’exil de Babylone : Zorobabel et Josué. Pour comprendre la portée, mais aussi la signification inédite de cette prophétie, il importe de rappeler qui sont ces deux personnages. Le prince Zorobabel est issu de la lignée royale de la Maison de David, tandis que Josué est le grand prêtre en fonction, issue de la lignée d’Aaron. La prophétie de Zacharie leur assigne ici leur rôle à partir de l’avenir renouvelé qui s’ouvre. Dans la conception hébraïque, la royauté et la prêtrise forment, avec la prophétie, les trois grandes institutions qui confèrent sa singularité à la vie collective.

Le sceptre de la royauté a échu à la tribu de Juda, à laquelle appartiennent les rois de lignée davidique, selon les termes de la bénédiction de Jacob (Gn 49, 10), et c’est au roi qu’il incombe notamment de défendre l’unité et la souveraineté nationale. Mais ici, le prophète accorde au grand prêtre Josué une importance politique inédite dans l’histoire d’Israël, en le considérant aussi comme un chef, qui aurait en chargé l’intégrité et la sauvegarde, non seulement spirituelle, mais encore physique du peuple qu’il représente devant le Créateur : « (3, 1-7)- Puis, il me fit voir le grand prêtre Josué debout devant l’ange de l’Eternel ; le Satan se tenait à sa droite pour l’accuser. L’Eternel dit au Satan : « L’Eternel te réprouve, ô Satan ! Oui, il te réprouve, l’Eternel qui a élu Jérusalem. Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu ? » Or, Josué était couvert de vêtements souillés, tandis qu’il se tenait devant l’ange. Celui-ci s’écria en s’adressant à ceux qui étaient placés devant lui : « Enlevez-lui ses vêtements souillés ! Puis il lui dit : « Vois, je te débarrasse de tes péchés, en te faisant vêtir d’habits de prix. » Et ils lui mirent une tiare propre sur la tête et ils lui passèrent les vêtements, tandis que l’ange de l’Eternel était présent. Et l’ange de l’Eternel fit cette déclaration à Josué : « Ainsi parle l’Eternel des Armées : Si tu marches dans mes voies, si tu suis mon observance, et que tu gouvernes bien ma maison et gardes avec soin mes parvis, je te donnerai accès parmi ceux qui sont là debout. »

Néanmoins, cette situation ne constitue pas le premier précédent de la sorte. Dans le narratif du Sefer Berechit, c’est notamment Lévi – appuyé par son frère Siméon – qui prend l’initiative de la guerre contre le clan dont l’un des hommes a violé leur sœur Dinah. (Gn 34, 25). Dans un autre épisode, c’est également le zèle de Pinhas – un autre Levi – qui permit de sauvegarder l’honneur de la Torah (Nb 25, 7-8). Corrélativement, la possibilité que la responsabilité de la guerre soit assumée par la tribu de Lévi s’avère entièrement confirmée par la bénédiction de Moïse (Dt 33, 11). Voilà donc une situation historique, envisagée par l’oracle de Zacharie, dans laquelle la fonction régalienne du recours à la guerre, ne sera pas assurée par le roi, mais par les représentants de la prêtrise : « (3, 8-10) – Ecoute donc bien, ô Josué, grand prêtre, toi et tes compagnons qui siègent avec toi – tous personnages de marque –, oui certes je vais faire apparaître mon serviteur, le Rejeton ! Pour ce qui est de la pierre que j’ai posée devant Josué, – sur une seule pierre il y a sept yeux – j’en graverai l’inscription, dit l’Eternel des Armées, et j’effacerai l’iniquité de ce pays en un jour. En ce jour, dit l’Eternel des Armées, vous vous convierez l’un l’autre sous la vigne et le figuier. »

Se convier « sous la vigne et le figuier » est assurément une image de fertilité mais aussi de plénitude. Quant à « la pierre » sertie de « sept yeux », elle préfigure les principales étapes de la reconquête étincelante de la liberté spirituelle d’Israël, au moment où elle fut menacée, à l’époque d’Antiochus Epiphane, ironiquement rebaptisé « épimane » (le fou) par la tradition rabbinique. A cette même époque, alors que la Judée était soumise aux Séleucides, responsables du pillage et de la profanation du Temple de Jérusalem, c’est à la famille sacerdotale de Matthatyahu qu’incomba la responsabilité du soulèvement militaire contre les Grecs.

Le primat de la prêtrise : une espérance prophétique

Cet oracle – contre-intuitif à souhait – annonce des temps historiques dont l’Antiquité judéenne nous a donné l’exemple. Il projette un temps où  le grand prêtre est investi comme l’égal du roi, « à ses côtés ». Ce temps, alors encore lointain (l’épisode des Maccabim se situe plus de trois siècles après la prophétie de Zacharie), voit s’affirmer dans une guerre le primat de la volonté sacerdotale. L’élucidation du moment de ce discours prophétique permet de comprendre ce qui devait alors se jouer : « (4, 6)- Il reprit et me parla en ces termes : « Ceci est la parole de l’Eternel à Zéroubabel : Ni par la puissance, ni par la force, mais bien par mon esprit ! dit l’Eternel des Armées. »

Il semble que notre époque connaisse de nouveau les perspectives dessinées par ces oracles : Israël réunifié sur sa Terre, après un exil de deux millénaires, doit toujours veiller à l’intégrité de son pouvoir régalien. Dans le même temps, la réalité des combats spirituels qui s’y mènent montre que l’esprit de Hanukah n’a rien perdu de sa récurrente nécessité : « (4, 2-3) « Je vois un chandelier tout en or – son récipient sur son sommet, ses sept lampes alignées – et sept conduits pour les lampes qui en couronnent le sommet. Puis, deux oliviers à ses côtés, l’un à droite du récipient, l’autre à gauche. »

 

haftarahHannoucahProphèteZacharie
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21novembre
2021

La haftarah de Vayéchev

21/11/2021
George-Elia Sarfati
Parasha & haftarah de la semaine, Réflexions
0
Par Georges-Elia Sarfati

(Amos 2,6 – 3,8)

Les Sages ont choisi deux extraits du livre d’Amos pour interroger certains grands thèmes amenés par la sidra Vayéchev. Rappelons que ce prophète – qui niait faire œuvre de prophétie – fut actif au VIIIe siècle avant l’ère commune ; et bien qu’originaire de Juda, il exerça son magistère dans le royaume du Nord, à une époque où la prospérité allait de pair avec la corruption matérielle et morale. Dénoncé par le chef des prêtres, il dut quitter le royaume, mais la tonalité de ses oracles a durablement marqué l’esprit de la prophétie hébraïque.

Cet extrait du Livre d’Amos introduit très tôt le thème qui fait lien avec l’épisode de la relation que Juda entretient avec Tamar, laquelle s’est présentée à lui sous la guise d’une prostituée (Gn. 38, 14-17). Sans doute l’a-t-elle fait pour mettre à l’épreuve sa moralité. A l’époque d’Amos, la référence est encore assez vive dans les esprits pour paraître en filigrane : « (2, 7. (…) Le fils et le père fréquentent la prostituée, outrageant ainsi mon nom sacré. Ils s’étendent, près de chaque autel, sur des vêtements pris en gage, et le vin provenant des amendes, ils le boivent dans le temple de leurs dieux. »

Que la dénonciation d’Amos soit ici entendue littéralement, ou allusivement, elle souligne dans les deux cas ce que le principe même de la prostitution suppose : le fait de faire commerce de la vie d’autrui, dans des conditions nécessairement dégradantes.

Quel étrange épisode en effet que celui de Juda et Tamar, inséré dans la sidra Vayéchev comme une parenthèse narrative, mais qui prend aujourd’hui un relief si particulier. En effet, dans le récit biblique, c’est la descente de Joseph en Egypte qui prévaut, tandis que l’histoire de Juda et Tamar occupe l’arrière-plan. Longtemps, comme on le sait, le peuple d’Israël a vécu en Egypte (représentation de la diaspora où tout est possible : le malheur autant que la prospérité, suivie d’un nouveau cycle de malheurs), tandis que l’aspiration ‘’judéenne’’ demeurait minoritaire. Depuis l’éveil du sionisme à la fin du XIXe siècle, et son accomplissement national depuis 1948, l’histoire du peuple d’Israël a commencé d’inverser cette répartition : l’esprit de Joseph n’est plus représentatif de la majorité, tandis que le peuple d’Israël est entré dans un cycle judéen. Le mouvement de balancier de l’histoire voulue a aussi pour conséquence de placer Juda devant les écueils de toute société, ancienne ou nouvelle : le risque de la défaite de ses propres idéaux, dans la confrontation aux contraintes de la guerre économique. De cela, il est déjà question chez Amos : « Ainsi parle l’Eternel : « (2, 6-7)- A cause du triple, du quadruple crime de Juda, je ne le révoquerai pas mon arrêt : parce qu’ils vendent le juste pour de l’argent et le pauvre pour une paire de sandales. Ils convoitent jusqu’à la poussière du sol répandue sur la tête du malheureux, ils font dévier la route des humbles. »

YHDH (Yehuda)/YHWH (Yahwé)

Les paroles d’Amos, qui ont fait souche dans la prophétie hébraïque en lui léguant une incoercible exigence de justice, résonnent encore pour nous. Elles opèrent comme un prisme de lecture de la modernité d’Israël, un rappel permanent à l’ordre de son style éthique. Il n’est pas dans la nature de l’éthique sociale d’Israël d’imposer comme une norme naturelle la chosification d’autrui, constitué en moyen en vue d’une fin. Cette manière d’être reconduit l’une des plus affreuses formes de servitude. Une société prenant corps dans le nouvel Etat judéen foule aux pieds ses propres valeurs lorsqu’elle ne réduit pas la pauvreté, mais la décuple, tandis que s’accroît en son sein le crime de cynisme et d’indifférence qui est la pire des indignités. C’était sans doute la teneur, ainsi entendue, du discours d’Amos, il y a 2800 ans. Par-delà sa brutalité visible, cette logique de l’extorsion entraîne une réalité non moins violente, mais moins apparente : l’expropriation de tout contenu d’intériorité. Dans une telle société, la différence spirituelle tend à se voir marginalisée. C’est ainsi que la violence de la nécessité économique détourne nombre de jeunes gens d’une vocation à peine embrassée ; elle sème le découragement dans leur cœur. Cette société corrompt et détourne de leur dessein les âmes pures. Amos, encore – « 2, 11- Et c’est parmi vos fils que j’ai suscité des prophètes, parmi vos adolescents des Naziréens ! N’en est-il pas ainsi fils d’Israël ? dit l’Eternel. Mais vous avez forcé les Naziréens à boire du vin, et aux prophètes vous avez fait défense de prophétiser !

Est-ce donc là, la société érigée au nom de l’humanisme hébraïque, promise par le Texte de sa Déclaration d’Indépendance, celle qui déracine d’elle-même, les conditions de sa propre espérance ? Cependant, sans le savoir peut être, Juda conserve la prémonition de ce que veut dire son nom : qu’il provient de Judée, qu’il y demeure, envisage de s’y établir, ou refuse cette perspective. Il sait – même s’il en ignore aujourd’hui les détails –  que son histoire est marquée du stigmate de la violence et de la persécution, mais qu’elle est aussi une histoire de sursaut pour reconquérir sa dignité. Il sait encore que son existence ne va pas de soi, que ses ennemis sont encore nombreux, et que pour autant qu’il réside sur la terre d’Israël, celle-ci n’est guère assurée. Mais Juda sait aussi, d’une certitude plus secrète encore que ce que lui en dit sa désignation, que son nom d’appartenance (Juda/Judée) miroite encore de l’un des noms encryptés du Créateur : YHDH (Yehuda)/YHWH (Yahwé).

Cette proximité – connue des prophètes, puis de la tradition kabbalistique –  s’exprime dans l’interpellation d’Amos : « (3, 1-2)- Ecoutez cette parole que prononce l’Eternel sur vous, enfants d’Israël, sur toute la famille que j’ai retirée du pays d’Egypte ! La voici : « C’est vous seuls que j’ai distingués entre toutes les familles de la terre, c’est pourquoi je vous demande compte de toutes vos fautes. »

Ce rappel ultime (« c’est vous seuls que j’ai distingués… ») précède la formulation de ce qui constitue l’indice explicatif de la rationalité prophétique : « (3, 7-8)- Ainsi le Seigneur n’accomplit rien qu’il n’ait révélé son dessein à ses serviteurs les prophètes. Le lion a rugi : qui n’aurait peur ? Le Seigneur Dieu a parlé : qui ne prophétiserait ? »

Cela, Juda ne peut pas l’oublier.

AmoshaftarahJudaProphète
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01novembre
2021

La haftarah de Toledot

01/11/2021
George-Elia Sarfati
Parasha & haftarah de la semaine
0
Par Georges-Elia Sarfati
Versets de la haftarah : Malachie 1,1-2,7

Les Sages ont extrait quelques-uns des premiers versets du Livre de Malachie (Mal. 1,1-2,7) pour nous faire réfléchir à certaines perspectives contenues dans la Sidra Toledot. Malachie fait partie, avec Hagaï et Zacharie, des derniers prophètes, dont les oracles ont accompagné les Judéens de retour de Babylone (après -538). Malachie s’inscrit dans la tradition prophétique antérieure, par ses imprécations lancées contre les manquements réitérés à l’instruction (Torah) de Moïse ; il s’insurge ici contre les usages impropres, déjà en vigueur, dans un Temple récemment reconstruit (-520/-515).

Ce passage fait directement écho au récit princeps de la Sidra Toledot, en ce qu’il évoque la relation entre Jacob et Esaü, comme un double paradigme : d’une part de l’attitude métaphysique du Créateur, d’autre part de l’antagonisme des deux frères.

Esaü/Edom versus Jacob/Israël

« (Mal. 1, 1-5)- Enoncé de la parole de l’Eternel adressé à Israël par l’organe de Malachie : « Je vous ai pris en affection, dit l’Eternel ! Vous répliquez : « En quoi nous as-tu témoigné ton amour ? »– Esaü n’est-il pas le frère de Jacob ? dit l’Eternel ; or, j’ai aimé Jacob, mais Esaü, je l’ai haï, si bien que j’ai livré ses montagnes à la dévastation et son héritage aux chacals du désert. Qu’Edom dise : « Nous avons été écrasés, mais nous allons relever nos ruines ! » – ainsi répond l’Eternel des Armées : « Qu’ils bâtissent, moi je démolirai, et on les appellera le Domaine de la Perversité, le Peuple à jamais réprouvé de Dieu. Vos yeux en seront témoins, et vous-mêmes direz : « L’Eternel s’est montré grand par-delà les frontières d’Israël ! »

Cet oracle demande un bref éclaircissement contextuel, si l’on veut en percer au jour la signification, en prenant également en considération ses possibles relectures. Au moment de la mise à sac de la Judée par les armées de Nabuchodonosor, le royaume d’Edom, situé au sud-est de Juda, prend part au pillage. Au moment du retour des Exilés, soixante dix ans plus tard, l’inimitié d’Edom n’a pas varié.

Ce passage met déjà en lien associatif la figure d’Esaü avec la conduite historique d’Edom. La proximité géographique d’Edom et de Juda, aussi bien que leur animosité mutuelle, aura immanquablement inspiré ce rapprochement. Au point qu’au fil du temps, Edom et Esaü apparaîtront eux-mêmes comme les supports nominaux de nouvelles analogies. Edom devient une catégorie de l’adversité : Rome et l’Empire romain, puis la chrétienté, et plus généralement l’Occident, ou la partie de l’Occident la plus constamment opposée au peuple juif.

Dès lors, il devient facile de lire – avec le sentiment d’un trait de reconnaissance – ce que cet oracle de Malachie doit en effet à la vision de l’appelé (nabi). La Sidra Toledot nous renseigne d’emblée sur la gémellité adverse des deux fils d’Isaac/Rebecca, qui incarnent respectivement « deux nations », en précisant que « le plus âgé obéira au plus jeune » (Ber. 6, 23-24). De plus, le Texte donne en peu de mots les caractéristiques respectives des deux frères : Esaü est « un habile chasseur, un homme des champs », tandis que Jacob est « un homme inoffensif », qui « vit sous la tente » (Ber. 6, 27). Il peut enfin être utile de rappeler que la préférence de leurs parents différait : Isaac inclinant pour Esaü, et Rebecca pour Jacob (Ber. 6,28).

Le dessein universel de Jacob/Israel

La mémoire de plusieurs siècles d’histoire nous rappelle que Jacob fut l’hôte contraint d’Edom : sous les anciens régimes – à l’ère des monarchies de droit divin, d’est en ouest de l’Europe, Jacob fut dégradé, doctrinalement diffamé, affublé en repoussoir, par les principaux pôles d’une chrétienté politique triomphante. A l’ère des révolutions séculières, Jacob fut individuellement émancipé, reconnu comme un être humain d’égal dignité, par Edom, redevenu Esaü. Mais c’est aussi dans le nouvel espace politique sécularisé d’Esaü, que Jacob fut encore montré du doigt comme un faux-frère, de nouveau exposé à la dégradation, et finalement à l’annihilation. Conscient qu’il lui fallait affirmer son droit à la vie, et son droit à la souveraineté, Jacob a quitté « la tente », imitant Esaü, pour se défendre contre son frère ennemi. La haine d’Esaü pour Jacob a revêtu plusieurs formes doctrinales : l’antijudaïsme théologique, l’antijudaïsme politique (‘’antisémitisme’’), l’antijudaïsme national (‘’antisionisme’’). Il n’est toutefois pas certain qu’Esaü ait tiré la moindre leçon morale de cette histoire, dont il n’est pas sorti grandi. Ne s’est-il pas commis, une fois encore, dans les nouvelles formes de la détestation de Jacob, de manière frontale ou indirecte ? De cela les yeux de Jacob « sont témoins ». Les manifestations de destructivité ne représentent peut-être pas le danger suprême pour Jacob. Ce dernier, devenu Israël, court aujourd’hui le risque de s’exténuer, par souci de normalisation, en parlant ‘’par la voix’’ (Ber. 27,22) d’Esaü. Mais cette fraternité contraire, le plus souvent ambivalente, porte un autre témoignage : la permanence persistante de Jacob constitue une leçon pratique de musar /d’éthique juive pour toutes celles et ceux qui douteraient de sa primogéniture. Si Jacob/Israël soutient ce défi c’est parce que sa raison pluri-millénaire – même insondable – plonge ses racines dans un dessein universel.

Motifs de méditation personnelle

Si je suis d’Israël, je me demande quelle est ma différence spécifique positive vis-à-vis d’Esaü, et ce que je dois lui enseigner dans la coexistence fraternelle.

Si je suis d’Edom, je me demande quelle relation il m’incombe d’entretenir avec Israël, à partir d’un bilan personnel de l’histoire de nos relations passées.

EdomEsauhaftarahIsaieIsraelJacobMalachieProphète
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  • Parasha Chela’h le’ha: vision et témoignage devant toute réalité – par Pauline Bebe

    Dans la parasha Chela’h le’ha, D.ieu fait envoyer par le peuple douze explorateurs à la découverte de la Terre Promise. Mais dix des douze explorateurs considèrent que conquérir le pays de Canaan est impossible : ils y décrivent la présence de géants monstrueux. Mais les deux autres, Caleb et Josué, assurent au contraire que la Terre Promise n’attend que les Hébreux. Le peuple, effrayé, s’en prend à Aaron, Moïse, Caleb et Josué; D.ieu menace de détruire les Hébreux et de les remplacer par une autre nation, issue de Moïse, mais celui-ci parvient à plaider la cause du peuple. L’Eternel condamne cependant la génération née en Egypte à mourir dans le désert, et décrète que seuls leurs enfants parviendront en Canaan, quarante ans plus tard. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1597_BEBE.mp4 Illustration : Andreas Chu / Unsplash

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Culture juive
  • Un millénaire de musique juive – Y-Studs A Capella

    A l’occasion de la Fête de la musique, un medley, par les Y-Studs A Capella, de mille ans de musique juive. On peut en profiter pour réviser ses classiques, ou même faire quelques découvertes.   https://youtu.be/gbeArPQqsc8 Les chants composant ce medley : Barchu Quando elray nimrod Maoz Tzur Ofyn Pripichek HaTikvah Shalom Aleich Hava Nagila Bei Mir Bis du sheyn Ani Maamin Sharm el-Sheikh Am Yisrael Chai Oseh Shalom Yerushalaim Shel Zahav If I Were A Rich Man Hafachta Kol HaOlam Adon Olam Baruch HaGever Sh’hechiyanu Minyan Man Mashiach Havdalah Hanukah Song Od Yavoh Acheinu Yachad Anach Maamin HaFinali Balbeli Shabechi V’Ohavta Boiee One Day Vehi Sheamdah Yesh Tikvah Yalili Et Rekod (Mahapecha Shel Simcha) Hashem Melech Pour en savoir plus sur les Y-Studs A Capella.

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Témoignages
  • Conversion au judaïsme : quelques petites choses à savoir
    conversion au judaïsme femme aux bougies

    Nous recevons régulièrement des demandes de conversion au judaïsme, ou, à tout le moins, des manifestations d’intérêt pour cette démarche. Ayant terminé ma propre conversion dans le courant de l’année 2021, il m’a semblé utile de noter quelques-uns des éléments que j’aurais aimé connaître quand je me suis lancé dans cette entreprise. Je ne pense pas qu’un seul d’entre eux aurait changé quoi que ce soit à ma décision ; mais il me semble néanmoins utile de vous adresser, à vous qui souhaitez, comme je l’ai fait, vous inscrire dans l’Alliance, quelques informations et avertissements. La conversion au judaïsme est difficile Une conversion au judaïsme est une entreprise longue, difficile, et qui demande beaucoup de temps, d’énergie et de détermination. Attention : ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, la porte est toujours ouverte et une personne sincère et dont la démarche est appropriée trouvera toujours au sein de Kehilat Kedem des interlocuteurs pour l’aider et la soutenir. Mais ne vous attendez pas à ce que les choses se fassent facilement : des efforts seront exigés de vous. La conversion au judaïsme libéral n’est pas une conversion light Le judaïsme libéral, contrairement à ce que beaucoup de gens croient, n’est pas moins exigeant que le judaïsme orthodoxe en ce qui concerne les conversions. Il place seulement ses exigences sur d’autres points. Vous n’avez (peut-être) pas besoin de vous convertir… Tout dépend de vos souhaits et de vos objectifs : si ce que vous voulez, c’est assister aux cours et conférences, prendre part aux offices, en apprendre davantage sur le judaïsme, ou encore étudier l’hébreu biblique, il n’est absolument pas nécessaire d’entrer dans une démarche de conversion. Vous pouvez parfaitement adhérer à Kehilat Kedem et participer à ces activités sans pour autant vous engager dans une démarche active de conversion. Dans un premier temps, si vous n’avez pas d’attache particulière avec le judaïsme a priori, c’est d’ailleurs très certainement ce qui vous sera proposé : venez, participez, apprenez, et une fois que vous vous êtes fait une idée précise de tout ce qu’une conversion implique dans les faits, prenez votre décision et engagez-vous plus avant. Ou pas. Le choix vous appartient. … mais cela peut tout de même être utile. Vous pouvez très bien passer des années à participer aux activités de Kehilat Kedem sans pour autant vous convertir. Mais cela veut dire que votre implication demeurera limitée : tant que vous n’aurez pas achevé votre démarche de conversion au judaïsme, vous ne compterez pas au minian, ne pourrez pas monter à la Torah et ne pourrez pas prendre de responsabilités au sein de l’association. Pour ma part, ce dernier aspect a été une puissante motivation pour achever ma conversion. Préparez-vous à (beaucoup) étudier Dans un premier temps, vous allez devoir apprendre des bases de langue hébraïque, étudier la liturgie juive, vous familiariser avec le calendrier hébraïque et acquérir un vocabulaire spécialisé, riche et complexe. Cela ne va pas se faire tout seul. Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre les cours d’introduction au judaïsme et d’hébreu biblique proposés par Kehilat Kedem. Vous pouvez également demander des cours particuliers à un rabbin ou autre enseignant. Mais quel que soit votre choix, sachez que tout cela représente beaucoup de travail. La conversion au judaïsme prend du temps Comptez un grand minimum de deux ans, à supposer que vous suiviez des cours d’hébreu et d’introduction au judaïsme toutes les semaines et assistiez à tous les offices ou presque. Pour la plupart des gens, la conversion au judaïsme représente plutôt trois à quatre ans. Pour ma part, elle a pris sept ans : il faut dire qu’au milieu de cette période, mon emploi du temps a été plutôt secoué par la naissance de mes deux filles. La vie juive en prend aussi ! On attend de tout membre de la communauté qu’il mène une vie juive. Cela signifie non seulement adhérer aux valeurs et aux coutumes du judaïsme, mais également s’inscrire dans la communauté, assister aux offices hebdomadaires et aux célébrations des fêtes juives, et ainsi de suite. Quand vous êtes en phase de conversion, il faut y ajouter le temps de cours et/ou d’études personnelles. Selon votre pratique personnelle et vos possibilités personnelles, attendez-vous à investir dans votre vie juive entre trois et huit soirées par mois, le double si vous êtes en période de conversion. La conversion au judaïsme est une forme d’acculturation La conversion au judaïsme n’est pas une adhésion à un credo prédéfini. Voyez-la plutôt comme l’apprentissage d’une culture étrangère, de ses rites, de ses coutumes, de ses habitudes, de sa cuisine et de son mode de vie. Comparez-vous à une personne immigrant dans un pays étranger et souhaitant s’y intégrer : apprendre la langue est une première étape mais ne suffit pas.   La conversion au judaïsme est une affaire de famille Votre conversion ne concerne pas que vous : si vous vivez en couple, il sera exigé que votre conjoint soit mis au courant de votre démarche. Il ou elle n’a pas besoin de vous donner son approbation mais vous ne pouvez pas vous convertir à son insu. Le judaïsme libéral reconnaissant la filiation juive pour les deux parents, vos enfants à venir (ainsi que les enfants en bas âge que vous avez déjà) seront considérés comme Juifs après votre conversion si vous êtes une femme; si vous êtes un homme, ils pourront être facilement convertis dans leur jeune âge si leur mère donne son accord et que vous vous engagez tous deux à les élever dans le judaïsme. La foi n’est pas indispensable… Le judaïsme ne vous demande pas de croire mais de pratiquer : ce qui se passe dans votre tête et votre cœur vous regarde seul. La foi, c’est entre D.ieu et vous. Personne ne viendra jamais vous demander si vous croyez en D.ieu, ni comment vous y croyez. C’est intime, personnel, secret. Et ça ne regarde pas la communauté. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’évolution spirituelle durant le processus de conversion; il y [suite]

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Kehilat Kedem

Synagogue libérale de Montpellier, Kehilat Kedem s’inscrit dans le mouvement du judaïsme réformé. Notre synagogue vous accueille quelles que soient vos convictions, vos préférences personnelles, votre vie privée ou votre niveau de pratique religieuse. Elle propose un vaste éventail d’activités, ouvertes à tous.

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  • CJL-NITSA Paris
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  • AJLT – Toulouse
  • WUPJ : World Union for Progressive Judaism
  • Akadem, le campus numérique juif
  • Nekoudot : le blog de Sophie Bismut
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