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Paracha Michpatim : une justice transcendante

26/01/2022
Gérard Feldman
Parasha & haftarah de la semaine
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Pour la Torah, la justice est transcendante. Elle vient du ciel. Et ce n’est pas une parole en l’air. Si la Justice ne venait pas du ciel comment pourrait-elle transcender les intérêts particuliers ?

Que la Loi vienne du ciel, tout l’indique. Dès la paracha Yitro, Moshe monte au Sinaï (C. 19.3). Il s’élève pour accéder à la Loi que le peuple hébreu acceptera de suivre (C.19.8). Ce seront   les 10 devarim ou paroles du C.20.  Elohim, en créant le monde, crée la loi qu’elle soit naturelle ou humaine (justice). Les 10 paroles sont les 10 piliers qui fondent une véritable société humaine. Le mouvement des Lumières s’en inspirera, notamment pour « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen » du 26 août 1789, en France.

Avec la paracha  Michpatim c’est toujours de Justice que nous parlons. Il s’agit d’un code civil qui prolonge dans le détail, les 10 paroles. Le titre même de la paracha et son premier verset (C.21, 1) le disent clairement. On peut aussi percevoir dans ce titre, un clin d’œil en creux au Livre des Shofatim (« Les Juges »). Pourquoi ? Ce dernier se caractérise justement par l’absence de respect des lois selon la formule qui conclue le Livre : : אִישׁ הַיָּשָׁר בְּעֵינָיו יַעֲשֶׂה בַּיָּמִים הָהֵם אֵין מֶלֶךְ בְּיִשְׂרָאֵל (« en ces jours pas de roi sur Israël et chacun, ce qui est droit à ses yeux, il fait  (21, 25) » Pas de roi, pas de loi, et chacun pouvait faire  ce qu’il voulait.

Avec Michpatim, il y a un Roi, c’est le Roi des rois.  Pas question de déroger aux statuts qu’il révèle, et pour cause : y déroger serait (re)conduire l’humanité au chaos. Qu’il s’agisse bien de justice, et même de tribunal, la préposition לִפְנֵיהֶם (« devant eux ») l’indique : elle renvoie aux 70 Anciens d’Israël qui composent le Tribunal Suprême d’Israël, le Sanhédrin (Gittin 88b). (Voir l’enseignement de R. Tarphon dans Elie Munk « La voie de la Torah » p.320). Pour confirmer cette interprétation, on retrouve explicitement ces « Anciens » à la fin de la paracha  (24,1) : «  et monte vers ha Shem avec Aaron, Nadav, Avihou et les 70 anciens d’Israël… »

Une législation révolutionnaire

La plus grande partie de la paracha expose en détail les lois concernant les personnes, les biens, et la terre. Elle va du C. 21 à 23 jusqu’au v.19. Il s’agit d’un recueil de lois révolutionnaires ! Il rend chacun responsable de ses actes, tout en y introduisant la dimension très moderne des « circonstances atténuantes » (voir 21,12 et les villes refuges). La justice est bien la référence suprême sur laquelle doit s’édifier la société, mais attention ! La justice seule ne suffit pas ! Le ‘hessed (חסד – la compassion, l’amour, la charité) en est le couronnement. Sans le ‘hesed la justice perd tout son sens, et la société qu’elle est sensée maintenir s’écroule.

Pas de justice sans « ‘hessed » (compassion)

La justice exige de chaque humain qu’il se sente responsable envers l’autre, qu’il soit puissant ou faible, maître ou serviteur, homme ou femme. Même celui que tu détestes, s’il est en difficulté, tu l’aideras à retrouver son âne ou à le décharger (23, 4 et 5).

Pour la première fois dans l’antiquité, les esclaves ou serviteurs ne sont pas traités comme des biens meubles, mais comme des êtres humains. Les femmes acquièrent des droits qu’elles ne possédaient pas (même s’ils peuvent paraître dérisoires aujourd’hui) et aussi l’étranger (« guer ») qui habite avec toi… et mêmes les animaux qui bénéficient du Shabbat. Il faut lire ces lois, non comme un aboutissement mais comme le déclenchement d’une dynamique de libération qui ira beaucoup plus loin dans les textes et dans l’histoire. L’objectif est bien de « sortir de la maison de servitude » ( Yitro 20, 2) pour tout Israël, dans un premier temps, pour l’humanité toute entière à sa suite.

Pourtant, on peut s’interroger. Le ‘hessed est-il vraiment toujours présent ? Les sanctions pour les faits les plus graves (21.23 à 25) semblent relever de la loi du talion, connue dans le code Hammourabi. Mais « Le Talmud, dans le traité Baba Kama, enseigne, au nom de Rabbi Chimon Bar Yohaï : « Œil pour œil veut dire compensation financière » (Jeanine Elkouby – Actualité Juive). Cette interprétation peut s’appuyer sur le terme תחת (ta’hat) qui veut dire (à la place, mais aussi en-dessous). Cette préposition nous indique qu’il ne s’agit pas de crever un œil pour un œil – ce qui n’aurait pas de sens – mais de le compenser (financièrement).

Pas de « ‘hessed » pour les sorcières ?

Les sorcières sont vouées à la mort sans rémission (22,17). Ce verset résonne douloureusement à nos oreilles. 60 000 sorcières ont été brûlées au XVIème et au XVIIème siècles ; il y eut environ 100 000 procès avec toutes les tortures qui les accompagnent ! La Torah applaudirait-elle ce « féminicide » caractérisé ?  La réponse est non car il ne fait jamais sortir un verset de son contexte historique et textuel.

Tout d’abord, on constate que ces crimes de masse contre les femmes ont été commis par les chrétiens (catholiques et surtout protestants, et aussi en Afrique animiste et musulmane). Ils ont appliqué ce verset, sans sourciller, au pied de la lettre.   Pourtant, jamais les Juifs n’ont brûlé des sorcières. D’autant moins que les persécutions contre ces pauvres femmes n’étaient qu’un volet de la lutte générale contre les hérésies. Et là, les Juifs étaient concernés au premier plan, avec les sorcières.

De plus, le texte ne vise  pas spécifiquement les femmes. Le Livre « devarim » ( « Deutéronome ») précise très clairement que la sorcellerie n’est pas spécifiquement féminine (voir c.17, 2). L’objectif du texte est donc, avant tout, d’éradiquer l’idolâtrie dont la sorcellerie constitue une pratique majeure. C’est le sens que lui donne Maïmonide (Guide III – 37). On voit ici à quel point une interprétation unilatérale des textes conduit aux pires atrocités.

D’ailleurs, ce verset sur les sorcières renvoie logiquement à la suite : l’éradication des 6 peuples cananéens (23,23).

Se libérer pour que les autres nations se libèrent

A partir du c. 23, 20, un messager (מלאךְ– malakh ) accompagnera les Hébreux. Ce messager c’est Metatron  (מטטרון) selon Rachi. Sa valeur numérique est la même que שדי (Chadaï – 314). Sa présence est signe que les Hébreux ne respecteront pas toujours la loi. Il faut les limiter.  C’est d’ailleurs pourquoi, juste avant, il est fait référence à la loi qui interdit de cuire le chevreau dans le lait de sa mère. Le chevreau, selon le Zohar II (123b – 126a), est le pseudonyme de Essav. Le lait symbolise la source de la sagesse humaine. Il ne faut donc pas mélanger la sagesse à la folie du pouvoir. C’est un avertissement.

Pour appliquer leurs lois, les Hébreux devront effacer toute trace des 6 peuples qui habitent la terre qu’Israël doit hériter. Comme le verset sur les sorcières, ce passage nous met mal à l’aise. Nettoyage ethnique ? Effacement du ‘hessed ? Pas du tout.

D’abord, les mouvements de population et les guerres mentionnées déjà à l’époque d’Avraham (Guerre des rois – bereshit – c.14) font qu’il n’y a pas de possesseurs légitimes ou naturels de la terre. La terre ne peut s’acquérir qu’au nom de la parole de la Transcendance : au nom de la justice et du ‘hessed.

Les peuples païens font le contraire : ils adorent des idoles faites en matériaux. Pire, ils leur sacrifient des humains et même leurs enfants. Chez eux, une seule loi : les forts dominent et oppriment les faibles. Les esclaves sont des objets. La soumission des hommes à d’autres hommes est la règle.

La question est : jusqu’où peut aller la tolérance ? Jusqu’à fermer les yeux sur des actes inhumains ? La question s’est posée vis-à-vis des nazis. Fallait-il les laisser faire au nom de la tolérance et/ou du pacifisme, ou fallait-il les détruire ? Les pacifistes, on le sait, se sont ralliés à la collaboration. Le judaïsme n’est clairement pas un pacifisme. Parce qu’il aime la vie, il n’aime pas la paix des cimetières. Parce qu’il a pour mission de créer les conditions d’une vie décente pour tous les peuples sur terre, le peuple hébreu se doit de détruire ceux qui pratiquent l’injustice.

Cette passion de la justice ne s’applique d’ailleurs pas qu’aux autres. Dans la haftarah de cette paracha, le grand prophète Yrmeyaou (Jérémie) au C.34 v.8 à 34.22 et 33.25 et 26 l’explique très clairement : le même sort attend les Hébreux s’ils s’alignent sur les pratiques païennes. C’est bien ce que Yirmaeyaou dénonce à son époque : les Judéens devaient libérer leurs serviteurs, mais ils ne le font pas. Certes, ils les libèrent dans un premier temps, mais finalement, ils reviennent sur leur parole et les récupèrent.  Ce reniement de la loi va provoquer une catastrophe : la destruction du Temple et de Jérusalem, et l’exil des élites judéennes à Babylone en 586 avant l’ère courante.

Construire une nation

Pratiquer la justice et le ‘hessed suppose d’avoir un pays pour le faire. C’est pourquoi la paracha définit des frontières. : « de la mer des Joncs à la mer des Philistins et du désert au fleuve (Euphrate) ». Cela signifie qu’Israël ne veut pas conquérir le monde, mais juste trouver un lieu où pratiquer la Torah. Pas n’importe quel lieu : celui où justement sévissent l’idolâtrie et l’injustice.

 

Photo : Tingey Injury Law Firm / Unsplash

Tags:
Mishpatim
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    Shana tova ! L’été s’est achevé, et une nouvelle année liturgique débute. Nous venons de célébrer ensemble Roch haShana et Yom Kippur et, avant d’aller plus loin, je tiens tout d’abord, à renouveler mes remerciements à l’égard de tous ceux qui ont permis le succès de ces journées si particulières. Les rabbins Ann-Gaëlle Attias et Haïm Cipriani, bien entendu, mais aussi toutes les personnes qui se sont mobilisées et nous ont permis de faire en sorte que tout se déroule au mieux. Merci aussi, tout simplement, à tous ceux qui ont été présents pour partager ces moments avec nous et ont témoigné, par le simple fait d’être là, et d’être là en nombre, de la vigueur de notre communauté et, plus généralement, du judaïsme libéral en Occitanie. https://www.youtube.com/watch?v=6ZLq_JB8H44&ab_channel=doriadar Nous avons repris le rythme hebdomadaire des offices et nous nous préparons à la célébration de Sukkot et de Simhat Torah. Pour ne pas oublier ceux de nos membres qui vivent isolés, sont trop loin ou pour qui il est trop difficile de se déplacer chaque semaine, nous reprendrons aussi dans les semaines qui viennent les occasionnels offices en ligne, à raison d’une fois par mois environ. Les dates seront publiées prochainement sur le site. Nos autres activités et enseignements ont repris ou vont reprendre peu à peu : certains rapidement, d’autres après la fin des fêtes de Tishri Même pour les activités n’ayant pas encore commencé, j’encourage chacun à s’inscrire ou, a minima, à faire connaître son intérêt : cela nous permet de constituer les groupes et de nous organiser les choses. Yom Kippur n’est pas seulement une date, pas seulement une fête comme les autres. C’est une confrontation à soi-même difficile, profonde, parfois douloureuse mais également fertile et annonciatrice de renouveau. C’est un moment où, en tant qu’individu comme en tant que communauté, on s’interroge, entre autres choses, sur son identité et son devenir : corps vivant, Kehilat Kedem ne se construit qu’avec ce que nous lui apportons, tous et chacun. Chaque année qui passe voit notre communauté évoluer, mûrir, grandir. Elle a besoin de présence, d’énergie, de bonnes idées, de bonnes volontés et de toutes les formes de contribution. Ce moment-charnière me semble donc approprié pour encourager chacun à réfléchir au rôle qu’il entend tenir au sein de la synagogue Kehilat Kedem. Il n’y a pas de mauvaise réponse à cette question, ni, d’ailleurs, de réponse définitive; mais l’an prochain, et dans les années qui suivront, notre communauté ressemblera très exactement à ce que nous en auront fait. C’est donc à chaque membre de proposer et de porter les évolutions qu’il souhaiterait voir advenir. Il n’y a pas de contribution mineure à la vie de la communauté : pour ceux qui n’ont la possibilité d’être présents qu’à petites touches, il y a bien des manières d’être impliqué néanmoins : préparer les hallot avant un office, héberger une personne pour les fêtes, faire l’effort de venir un jour où on n’en avait pas spécialement envie pour permettre qu’un minian soit réuni, participer à l’accueil et à l’intégration des nouveaux membres, assurer du lien social … tous ces petits gestes qui contribuent à tisser nos liens et à renforcer notre synagogue, et tous sont précieux. C’est ce type d’implication qui nous a permis de maintenir et de faire croître notre communauté au cours de la dernière décennie ; et je sais pouvoir compter sur vous, sur nous tous, pour que cet engagement se poursuive (et, je l’espère, s’amplifie), dans cette nouvelle année 5784. Après tout cela, me reste encore à vous dire le plaisir que j’ai à tous vous retrouver en cette fin d’été. C’est chaque année pour moi une joie très profonde que de retrouver notre synagogue pour une nouvelle année liturgique. Non seulement pour les fêtes, mais aussi pour reprendre et recommencer ensemble les cycles de lecture, interroger ensemble, questionner ensemble, jeter un œil nouveau sur les textes et sur le monde. Non pas uniquement dans le cadre, riche mais parfois aride, de l’étude personnelle, mais aussi dans celui du partage et de la multiplicité des visions singulières. Lorsque j’ai rejoint notre communauté, il y a de cela près de dix ans, je ne me doutais pas de tout ce qu’elle m’apporterait, ni de la place qu’elle serait amenée à occuper dans mon existence. La servir aujourd’hui, c’est tenter de lui rendre un peu de ce qu’elle m’a donné. Malgré l’aspect prenant, fatigant, parfois stressant de la tâche, c’est un honneur et un plaisir. Merci à vous, donc, d’être là ou d’arriver, de constituer ce « nous » qui est et fait Kehilat Kedem et que, d’année en année, nous continuons à construire et à découvrir.   Julien Taillandier Président de Kehilat Kedem   Photo de Esse Chua sur Unsplash

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