Parasha Ashrei Mot – Kedoshim : après la mort, vous choisirez la vie, par le rabbin Philippe Haddad
Après la mort des fils d’Aaron, D.ieu ordonne le rite sacrificiel de Kippur et en prescrit les offrandes. La désignation du bouc-émissaire est ainsi décrite, ainsi que son envoi à Azazel. L’idée selon laquelle la Shekhina réside dans le Saint des Saints est affirmée. L’interdit de la consommation du sang est réaffirmé.
L’inceste, les rapports sexuels en période menstruelle, l’adultère et l’homosexualité sont interdits, ainsi que diverses autres pratiques sexuelles. Ces interdits sont accompagnés de l’interdiction de la consécration des enfants à Moloch. Il est d’ailleurs rappelé que c’est parce que les Cananéens se sont livrés à ces pratiques que la terre les hait.
Puis D.ieu énumère des prescriptions, qui constituent le Code de Sainteté, et insiste sur l’amour du prochain, de soi-même, de l’étranger, et le respect dû aux anciens et aux sages.
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2025
Parasha Tazria-Metzora : (re)penser le pur et l’impur, par le rabbin Delphine Horvilleur
Dans la parasha Tazria, D.ieu détaille les règles de pureté et d’impureté concernant les femmes en couches et les délais des offrandes à apporter après la fin de l’impureté.
La parasha Metzora énumère les lois d’impureté relatives à la tzaraat (terme souvent abusivement traduit par lèpre, et qui désigne en réalité une forme de maladie pouvant toucher aussi bien la peau que les vêtements, voire les murs d’une maison, et qui est consécutive à une transgression des commandements ; la personne atteinte de tzaraat est dite metzora) et les rites de purification à effectuer après la fin du mal, ainsi que les principes d’impureté et de purification relatifs aux écoulements génitaux et aux menstruations.
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2025
Parasha Shemini : dialogue entre l’humanité et le divin, par le rabbin Delphine Horvilleur
Une fois terminée l’initiation d’Aaron et de ses fils, le Mishkan est inauguré. Aaron bénit le peuple et un feu céleste embrase les offrandes. Nadav et Abihou, deux des fils d’Aaron, décident alors d’exécuter une offrande non prescrite; un feu divin les dévore alors mais les kohanim se vient interdire de marquer le deuil. D.ieu interdit ensuite aux prêtres d’officier en état d’ivresse et leur ordonne de consommer certaines chairs animales issues des offrandes. Il prescrit ensuite la consommation de viande pure pour tous les Israélites, en énumère les signes et les espèces et établit les lois d’impureté liées aux charognes.
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2025
Parasha Vayikra : comment faire sens ? Par le rabbin Yann Boissière
Dans la parasha Vayikra, qui ouvre le sefer de même nom (Lévitique), D.ieu appelle Moïse (d’où le nom de la parasha) et lui indique précisément les règles du choix des offrandes : holocaustes, oblations, shelamim (offrandes « de paiement »), hataot (offrandes visant à réparer les fautes) et ashamot (offrandes de culpabilité) sont ainsi précisées.
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2025
Parasha Pekude : à qui appartient le sacré ? par le rabbin Floriane Chinsky
Dans la parasha Pekude, dernière du livre de l’Exode, est dressé l’inventaire des matières destinées à la construction du Tabernacle. La parasha décrit ensuite la création des vêtements sacerdotaux, celle du sanctuaire et la consécration des Kohanim. Enfin, la gloire divine Se manifeste dans le sanctuaire achevé.
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2025
Parasha Vayakhel : à l’ombre des créateurs, par le rabbin Delphine Horvilleur
Dans la parasha Vayakhel, Moïse rassemble le peuple et leur définit l’ordonnance du Shabbat, puis organise les offrandes destinées au Tabernacle. Les éléments du sanctuaire mobile sont confectionnés.
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2025
Purim est-elle la fête la plus importante du judaïsme ? – par le rabbin Floriane Chinsky
A l’approche de Purim, une réflexion quant à cette fête, par le rabbin Floriance Chinsky.
2025
Parasha Tetzave : petit précis de mode biblique, par le rabbin Delphine Horvilleur
Toujours sur le Sinaï. D.ieu décrit précisément à Moïse la manière de préparer l’huile pour la ménorah, ainsi que les habits sacerdotaux pour le Kohen Gadol, les rites initiatiques pour les Kohanim, les divers rituels liés au sanctuaire et les offrandes perpétuelles (sacrifice de deux moutons par jour).
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2025
Les oreilles d’Haman (Hamantaschn)
Les oreilles d’Haman (ou Oreilles d’Aman, ou Hamantashn, ou Oznei Haman) sont préparées uniquement pour la fête de Purim. Elles sont attestées au moins depuis la Renaissance mais remontent sans doute au Moyen-Âge.
L’origine des oreilles d’Haman n’est pas très claire : comme souvent, plusieurs explications concurrentes existent. Bien sûr, il peut s’agir d’une volonté de détruire symboliquement le méchant de l’histoire, à qui, après tout, on casse déjà les oreilles ; mais derrière cette explication simpliste, se trouvent d’autres éléments symboliques. En effet, les oreilles d’Haman sont un gâteau qui « cache » son contenu ; or la dissimulation et le jeu des apparences trompeuses est l’un des thèmes importants de Purim : dans l’histoire d’Esther, plusieurs révélations d’identité ont lieu, plusieurs changements de statut, et ainsi de suite. La farce sucrée et fruitée dissimulée par le gâteau pourrait aussi représenter le rôle de D.ieu dans l’histoire d’Esther : Il n’y est en effet jamais nommé mais Se dissimule derrière le hasard et les coïncidences.
Le nom peut aussi venir d’un simple hasard linguistique : l’article hébraïque Ha, auquel on aurait accolé le yiddish Mohn, qui désigne la graine de pavot, qui faisait partie de la recette ancienne. Une légende médiévale affirmait en effet que lorsqu’elle se trouvait au harem du roi, Esther observait la kasherout en ne se nourrissant que de graines de pavot et de fruits.
Recette des oreilles d’Haman
Les oreilles d’Haman se préparent en quatre temps : la pâte sablée, la garniture, puis l’assemblage du tout et la cuisson.
Ingrédients pour la pâte sablée
- 250g de farine
- 125g de margarine (ou de beurre si le repas ne doit pas comporter de viande)
- 100g de sucre
- 1 ou 2 sachets de sucre vanillé
- 1 œuf
- 1 demi-sachet de levure chimique
- Une pincée de sel
- Optionnel : un peu de sucre-glace pour la finition
Ingrédients pour la garniture
C’est variable. On peut mettre de la confiture si on le souhaite, ou du confit de fruits. Pour ma part, je mets :
- Environ 250g de fruits séchés (dates, abricots secs, figues, pruneaux, raisins, en proportions à peu près égales)
- Une grosse pincée de cannelle
- Une pincée de graines de pavot
- 20 à 30 g de cerneaux de noix concassés ou de noisettes concassées
- 10g de pignons de pin
- Optionnel : amandes effilées
Préparation des oreilles d’Haman
- Battre l’œuf dans un saladier ; ajouter le sucre et le sucre vanillé.
- Ajouter la levure, le sel puis la farine ; incorporer avec une cuillère en bois, en tournant régulièrement.
- Ajouter avec les doigts la margarine, en sablant l’ensemble, puis malaxer plusieurs minutes pour obtenir une pâte homogène.
- Laisser reposer au réfrigérateur, 45 minutes au moins.
- Pendant ce temps, préparer la garniture : déposer les fruits séchés dans un saladier ; s’assurer qu’il ne reste aucun noyau, puis les couper en gros morceaux ; ajouter la cannelle et mixer l’ensemble ; si le mélange est trop sec, ajouter un peu d’eau ou même de sirop d’érable ou de miel très liquide. Une fois l’ensemble à peu près homogène, ajouter les noix, les pignons de pin (qui peuvent avoir été torréfiés et pilés) et le pavot. Bien mélanger.
- Sortir la pâte de réfrigérateur. L’étendre au rouleau à pâtisserie sur un plan de travail. Elle doit être fine.
- Découper des cercles à l’emporte-pièce ou avec un grand verre.
- Garnir chaque cercle d’une cuillerée de garniture et rabattre trois côtés pour former un triangle.
- Optionnel : ajouter quelques amandes effilées sur la garniture qui dépasse du triangle.
- Disposer les triangles sur une grille de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
- Mettre au four 20 minutes environ, à 180°C (Thermostat 6).
- A la sortie du four, laisser refroidir cinq minutes, puis saupoudrer d’un peu de sucre-glace.