2023
Musar et Kabbale : Nefesh haHayyim/L’âme de la vie, de Rabbi Haïm de Volozine (1759-1821) – Cycle d’études, avec Georges-Elia Sarfati
Le groupe d’étude et de pensée juive de Kehilat Kedem existe depuis 2020. Les personnes qui le constituent se sont rencontrées à partir d’une réflexion et d’une recherche collectives qui a choisi l’éthique du judaïsme (Musar) comme son objet principal. Après avoir porté sur les grands thèmes, ainsi que sur les principaux exercices spirituels du Mouvement du Musar de Rabbi Israel Salanter (2020-2021), nous avons ensuite fait porter le travail sur des textes d’éthique empruntés au Talmud de Babylone (2021-2022), avant de nous orienter vers des textes issus de la Kabbale (2022-2023).
L’étude se poursuit à présent, avec un nouveau cycle, à partir d’une havruta centrée sur l’ouvrage : Nefesh ha Hayyim/L’âme de la vie. Cet ouvrage est classique à plus d’un titre : d’une part parce qu’il constitue une somme dans laquelle convergent l’inspiration éthique et l’inspiration mystique, d’autre part parce qu’il représente une somme de la pensée rabbinique, enfin parce que les thèses défendues par l’auteur marquent un tournant décisif vers la modernité. Voilà désormais près de deux siècles que le maître ouvrage de Rabbi Haïm de Volozine exerce une influence fertile sur de nombreux milieux d’études, ainsi que certains des penseurs du judaïsme les plus éminents (dont Emmanuel Lévinas).
Ce nouveau cycle est une invitation à approfondir ensemble la question de l’éthique pratique du judaïsme, en allant au cœur des grandes thématiques abordées par le Nefesh ha Hayyim. Evitant l’écueil d’une approche partielle et parcellaire de ce grand texte, nous proposons d’en suivre le développement d’ensemble, en nous attachant aux passages les plus significatifs d’un ouvrage qui est, au sens fort, un traité d’éthique et de métaphysique, destiné à renouveler le rapport concret au monde ainsi qu’à l’action dans le monde.
2023
Chema 12 : Juifs d’Etat
Si vous ne l’avez pas encore lu, le douzième numéro de Chema, le magazine de JEM, est disponible ICI.
Des rois de France aux Papes, de De Gaulle à la société américaine, ce numéro se penche sur les rapports entre les Juifs et la politique. Entre engagements citoyens et menace théocratique en Israël, questionnements quant à la possibilité et à la validité d’un Etat à la fois juif et démocratique et destins historiques de personnalités telles que Moïse, Esther, Issac Abravanel, David Ben Gourion, Golda Meir ou encore Volodymyr Zelensky, le sujet est vaste.
2023
Parasha Behar-Behoukotaï : l’éthique du jubilé, par Henri Cohen-Solal, psychanalyste
Dans la parasha Behar, D.ieu donne à Moïse les règles relatives au repos de la terre et met en place le jubilé, tous les cinquante ans, au cours duquel la propriété foncière revient à la tribu et les esclaves sont libérés. Il précise également quand et comment un Hébreu peut devenir esclave et quelles sont les conditions de son traitement et de son rachat.
Dans la parasha Behoukotaï, Il décrit les bénédictions que recevront les Israélites obéissant à Ses commandements et les malédictions qui s’abattront sur eux s’ils n’y obéissent pas. Il précise toutefois que même s’ils s’éloignent de Lui, Il ne reniera pas l’Alliance.
Le livre du Lévitique s’achève sur la description des règles de consécration d’un bien au sanctuaire et les règles de transfert d’un bien consacré vers le monde profane.
Photo de Vincenzo Tabaglio sur Unsplash
2023
Téfilines : le secret des boîtes noires, par Julien Darmon
Que sont exactement les téfilines (ou phylactères) ? Et quel est leur lien avec la tefila (prière) ? Ces objets, assez mystérieux pour les personnes extérieures au judaïsme, ne relèvent pas seulement du folklore : ils correspondent à l’observation précise d’une mitzvah du Deutéronome. Julien Darmon, dans cette courte vidéo, présente les tefilines et indique comment les poser conformément aux usages établis.
Illustration : Levi Meir Clancy – Unsplash
2023
Shavouot : nuit d’étude avec JEM – Paris et Toulouse
Cette année, JEM organise trois nuits d’études autour de la transmission pour célébrer Chavouot 5783, qui aura lieu ce Jeudi 25 Mai. Deux de ces nuits seront retransmises en ligne.
Synagogue Beaugrenelle
Comme chaque année, à Beaugrenelle, JEM organise sa Nuit d’études devenue iconique qui durera jusqu’à l’office du matin, de 20h à 7h.
Parmi les thématiques abordées : l’art, la littérature, les histoires, l’inconscient mais aussi la cuisine, le mentorat ou encore l’intelligence artificielle.
Rejoindre le ZOOM ici.
Synagogue Copernic
Dans la synagogue de Copernic, JEM organise une table ronde de 21h00 à 01h00 du matin. À cette occasion, Marc-Alain Ouaknin, rabbin et philosophe abordera un sujet universel « Des Mets et des mots – Transmission et nourriture ». De quoi nous donner l’eau à la bouche ! Intervention suivie d’une table ronde avec les rabbins de Copernic et Oren Giorno sur « la transmission dans tous ses états ».
Rejoindre le ZOOM ici.
Télécharger le fasciluce ICI
Avec la communauté de Toulouse
Soirée d’études, avec Ann-Gaëlle Attias et Haïm Casas. Inscription par mail. Merci d’indiquer nom et prénom des personnes concernées.
2023
Parasha Emor, ou la science du judaïsme, par le rabbin Yeshaya Dalsace
Dans la parasha Emor, D.ieu ordonne à Moïse de dire aux kohanim les prérogatives liées à leur statut spécifique, afin de maintenir intacte leur pureté rituelle : ils doivent s’éloigner des cadavres, y compris de ceux de leurs prôches, n’épouser que des femmes vierges, ne pas officier en état d’impureté, se purifier avant de consommer des offrandes. Sont ensuite décrits les défauts qui empêcheraient une bête d’être propre au sacrifice. Le calendrier liturgique annuel est décrit, ainsi que les rites et les fêtes, puis le calendrier rituel quotidien. A la fin de la parasha, un blasphémateur est puni et les modalités d’un jugement sont exposées.
2023
La colère dans la Bible, par Thomas Römer, du Collège de France
Colère humaine ou colère divine, pulsion de meurtre ou apanage du Tout-Puissant face aux ennemis d’Israël (et bien souvent face à Israël également), la colère a de nombreux noms dans la Bible et peut recouvrir plusieurs réalités différentes. Thomas Römer propose ici une courte analyse des différentes formes de colère biblique et de la manière dont le texte les aborde.
Photo de engin akyurt sur Unsplash
2023
Parasha Ashrei Mot – Kedoshim : le rite et l’éthique, un couple inséparable, par le rabbin Delphine Horvilleur
Après la mort des fils d’Aaron, D.ieu ordonne le rite sacrificiel de Kippur et en prescrit les offrandes. La désignation du bouc-émissaire est ainsi décrite, ainsi que son envoi à Azazel. L’idée selon laquelle la Shekhina réside dans le Saint des Saints est affirmée. L’interdit de la consommation du sang est réaffirmé.
L’inceste, les rapports sexuels en période menstruelle, l’adultère et l’homosexualité sont interdits, ainsi que diverses autres pratiques sexuelles. Ces interdits sont accompagnés de l’interdiction de la consécration des enfants à Moloch. Il est d’ailleurs rappelé que c’est parce que les Cananéens se sont livrés à ces pratiques que la terre les hait.
Puis D.ieu énumère des prescriptions, qui constituent le Code de Sainteté, et insiste sur l’amour du prochain, de soi-même, de l’étranger, et le respect dû aux anciens et aux sages.
Photo de Ray Aucott – Unsplash
2023
Les tzitzit : c’est quoi, ces fils qui dépassent ? Par Julien Darmon
Les tzitzit ne sont pas des éléments vestimentaires folkloriques : ils correspondent à une mitzvah précise. Associés au talit gadol ou au talit katan, ils font partie intégrante de l’habit religieux et sont portés durant la prière. Julien Darmon présente ici brièvement mais de manière claire et synthétique les tzitzit, leur usage et leur histoire.
Illustration : cottonbro studio:
2023
Parasha Tazria-Metzora : (re)penser le pur et l’impur, par le rabbin Delphine Horvilleur
Dans la parasha Tazria, D.ieu détaille les règles de pureté et d’impureté concernant les femmes en couches et les délais des offrandes à apporter après la fin de l’impureté.
La parasha Metzora énumère les lois d’impureté relatives à la tzaraat (terme souvent abusivement traduit par lèpre, et qui désigne en réalité une forme de maladie pouvant toucher aussi bien la peau que les vêtements, voire les murs d’une maison, et qui est consécutive à une transgression des commandements ; la personne atteinte de tzaraat est dite metzora) et les rites de purification à effectuer après la fin du mal, ainsi que les principes d’impureté et de purification relatifs aux écoulements génitaux et aux menstruations.
Photo de Craig Melville – Unsplash