Mishpatim : la Torah est-elle morale ? Par Noémie Issan-Benchimol
La parasha Mishpatim peut être comprise comme une élaboration de la théophanie décrite durant Yitro. Dans Mishpatim, D.ieu énonce à Moïse des lois visant à réguler la vie sociale : y sont promulgués des principes relatifs au serviteur, à la veuve, à l’orphelin, au shabbat, à la shemitta, aux fêtes de pélerinage, et ainsi de suite. D.ieu promet que les sept nations qui occupent Canaan seront expulsée et encourage les Israélites à ne pas se m^ler à elles, ni adopter leurs coutumes. Moïse rapporte les paroles de l’Eternel aux Hébreux, qui acceptent ces lois. Puis Moïse remonte sur le Sinaï, et y demeure quarante jours.
La vision de la Halakha que Noémie Issan-Benchimol développe ici peut, à l’occasion, être critique quant à une lecture trop libérale de la Halakha; elle propose une tentative d’établissement d’un équilibre entre la Loi et la morale.