Parasha Beshala’h : une errance salvatrice, par le rabbin Jonas Jacquelin

Dans la parasha Beshala’h, après le départ des Israélites d’Egypte, D.ieu ordonne de les faire passer par le désert, plutôt que par le territoire philistin. Il Se place Lui-même en tête de la marche du Peuple, dans une colonne de nuées le jour, un pilier de feu la nuit.

Les Egyptiens poursuivent les Hébreux et finissent par les rattraper : menés par Pharaon en personne, ils les coincent dos à la mer et menacent de les anéantir. D.ieu ordonne aux Hébreux d’avancer dans la mer, qui s’ouvre devant eux ; mais quand les troupes égyptiennes s’y engagent, les flots se referment sur eux. Les Israélites chantent le Cantique de la Mer.

Malgré ces miracles, le Peuple se met rapidement à murmurer contre Moïse, en raison de la faim et de la soif qu’il rencontre dans le désert. D.ieu fait alors descendre des cieux la Manne, qui tombe en quantité égale pour chaque foyer, nourrit chacun et ne se conserve pas la nuit ; elle ne tombe pas le jour de Shabbat mais apparaît en quantité double la veille et, en ce cas-là, se conserve.

 

Parasha Bo : quand commence le temps ? Par le rabbin Floriane Chinsky

Dans la parasha Bo, D.ieu ordonne à Moïse de venir vers Pharaon. Les trois dernières plaies s’abattent sur Misraïm : les criquets, puis les ténèbres, puis la mort des premiers-nés. Il est ordonné aux Israélites de compter ce mois (appelé Aviv à l’époque, et qui sera par la suite appelé Nissan) comme premier du calendrier, et de procéder au sacrifice pascal. Ils marquent les linteaux de leurs portes du sang du sacrifice afin que la mort ne touche pas leurs demeures et, une semaine durant, consomment des pains sans levain.

Après la dernière plaie, Pharaon ordonne l’expulsion des Hébreux, qui reprennent aux Egyptiens les richesses dont ils avaient été spoliés. Les Israélites commencent à quitter l’Egypte. D.ieu ordonne que Lui soient consacrés les premiers-nés mâles, parmi leurs enfants comme parmi leur bétail.

Antisèches contre les anti-juifs

Dans le cadre de notre partenariat avec la DDF (Diaspora Defense Force), JEM vous partage ces antisèches contre les anti-juifs. 

LES 7 COMMANDEMENTS DE LA COM’

  • Communiquer c’est exister. Exister c’est insister.
  • Communiquer, c’est répéter le même message, comme on tape sur un clou.
  • Nous sommes moins nombreux. Nous devons donc être plus solidaires pour avoir plus d’audience.
  • Évitons les débats d’opinion.
  • Ripostons par l’histoire, les faits avérés, dans une quête de vérité.
  • Le peuple du livre est aussi le peuple de la parole et de la transmission.
  • Une image vaut mille mots mais les mauvais mots créent mille maux.

COMMENT NE PLUS AVOIR PEUR ?

A chaque fois que les juifs ont eu peur ou ont baissé la tête, ils ont été massacrés. Nos ennemis n’attendent que ça. N’oublions pas que nous sommes juifs, sinon ils viendront nous…

>>> ARTICLE COMPLET ICI

«Nous vivrons», par Joan Sfar

Afin de manifester simplement mais visiblement le combat contre l’antisémitisme, JeM, en association avec Joan Sfar, a fait imprimer une série de pin’s, ornés d’une calligraphie de l’auteur.

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Prix libre, à partir de 4€.

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Note : les badges coûtent à Kehilat Kedem 2€70c pièce. Les bénéfices réalisés grâce aux ventes serviront à soutenir des associations œuvrant au profit des familles victimes de la guerre en Israël.

 

 

Parasha Vaera : se connaître, connaître l’autre, connaître D.ieu, par le rabbin Floriane Chinsky

Dans la parasha Vaera, D.ieu, qui jusqu’alors s’était fait appeler El Shaddaï par les Patriarches, Se présente à Moïse comme Hashem. Il fait s’abattre sur l’Egypte des plaies pour forcer Pharaon à autoriser les Hébreux à aller Lui rendre un culte dans le désert. Pharaon endurcit cependant son cœur, et refuse de céder. Puis, à la sixième plaie, c’est D.ieu qui endurcit le cœur du monarque.

 

Illustration : Rene Asmussen – Pexels

 

Introduction à Shemot (Exode) : l’identité de Moïse selon Manitou

On peut étudier les textes d’une manière historique et historiographique : c’est le cas, par exemple, des cours du Collège de France que nous partageons, en parallèle des commentaires de la parasha de la semaine. On peut également les étudier d’un point de vue religieux, philosophique, moral, éthique … et aucune de ces études n’a vocation à être en opposition avec les autres.

Voici ce que le Rav Leon Ashenazi, dit Manitou, a enseigné au sujet de l’identité de Moïse, et qui peut constituer une introduction au livre de Shemot (Exode). Ce cours, qui date du début des années 1990, a été donné à la fin de la vie de Manitou et correspond donc à l’un des moments les plus aboutis de sa pensée.

Source : Toumanitou

Illustration : Laura Seaman – Unsplash

 

Vaye’hi : les bénédictions inversées – par le rabbin Delphine Horvilleur

La parasha Vaye’hi, dernière du livre de Berechit, nous montre Jacob, âgé de 147 ans, sentir sa mort approcher. Comme son père avant lui, il demande à bénir ses descendants. Il commence par les enfants de Joseph et choisit de débuter par Ephraïm, le cadet. Puis il bénit chacun de ses fils, s’adressant à chacun d’entre eux avec, visiblement, une prescience du destin de leur tribu et des mentions de la fin des temps. Il exige ensuite d’être inhumé au Tombeau des Patriarches, auprès de ses pères et de sa femme Léa. Un grand cortège l’accompagne ainsi jusqu’à sa tombe.

La parasha s’achève sur la mort de Joseph, qui auparavant a fait jurer aux Israélites d’emmener son corps avec eux quand ils quitteront l’Egypte pour retourner en Canaan.

Illustration : Dan Rosenstein – Unsplash

Vayigash ou la fraternité messianique – par le rabbin Yeshaya Dalsace

Dans la parasha Vayigash, Juda, qui n’a toujours par reconnu Joseph, tente d’obtenir de lui la libération de Benjamin, dont il s’est porté garant auprès de leur père Jacob. Il s’offre lui-même comme serviteur en lieu et place du jeune homme. Joseph révèle alors son identité et assure ses frères de son pardon. Il les renvoie en les chargeant de convaincre Jacob de venir le rejoindre en Egypte. Jacob a une vision l’autorisant à quitter Canaan, avec la promesse qu’il y sera inhumé.

Jacob est présenté par Joseph à Pharaon et toute la tribu s’installe en Egypte. La famine se poursuit. Grâce à l’administration de Joseph, l’Egypte n’en souffre pas trop et Pharaon étend et centralise son autorité sur le pays.

Illustration : Tom Podmore – Unsplash

Mikets : histoires de rêveurs – par le rabbin Pauline Bebe

Dans la parasha Mikets, nous retrouvons Joseph, toujours en train de croupir dans les geôles égyptiennes. Deux ans après la précédente parasha, Pharaon fait une série de rêves étranges, que personne ne parvient à interpréter. Son échanson se souvient alors de l’hébreu qu’il avait connu quand il était lui-même en prison et qui avait interprété ses songes. Il fait sortir Joseph de prison et celui-ci parvient à déchiffrer les rêves du monarque, lui prédisant sept années de disette à la suite de sept années d’abondance. Joseph conseille à Pharaon de faire des réserves de grain en prévision des années de « vaches maigres », et le souverain le nomme ministre, le chargeant de cette mission.

Quand la famine apparaît effectivement, Joseph est ainsi en mesure de nourrir le royaume, mais aussi les pays des alentours. Il a deux fils : Ephraïm et Manassé.

En Canaan, la famine touche également la tribu de Jacob. Celui-ci envoie les plus âgés de ses fils (tous à l’exception de Benjamin) en Egypte pour y acheter du grain. Ils sont arrêtés par les soldats égyptiens et comparaissent devant Joseph, qui les reconnaît mais qu’ils ne reconnaissent pas. Il garde Siméon en otage et envoie les autres chercher Benjamin, après avoir secrètement rempli leurs sacs de nourriture sans accepter leur paiement.

Jacob laisse ses fils repartir avec Benjamin, sous la protection de Juda. Joseph les accueille, leur donne un grand festin et libère Siméon. Mais il met en scène une accusation en cachant une coupe dans leur bagage, les accusant de l’avoir volé. Il désigne Benjamin comme voleur et exige d’en faire son serviteur.

Illustration : Jr Korpa – Unsplash