Téfilines : le secret des boîtes noires, par Julien Darmon

Que sont exactement les téfilines (ou phylactères) ? Et quel est leur lien avec la tefila (prière) ? Ces objets, assez mystérieux pour les personnes extérieures au judaïsme, ne relèvent pas seulement du folklore : ils correspondent à l’observation précise d’une mitzvah du Deutéronome. Julien Darmon, dans cette courte vidéo, présente les tefilines et indique comment les poser conformément aux usages établis.

Illustration : Levi Meir Clancy – Unsplash

Shavouot : nuit d’étude avec JEM – Paris et Toulouse

Cette année, JEM organise trois nuits d’études autour de la transmission pour célébrer Chavouot 5783, qui aura lieu ce Jeudi 25 Mai. Deux de ces nuits seront retransmises en ligne.

Synagogue Beaugrenelle

Comme chaque année, à Beaugrenelle, JEM organise sa Nuit d’études devenue iconique qui durera jusqu’à l’office du matin, de 20h à 7h.

Parmi les thématiques abordées : l’art, la littérature, les histoires, l’inconscient mais aussi la cuisine, le mentorat ou encore l’intelligence artificielle.

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Synagogue Copernic

Dans la synagogue de Copernic, JEM organise une table ronde de 21h00 à 01h00 du matin. À cette occasion, Marc-Alain Ouaknin, rabbin et philosophe abordera un sujet universel « Des Mets et des mots – Transmission et nourriture ». De quoi nous donner l’eau à la bouche ! Intervention suivie d’une table ronde avec les rabbins de Copernic et Oren Giorno sur « la transmission dans tous ses états ».

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Avec la communauté de Toulouse

Soirée d’études, avec Ann-Gaëlle Attias et Haïm Casas. Inscription par mail.  Merci d’indiquer nom et prénom des personnes concernées.

Photo de Rod Long sur Unsplash

Parasha Emor, ou la science du judaïsme, par le rabbin Yeshaya Dalsace

Dans la parasha Emor, D.ieu ordonne à Moïse de dire aux kohanim les prérogatives liées à leur statut spécifique, afin de maintenir intacte leur pureté rituelle : ils doivent s’éloigner des cadavres, y compris de ceux de leurs prôches, n’épouser que des femmes vierges, ne pas officier en état d’impureté, se purifier avant de consommer des offrandes. Sont ensuite décrits les défauts qui empêcheraient une bête d’être propre au sacrifice. Le calendrier liturgique annuel est décrit, ainsi que les rites et les fêtes, puis le calendrier rituel quotidien. A la fin de la parasha, un blasphémateur est puni et les modalités d’un jugement sont exposées.

 

 

La colère dans la Bible, par Thomas Römer, du Collège de France

Colère humaine ou colère divine, pulsion de meurtre ou apanage du Tout-Puissant face aux ennemis d’Israël (et bien souvent face à Israël également), la colère a de nombreux noms dans la Bible et peut recouvrir plusieurs réalités différentes. Thomas Römer propose ici une courte analyse des différentes formes de colère biblique et de la manière dont le texte les aborde.

Photo de engin akyurt sur Unsplash

Parasha Ashrei Mot – Kedoshim : le rite et l’éthique, un couple inséparable, par le rabbin Delphine Horvilleur

Après la mort des fils d’Aaron, D.ieu ordonne le rite sacrificiel de Kippur et en prescrit les offrandes. La désignation du bouc-émissaire est ainsi décrite, ainsi que son envoi à Azazel. L’idée selon laquelle la Shekhina réside dans le Saint des Saints est affirmée. L’interdit de la consommation du sang est réaffirmé.

L’inceste, les rapports sexuels en période menstruelle, l’adultère et l’homosexualité sont interdits, ainsi que diverses autres pratiques sexuelles. Ces interdits sont accompagnés de l’interdiction de la consécration des enfants à Moloch. Il est d’ailleurs rappelé que c’est parce que les Cananéens se sont livrés à ces pratiques que la terre les hait.

Puis D.ieu énumère des prescriptions, qui constituent le Code de Sainteté, et insiste sur l’amour du prochain, de soi-même, de l’étranger, et le respect dû aux anciens et aux sages.

Photo de Ray Aucott – Unsplash

Les tzitzit : c’est quoi, ces fils qui dépassent ? Par Julien Darmon

Les tzitzit ne sont pas des éléments vestimentaires folkloriques : ils correspondent à une mitzvah précise. Associés au talit gadol ou au talit katan, ils font partie intégrante de l’habit religieux et sont portés durant la prière. Julien Darmon présente ici brièvement mais de manière claire et synthétique les tzitzit, leur usage et leur histoire.

Illustration : cottonbro studio: 

Parasha Tazria-Metzora : (re)penser le pur et l’impur, par le rabbin Delphine Horvilleur

Dans la parasha Tazria, D.ieu détaille les règles de pureté et d’impureté concernant les femmes en couches et les délais des offrandes à apporter après la fin de l’impureté.

La parasha Metzora énumère les lois d’impureté relatives à la tzaraat (terme souvent abusivement traduit par lèpre, et qui désigne en réalité une forme de maladie pouvant toucher aussi bien la peau que les vêtements, voire les murs d’une maison, et qui est consécutive à une transgression des commandements ; la personne atteinte de tzaraat est dite metzora) et les rites de purification à effectuer après la fin du mal, ainsi que les principes d’impureté et de purification relatifs aux écoulements génitaux et aux menstruations.

Photo de Craig MelvilleUnsplash

Eden : un jardin divin, par Thomas Römer, du Collège de France

L’idée selon laquelle D.ieu aurait eu Son propre jardin est une référence aux jardins royaux des souverains proche-orientaux. Pour autant, est-il possible de localiser Eden ? Sans doute pas, mais le descriptif biblique laisse à entendre que l’Eden mythique se trouverait quelque part au Moyen-Orient; peut-être les quatre fleuves entourant Eden ne sont-ils d’ailleurs rien d’autre que l’indice d’une diaspora à l’époque perse.

Photo de Julia Caesar sur Unsplash

Visites et rendez-vous avec le rabbin Ann-Gaëlle Attias

A compter du mois de mai et pour, a minima, toute l’année 2023, Kehilat Kedem va avoir le plaisir de recevoir régulièrement la visite du rabbin Ann-Gaëlle Attias. En outre, elle assurera, durant cette période, notre encadrement rabbinique et sera donc, entre autres choses, notre première interlocutrice pour tout ce qui concerne mariage, brut-milah, conversion, deuil et autres.

Afin de pouvoir répondre aux besoins de la communauté, Ann-Gaëlle Attias a accepté, lorsque nous la recevons pour un shabbat, de rester à Montpellier la journée du dimanche également, journée durant laquelle elle pourra recevoir les personnes qui en expriment le besoin. Il lui est également possible de vous recevoir le jour de shabbat, mais uniquement pour des rendez-vous n’exigeant pas d’écrire, ni bien entendu de transgresser Shabbat d’une manière ou d’une autre.

Les demandes de rendez-vous pouvant être nombreuses, il est impératif de pouvoir les organiser, d’autant que, certains sujets abordés pouvant être personnels ou délicats, nous ferons tout pour que chacun puisse profiter d’un temps d’entretien suffisant, privé et serein. Aussi les inscriptions sont-elles obligatoires. 

Pour demander un rendez-vous, merci de remplir CE FORMULAIRE. 

Atelier Tenou’a à Montpellier, le 27 avril 2023, avec Delphine Horvilleur

Qu’est-ce que L’Atelier Tenou’a?

L’Atelier Tenou’a est un cercle d’étude pour penser ensemble les textes de la tradition juive. C’est un moment convivial où se mêlent curiosité, dialogue et réflexion dans un esprit d’ouverture et d’échange.

Les séances se déroulent comme suit :

  1. Introduction par Delphine Horvilleur
  2. Présentation d’un ou plusieurs textes bibliques et/ou talmudiques
  3. Temps d’étude en ’Havrouta (groupes de 2 à 4 personnes)
  4. Temps d’échange entre le public et l’intervenante
  5. Interprétation et conclusion par Delphine Horvilleur

Lors de l’Atelier Tenou’a, Delphine Horvilleur aborde des textes issus de la Bible ou du Talmud, parfois la Parasha de la semaine ou des textes traditionnels, comme la Haggadah de Pessa’h, à l’occasion de certaines fêtes. Il s’agit toujours de relier les textes à des thématiques modernes.

L’Atelier Tenou’a est une expérience à la fois personnelle et collective. Après la phase d’introduction, le brouhaha s’installe naturellement pendant le temps de la h’avrouta : l’étude par petits groupes qui permet, à l’image de l’étude traditionnelle en yeshiva, de confronter ses idées avec l’autre pour faire émerger de nouveaux sens possibles.

Le public plonge alors dans des textes anciens, souvent assez hermétiques, afin de les réinterpréter dans un esprit moderne. Les participants ont alors l’occasion d’échanger leurs idées et développements avec l’intervenante qui passe parmi les groupes. La parole est ensuite donnée au public afin que les commentaires et interrogations des uns et des autres soit entendus de tous, en dialogue avec l’intervenante.

Enfin, les explications de Delphine Horvilleur ouvrent des perspectives inattendues, donnent de nouvelles pistes de réflexion et construisent des ponts entre les textes de la tradition et l’actualité.

L’Atelier Tenou’a est un moment convivial. Delphine Horvilleur aborde les thématiques avec humour, sans tabou et surtout sans dogmatisme. C’est l’occasion, pour tous les publics, de s’initier ou d’approfondir l’étude juive, dans un environnement où les participants peuvent questionner, débattre, critiquer… et découvrir que les textes de la tradition peuvent encore faire sens pour nous aujourd’hui.

Jeudi 27 avril, 19h15. Réservation obligatoire. INSCRIPTIONS & BILLETTERIE ICI