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Catégorie : Parasha & haftarah de la semaine

Home / Parasha & haftarah de la semaine
16septembre
2020

Parasha Vayelekh, l’enseignement pour lutter contre l’infidélité

16/09/2020
Gérard Feldman
Parasha & haftarah de la semaine
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Gérard Feldman

 

La paracha Vayelekh est très courte. Elle comprend un seul chapitre de trente versets. Son propos peut se résumer ainsi : ha Shem enjoint Moshe de passer le flambeau à Iéhoshouah  qui aura la responsabilité de la conquête de Kenaan.

Egalité devant la loi

Moshe, comme toute la génération du désert, est condamné à y mourir. Son seul « privilège » sera de pouvoir contempler « la terre donnée » (et non pas promise)  du haut du Mont Nevo. Il va devoir rejoindre ses pères, comme son frère Aharon, comme sa sœur Myriam. On le sait, dans cette génération,  seuls Iéhoshouah et Calev vont pouvoir entrer en Kenaan. Seuls, ils  sont restés confiants dans leur Elohim après avoir exploré la terre. (paracha   שלח לך – slakh lekha Livre “Bemidbar” – c.13 -1 à 15 -41.)

On peut noter que, durant cet épisode, Moshe lui-même, submergé par la révolte populaire, n’est pas intervenu pour dissuader les Hébreux d’abandonner. Aharon et lui se sont contentés de « tomber sur leurs faces « ( c. 14 – 5). Moshe a certes supplié à nouveau ha Shem de ne pas exterminer tout Israël à cause de sa rébellion. Ce n’est pas mal, c’est même beaucoup de se battre pour la survie de son peuple, mais c’est tout. Aucun appel de sa part à la conquête de la terre que ha Shem a donné aux Hébreux.

On peut donc penser qu’aux yeux de ha Shem, il n’a pas, en cette occasion,  plus de mérite que les autres Hébreux qui voulaient retourner en Mitsraïm.

Certes la paracha suivante haazinou précisera (ch. 32 – v. 51) que la faute explicitement reprochée à Moshe concerne son comportement à propos des eaux amères de Meriva. Mais on peut se demander si cet épisode lui-même ne renvoie pas en réalité  aux explorateurs. Meriva signifie la querelle,  et c’est bien une terrible querelle que le peuple – sans opposition explicite de Moshe – a fait contre ha Shem dans la paracha שלח לך (slakh lekha) qui relate l’épisode des explorateurs.

La mort de Moshe, sans qu’il puisse entrer en Kenaan, pourrait donc s’interpréter comme  un signe d’égalité entre tous les Hébreux devant la Loi. Même Moshe, le plus grand prophète d’Israël n’a pas droit à un traitement de faveur puisque lui-même ne s’est pas spécialement distingué, en ce moment précis, par son enthousiasme.

Israël contre ha Shem ?

La deuxième question traitée par cette paracha est celle de l’infidélité d’Israël vis-à-vis de ha Shem. Il est dit explicitement au verset 16 : «  (ce peuple) m’abandonnera et renversera l’Alliance que j’ai tranchée avec lui. » Et ha Shem poursuit, et c’est terrible. Il annonce qu’Il ne reviendra pas parmi eux (v. 18). Même quand ils se rendront compte que leurs malheurs viennent de  ce que  je ne suis plus au milieu d’eux,  Je ne reviendrai pas parce qu’ils auront servi d’autres Elohims.

Ce passage a été exploité par les ennemis des juifs pour montrer combien ils sont mauvais, puisqu’ils ne reconnaissent  même pas leur propre Elohim comme ils n’ont pas reconnu ni Jésus, ni Allah ou Mohamed. Bien sûr ces ennemis n’ont pas voulu comprendre que ce texte relevait au contraire d’une capacité d’introspection hors du commun.

Pour les Juifs eux-mêmes, il soulève une des plus grandes questions auxquelles ils sont confrontés tout au long de leur histoire. Et encore plus avec la Shoah. Où était ha Shem alors ? Lui-même dit, dans cette paracha, qu’Il n’était pas là. Volontairement.  Il a laissé les humains se débrouiller entre eux. Y compris son propre peuple.

Certains courants minoritaires du judaïsme, dits « orthodoxes », enfoncent le clou. Il n’y aurait pas eu de Shoah, disent-ils si le peuple juif ne s’était laissé distraire par l’émancipation et s’il était resté fidèle aux mitsvot. Malheureusement pour eux, ces mêmes « religieux » ont été les premières victimes des nazis ! Ha Shem les aurait donc aussi abandonnés malgré leur confiance absolue en Lui ? Comment cela a-t-il pu se produire alors qu’il a même accepté de sauver des idolâtres lors du veau d’or ?

D’autres condamnent la barbarie. Certes, comment ne pas la condamner ?  Mais reste la question : pourquoi cette barbarie a-t-elle eu – momentanément – la force de vaincre et de commettre un génocide ?

Une piste possible est celle de l’affaiblissement du peuple juif dans son ensemble après des siècles et des siècles d’exil. La shekhina (שכינה  ou présence de ha Shem) étant en exil, comment pouvait-elle sauvegarder Son peuple ? Cet affaiblissement s’est traduit pratiquement par les conversions au christianisme ou à l’Islam, par l’assimilation complète ou par la transformation du judaïsme en simple religion. Il était devenu, pour beaucoup,  une sorte de  monothéisme comme les  autres !

Georges Bensoussan note dans son livre Histoire intellectuelle et politique du sionisme combien  des personnalités comme Ahad Haam (1856-1927 – initiateur du sionisme culturel, grand critique de Herzl) ou l’historien  Simon Doubnov (1860 -1941) dénoncent « la servilité interne » du juif assimilé. Beaucoup avaient même fermé les yeux sur les pogroms d’Europe de l’Est pour sauvegarder leur rôle de médiateur entre les autorités et les Juifs.

Le peuple juif s’est ainsi dispersé, y compris dans sa propre diaspora ! Il s’est atomisé en individus isolés. Pas étonnant qu’il se soit  trouvé ainsi affaibli,  livré à ses persécuteurs. C’est cela l’abandon de « ha Shem » en termes profanes.

Mais la paracha vayelekh ne nous laisse pas sur cette note ultra pessimiste et même mortelle.

Il y a une issue : la rédaction du Cantique haazinou. C’est par leurs textes, et leur enseignement, que les Juifs peuvent se retrouver comme peuple et retrouver ha Shem en leur sein.

Le cantique ou le texte comme forme de régénération

Jonathan Sandler (voir son livre Pour plus de Lumières) montre que selon nos Sages,  a chaque fois que le peuple hébreu a été presque exterminé ce sont des textes qui l’ont relevé et reconstitué comme peuple :

– le Livre d’Esther lié aux persécutions d’Aman a donné la fête de Pourim qui a donné plus de cohésion au peuple.

– la Michna et la clôture des Talmud  de Jérusalem et de Babylone ont répondu à l’extermination romaine et regroupé le peuple dispersé. C’est la voie indiquée par rabban Yohanan ben Zakkaï après la destruction du Temple en 70 et la création de l’Ecole de Yavné.

– le Choulkhan Aroukh’ a été publié en 1565, en pleine période d’inquisition  et après l’expulsion d’Espagne… Il a unifié les pratiques du peuple en un moment crucial.

–  Après la Shoah la déclaration d’Indépendance d’ Israël a donné une perspective inespérée au peuple pour se reconstituer.

Le Cantique « Haazinou » est inséparable de la paracha « Vayelekh »

Il montre qu’aux pires moments le peuple d’Israël peut renaître à la manière de cet oiseau particulier que Noa’h aurait retrouvé dans son arche en plein déluge selon Rachi. Je veux parler du phénix qui renait de ses cendres,  Cet oiseau  n’aurait pas mangé du fruit de l’arbre défendu, seul parmi les vivants selon le Midrash rabba bereshit 19 – 5  – école de rabbi Yannaï qui cite  : «  comme le phénix j’aurai des jours nombreux  (Iov – 29 -18). C’est pourquoi le phénix se dit חול (hol) en hébreu comme le sable infini et on peut aussi le rapprocher de  יחל ( i’hal) qui signifie : espérer. Ce phénix serait selon Jonathan Sandler une métaphore du peuple juif.

Quoiqu’il en soit le psaume 89 v. 35 le dit très clairement : « je ne profanerai pas mon alliance et ce qui est sorti de mes lèvres, je ne changerai pas  » : לֹא-אֲחַלֵּל בְּרִיתִי; וּמוֹצָא שְׂפָתַי, לֹא אֲשַׁנֶּה.

 Vayelekh dit que l’assemblée d’Israël regroupe hommes, femmes enfants et étrangers résidant (v.12). La haftarah de cette paracha qui est יְשַׁעְיָהוּ  (Isaïe, 55,6-56,8) le confirme, en l’étendant  à tous ceux qui retrouvent le chemin de ha Shem, y compris les étrangers non résidents (הנחר – ha na’har) et aussi les eunuques (הסריס ).

 

Photo : Levi Meir Clancy – Unsplash

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Mais ne vous attendez pas à ce que les choses se fassent facilement : des efforts seront exigés de vous. La conversion au judaïsme libéral n’est pas une conversion light Le judaïsme libéral, contrairement à ce que beaucoup de gens croient, n’est pas moins exigeant que le judaïsme orthodoxe en ce qui concerne les conversions. Il place seulement ses exigences sur d’autres points. Vous n’avez (peut-être) pas besoin de vous convertir… Tout dépend de vos souhaits et de vos objectifs : si ce que vous voulez, c’est assister aux cours et conférences, prendre part aux offices, en apprendre davantage sur le judaïsme, ou encore étudier l’hébreu biblique, il n’est absolument pas nécessaire d’entrer dans une démarche de conversion. Vous pouvez parfaitement adhérer à Kehilat Kedem et participer à ces activités sans pour autant vous engager dans une démarche active de conversion. Dans un premier temps, si vous n’avez pas d’attache particulière avec le judaïsme a priori, c’est d’ailleurs très certainement ce qui vous sera proposé : venez, participez, apprenez, et une fois que vous vous êtes fait une idée précise de tout ce qu’une conversion implique dans les faits, prenez votre décision et engagez-vous plus avant. Ou pas. Le choix vous appartient. … mais cela peut tout de même être utile. Vous pouvez très bien passer des années à participer aux activités de Kehilat Kedem sans pour autant vous convertir. Mais cela veut dire que votre implication demeurera limitée : tant que vous n’aurez pas achevé votre démarche de conversion au judaïsme, vous ne compterez pas au minian, ne pourrez pas monter à la Torah et ne pourrez pas prendre de responsabilités au sein de l’association. Pour ma part, ce dernier aspect a été une puissante motivation pour achever ma conversion. Préparez-vous à (beaucoup) étudier Dans un premier temps, vous allez devoir apprendre des bases de langue hébraïque, étudier la liturgie juive, vous familiariser avec le calendrier hébraïque et acquérir un vocabulaire spécialisé, riche et complexe. Cela ne va pas se faire tout seul. Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre les cours d’introduction au judaïsme et d’hébreu biblique proposés par Kehilat Kedem. Vous pouvez également demander des cours particuliers à un rabbin ou autre enseignant. Mais quel que soit votre choix, sachez que tout cela représente beaucoup de travail. La conversion au judaïsme prend du temps Comptez un grand minimum de deux ans, à supposer que vous suiviez des cours d’hébreu et d’introduction au judaïsme toutes les semaines et assistiez à tous les offices ou presque. Pour la plupart des gens, la conversion au judaïsme représente plutôt trois à quatre ans. Pour ma part, elle a pris sept ans : il faut dire qu’au milieu de cette période, mon emploi du temps a été plutôt secoué par la naissance de mes deux filles. La vie juive en prend aussi ! On attend de tout membre de la communauté qu’il mène une vie juive. Cela signifie non seulement adhérer aux valeurs et aux coutumes du judaïsme, mais également s’inscrire dans la communauté, assister aux offices hebdomadaires et aux célébrations des fêtes juives, et ainsi de suite. Quand vous êtes en phase de conversion, il faut y ajouter le temps de cours et/ou d’études personnelles. Selon votre pratique personnelle et vos possibilités personnelles, attendez-vous à investir dans votre vie juive entre trois et huit soirées par mois, le double si vous êtes en période de conversion. La conversion au judaïsme est une forme d’acculturation La conversion au judaïsme n’est pas une adhésion à un credo prédéfini. Voyez-la plutôt comme l’apprentissage d’une culture étrangère, de ses rites, de ses coutumes, de ses habitudes, de sa cuisine et de son mode de vie. Comparez-vous à une personne immigrant dans un pays étranger et souhaitant s’y intégrer : apprendre la langue est une première étape mais ne suffit pas.   La conversion au judaïsme est une affaire de famille Votre conversion ne concerne pas que vous : si vous vivez en couple, il sera exigé que votre conjoint soit mis au courant de votre démarche. Il ou elle n’a pas besoin de vous donner son approbation mais vous ne pouvez pas vous convertir à son insu. Le judaïsme libéral reconnaissant la filiation juive pour les deux parents, vos enfants à venir (ainsi que les enfants en bas âge que vous avez déjà) seront considérés comme Juifs après votre conversion si vous êtes une femme; si vous êtes un homme, ils pourront être facilement convertis dans leur jeune âge si leur mère donne son accord et que vous vous engagez tous deux à les élever dans le judaïsme. La foi n’est pas indispensable… Le judaïsme ne vous demande pas de croire mais de pratiquer : ce qui se passe dans votre tête et votre cœur vous regarde seul. La foi, c’est entre D.ieu et vous. Personne ne viendra jamais vous demander si vous croyez en D.ieu, ni comment vous y croyez. C’est intime, personnel, secret. Et ça ne regarde pas la communauté. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’évolution spirituelle durant le processus de conversion; il y [suite]

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