2023
Mariage
Dans la tradition juive, le couple est un migdash me’at : un sanctuaire, où la présence divine réside.
La première étape d’un mariage juif est appelée kiddushin (racine KDSH : saint, mais également distinct, séparé), qui sanctifie les liens du couple et rend la relation exclusive. La deuxième étape, nisuin, manifeste et formalise l’intention du couple de bâtir une vie en commun et une famille.
Le rituel du mariage religieux est organisé autour de quelques éléments majeurs : la houppa (dais), l’échange des alliances, la ketuba, les sept bénédictions, et bien sûr le verre brisé à la fin de la cérémonie.
Organiser un mariage religieux, c’est, pour le couple, manifester sa volonté de vivre en tant que famille juive et de transmettre le judaïsme. Pour les juifs libéraux, un tel engagement ne peut se concevoir que mutuel, réciproque et égalitaire, raison pour laquelle la ketuba est signée par les deux conjoints.
Questions sur le mariage juif
Le plus tôt est toujours le mieux. Nos rabbins ont un agenda contraint, et peuvent être très sollicités sur les périodes les plus demandées. Aussi est-il préférable de réserver un créneau à l’avance. Et si des questions de statut halakhique d’un conjoint ou de l’autre se posent, mieux vaut avoir le temps de les régler.
Non. Un mariage religieux ne peut unir que deux personnes juives. Les mariages civils sont parfaitement reconnus par nos synagogues et nous n’avons aucun problème à accueillir les conjoints non-juifs de nos membres. Mais une cérémonie sous la houppa ne peut concerner qu’un couple exclusivement juif.
Si ça n’est pas votre cas et que vous souhaitez tout de même organiser un mariage religieux, il est toujours possible d’envisager une conversion en vue de mariage (ce qui est considéré comme une raison tout à fait valide d’entreprendre une conversion). Par ailleurs, rien n’oblige le mariage religieux à avoir lieu en même temps, ni même à la même période, que le mariage civil : il est par exemple tout à fait possible de l’organiser longtemps après, quand le conjoint non-juif a achevé sa conversion.
Oui. Le mariage religieux entre personnes de même sexe est autorisé dans le judaïsme libéral, à condition que les deux conjoints soient Juifs. Tous les rabbins, cependant, ne pratiquent pas ce type d’union, chacun étant libre de sa décision personnelle et nul n’étant tenu de le faire. Plusieurs de nos rabbins pratiquent des mariages de ce type. Contactez-nous pour en savoir plus.
La ketubai est signée par les deux conjoints.
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2023
Bar Mitzvah / Bat Mitzvah
A douze ans (pour les filles) ou treize ans (pour les garçons), les enfants deviennent bene mitzvah (fils ou fille des commandements) : ils parviennent donc à leur majorité religieuse.
Dès lors, ils comptent au minian, sont soumis à l’ensemble des commandements et deviennent des membres à part entière de la communauté : d’un point de vue religieux, ils sont pleinement adultes.
Ce que l’on appelle communément Bar ou Bat Mitzvah est la manifestation de ce nouveau statut et de ces nouvelles responsabilités : l’enfant revêt pour la première fois un talit et des tefilines, dirige un office, lit dans la Torah et propose un enseignement à la communauté.
La cérémonie est organisée quand les enfants sont prêts à en comprendre le sens et à assumer leurs responsabilités. La préparation prend environ 18 mois, en plus d’au grand minimum une année de Talmud Torah. Au cours de cette préparation, le jeune apprend l’essentiel des savoirs nécessaires concernant la tradition juive, la liturgie, la lecture de l’hébreu biblique.
Le soutien et l’engagement de la famille dans cette démarche sont essentiels. Une Bar ou Bat Mitzvah réussie constitue un rite de passage important, tant pour l’enfant que pour ses parents, et marque, de génération en génération, une réaffirmation de l’engagement de la famille dans le judaïsme.
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2023
Naissance
Moment de bonheur pour toute la famille, la naissance est également le premier pas dans une vie juive. Nos rabbins vous accompagnent dans cet instant à la fois décisif, délicat et joyeux. Notre approche du judaïsme étant égalitaire, nous considérons la nomination de la fille (Zeved HaBat) comme tout aussi importante que la circoncision du garçon (Brit Milah).
Naissance d’un garçon
La Brit Milah, marque de l’Alliance, indique l’entrée du garçon dans la communauté et manifeste le souhait de ses parents de l’élever et de l’instruire dans la tradition juive. Elle se pratique le huitième jour après la naissance mais il est possible, en cas de nécessité médicale, de la repousser. Elle est effectuée par un mohel, médecin spécialité et habilité.
Naissance d’une fille
Pour la naissance d’une fille, la présentation à la Torah fait entrer l’enfant dans la communauté, marque le désir des parents d’élever l’enfant dans la tradition juive et annonce, d’un point de vue religieux, l’heureux événement.
La présentation se fait lors d’un office de Shabbat. Les parents sont invités à monter à la Torah avec l’enfant, qui reçoit son prénom hébraïque à cette occasion.
Questions sur la brit-milah et la nomination
Bien entendu. Contactez-nous et nous vous mettrons en relation avec des personnes compétentes pour prendre en charge chacun des aspects du rituel.
Oui. Si vous avez l’intention de donner à votre enfant une éducation juive et de lui transmettre des valeurs juives, il est tout à fait possible d’organiser ce type de cérémonie. Attention, toutefois : cela ne change pas son statut halakhique. Une brit-milah ou une nomination n’ont rien à voir avec un baptême : la cérémonie est une manifestation et une affirmation de judaïté mais ne rend pas l’enfant juif s’il ne l’est pas. Il faudra passer, à l’adolescence, par un parcours de conversion/confirmation de judaïsme.
Nous contacter
Si vous souhaitez organiser une Brit Milah, ou une présentation à la Torah, merci de nous contacter par le formulaire ci-dessous.
Note : si l’un des deux parents n’est pas juif, la cérémonie peut tout de même être pratiquée. Il est cependant important de noter qu’elle ne garantit en aucune manière le statut halakhique de l’enfant.