2023
Seder de Roch HaShana : des mets et des mots
Réflexions et enseignements sur le seder de Roch Hashana : une publication d’Akadem, avec Rubben Honigmann, Laurence Phitoussi et le rabbin Philippe Haddad.
Image de KamranAydinov sur Freepik
2023
Conversion au judaïsme
Nombre de peuples iront en disant : « Or ça, gravissons la montagne de l’Eternel pour gagner la maison du Dieu de Jacob,
afin qu’Il nous enseigne Ses voies et que nous puissions suivre Ses sentiers »
Michée 4:2
Selon la Loi juive, on est juif par la naissance ou la conversion.
Toute personne qui demande à devenir juive devra présenter ses motivations par écrit. Elle sera reçue par la commission religieuse et par le rabbin référent. Elle sera écoutée, questionnée sur sa démarche, mise en garde sur les difficultés, les risques et les obligations. La motivation du mariage est acceptée dans la mesure où la volonté de conversion correspond aussi à un chemin personnel.
Nous insistons sur trois exigences :
- connaissance de la tradition et de l’histoire juives,
- intégration à la communauté
- pratique personnelle.
De son côté, la communauté s’engage à encadrer et accompagner la personne dans sa démarche.
Important
- Les cours d’introduction au judaïsme et les cours d’hébreu proposés par Kehilat Kedem se font en ligne. En revanche, Kehilat Kedem ne propose pas de conversion « à distance ». En effet, la conversion au judaïsme implique de s’inscrire dans une communauté et dans une pratique régulière. C’est pourquoi nous ne pouvons pas vous accompagner si vous n’avez pas une présence régulière à Montpellier.
- Si vous êtes en questionnement sur une éventuelle conversion, nous pourrons éventuellement vous proposer un rendez-vous avec notre rabbin. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez nous contacter (formulaire de contact en bas de page).
Questions relatives à la conversion au judaïsme
La durée exacte peut varier en fonction des personnes, de leurs disponibilités, de leur niveau de connaissance. Il n’y a pas de règle absolue, chacun avançant à son rythme. Mais comptez un grand minimum de 18 mois, et le plus souvent davantage. La plupart des personnes concernées achèvent leur conversion en deux à trois ans.
Cela dépend des cas. Si vous disposez d’une preuve de la judaïté de vos ascendants (par exemple la ketuba de vos parents ou de vos grand-parents), nous vous mettrons en contact avec un Beth Din, qui jugera de ce qu’il est possible de faire. Dans certains cas, vous pourrez immédiatement être reconnu comme Juif. Dans d’autres, on vous proposera une démarche de confirmation de judaïté ou de conversion.
Non. Les cours d’introduction au judaïsme et des cours d’hébreu biblique peuvent être pris à distance. Mais si vous vous inscrivez dans une démarche de conversion, la pratique réelle et régulière, au sein d’une communauté, est indispensable.
Non. Kehilat Kedem est une communauté juive libérale qui appartient à Judaïsme en mouvement (JEM). Les conversions pratiquées au sein de Kehilat Kedem sont reconnues par l’ensemble du monde juif libéral (ce qui représente la majorité des Juifs dans le monde), ainsi que par l’Etat d’Israël, mais pas par les autorités religieuses juives orthodoxes, et en particulier par le Consistoire.
Oui. Le mouvement juif libéral accueille tous les Juifs, quelle que soit leur origine, dès lors qu’ils souhaitent s’inscrire dans nos valeurs et nos pratiques.
A priori, non. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles une longue réflexion est nécessaire avant de s’engager dans une démarche de conversion au judaïsme : une fois reconnu comme Enfant d’Israël, il n’existe pas, aux yeux de la Halakha, de processus vous permettant de renoncer volontairement à votre judaïté (pas plus qu’un tel processus n’existe pour une personne juive de naissance, d’ailleurs). Le statut de Juif, du point de vue de la Halakha (la loi juive), est indépendant de vos pratiques ou de vos convictions. Aussi est-il important d’être bien sûr de soi : le judaïsme n’est pas un club dont on pourrait sortir dès qu’on le désire, et le guiyour est un engagement définitif, pour vous et pour vos descendants.
Dans une certaine mesure. Le rabbin doit appartenir au mouvement réformé, être en mesure et disposé à se charger de votre cas, et bien entendu être présent de temps à autre parmi nous. L’aspect humain est ici très important.
On s’attend à ce que vous cherchiez activement à assimiler la culture et le culte juifs : que vous appreniez donc un minimum d’hébreu, de liturgie, d’histoire juive. Tout cela est inclus dans les cours d’hébreu biblique et les cours d’introduction au judaïsme. Au-delà de ce bagage de connaissances générales, on s’attend à ce que vous adoptiez des éléments du mode de vie juif (comme le respect de la kasherout, par exemple) et que vous participiez à la vie de la communauté; cette participation comprend le fait d’assister aux offices, de participer à des études, ou encore de s’impliquer dans divers aspects de la vie de l’association. Bref : pour se convertir au judaïsme, vivre et se comporter comme un Juif est déjà un bon début. Il convient en effet de se souvenir que ces exigences ne sont pas particulières aux personnes en conversion : il s’agit tout simplement de ce à quoi on s’attend de tout membre de la communauté.
Les inconvénients sont innombrables. Vous allez devoir étudier, apprendre, et mener de longues introspections. Vous allez devoir pratiquer, vous familiariser avec une langue, une culture et une histoire, apprendre une cuisine spécifique, et ainsi de suite. Si vous êtes un homme, vous allez devoir vous circoncire. Une fois converti, vous ferez partie d’une communauté qui comptera sur vous et serez parfois sollicité pour un minian. Vous courrez le risque d’être confronté à l’antisémitisme et il vous arrivera bien, tôt ou tard, de croiser un imbécile qui considérera que vous avez personnellement à rendre des comptes concernant des événements ayant lieu en Israël, ou pensera que les prises de position des courants les plus réactionnaires et les plus fermés du judaïsme vous concernent également. Aussi est-il indispensable, avant de vous engager, de peser prudemment les choses et de prendre votre décision de conversion en conscience, et avec la pleine connaissance des inconvénients qui l’accompagnent.
Comment se déroule un processus de conversion ?
Une fois acceptée par le rabbin comme candidat à la conversion, la personne doit suivre un cours d’introduction au judaïsme et acquérir des bases d’hébreu biblique (lecture, notions de grammaire et vocabulaire). Le candidat participe aussi activement à la communauté (offices, cours, activités) et commence à mettre en pratique une vie juive.
La durée du processus de conversion est variable, mais jamais inférieure à une année. La conversion exige en effet un temps d’étude, de réflexion et de maturation. Des entretiens individuels avec le rabbin et éventuellement des examens écrits réguliers permettent d’apprécier l’engagement personnel et d’évaluer le degré de connaissance et de pratique du candidat.
Au bout d’une période qui tourne souvent autour de 24 mois, si la volonté a persisté et s’est affirmée, si les trois exigences mentionnées plus haut ont pris forme et vie, le candidat sera présenté devant le Beth Din. Il/elle aura préalablement été interrogée par écrit. S’il s’agit d’un homme, il doit être circoncis avant la présentation devant le Beth Din.
Le Beth Din appréciera la sincérité et l’engagement du candidat dans une vie juive, ses connaissances et son implication dans la communauté. Si cette étape est concluante, le candidat s’immergera dans le Mikvé (bain rituel).
Dans le cas d’une confirmation de judaïté (lorsque le candidat a un père juif), le processus est dans l’ensemble le même que pour une conversion.
Les actes de conversion pratiqués par les Beth Din des communautés non orthodoxes (libérales, réformées, conservatives/ massorties…) ne sont pas reconnus par les autorités consistoriales en France. Toutefois, chaque personne convertie dans le cadre de ces communautés sera reconnue comme juive par toutes les communautés non orthodoxes à travers le monde (ce qui représente la grande majorité des communautés juives), et sera considérée comme juive par l’Etat d’Israël, bénéficiant ainsi de la Loi du Retour qui autorise chaque Juif à pouvoir réaliser son « Alya ».
Une fois converti, tout candidat est considéré comme Israël (Bamidbar Rabba VIII, 1)
2023
Funérailles
Le décès d’un proche est toujours un moment douloureux. Nous faisons de notre mieux pour vous assister dans cette épreuve. Nous visons avant tout à respecter la dignité du défunt et celle des endeuillés. Nous officions à des cérémonies dans des cimetières juifs comme dans des cimetières civils, prises en charge par des maisons de pompes funèbres juives comme non-juives.
Après l’enterrement, le deuil est marqué par plusieus étapes : la première semaine (shiva), la fin du premier mois de deuil (shloshim), le yahrzeit et enfin la hazkara.
Questions sur les funérailles
Non. Les rabbins de Kehilat Kedem officient dans tous les cimetières.
Non. Les carrés juifs des cimetières municipaux sont ouverts à tous ceux qui en font la demande auprès de la mairie. Vous n’avez à passer par aucune institution juive pour y faire enterrer un proche, du moment que de la place est effectivement disponible.
Nous contacter
2023
Divorce
Moment douloureux de la vie d’un couple, le divorce est un choix entraînant des conséquences à la fois publiques et légales. On ne le souhaite à personne, et pourtant, cela arrive, et comme toutes les étapes importantes d’une vie juive, notre synagogue est là pour vous accompagner. Dans le cas d’un mariage religieux, le divorce civil doit toujours précéder le divorce religieux. Le divorce religieux juif se manifeste par la délivrance du guet (l’acte de divorce officiel), qui permet à chacun de tourner la page et de se tourner vers l’avenir.
Dans le judaïsme libéral, le guet est attribué, dès que le divorce civil est prononcé : il n’est pas possible pour l’un des ex-partenaires d’en retarder la délivrance.