2023
Judaïsme et écologie : des racines dans le ciel
Si tu es arrêté longtemps au siège d’une ville que tu attaques pour t’en rendre maître, tu ne dois cependant pas en détruire les arbres en portant sur eux la cognée: ce sont eux qui te nourrissent, tu ne dois pas les abattre. Oui, l’arbre du champ c’est l’homme même, tu l’épargneras dans les travaux du siège. (Deutéronome 20:19)
Quand on a un mythe des origines qui place l’être humain dans un jardin, une fête annuelle (Tu Bishevat) spécifiquement dédiée aux arbres, que l’on compare l’Homme à un arbre et que la Kabbale organise les Sephiroth comme un arbre, on doit forcément avoir une pensée de l’écologie. Dans cet entretien, la socio-anthropologue Mira Neshama évoque les relations entre judaïsme et écologie.
Illustration : Gilly Stewart – Unsplash
2023
La prière (1) : un face à face intérieur – par Shmuel Trigano
Les êtres humains prient. Et, d’après plusieurs textes juifs, D.ieu Lui aussi prie, aussi étrange que cette idée puisse paraître au premier abord.
Quels sont donc les enjeux de la prière et que signifie-t-elle ? Qu’implique-t-elle en tant qu’acte existentiel ? Acte à la fois physique et mental, intellectuel et spirituel, individuel et collectif, lié à la fois à des temps spécifiques et à l’infini, la prière est décidément une chose bien étrange.
Dans cette série de cours, Shmuel Trigano livre une analyse ni théologique, ni liturgique, mais bien anthropologique de l’acte de prier dans la pratique juive.
Illustration : David Monje – Unsplash
2022
Question de société : le judaïsme face à Noël
Quel lien entre Hannukah et Noël ? Quel(s) point(s) de vue juifs sur la figure de Jésus et de la Nativité ? Au-delà du consumérisme ambiant, quel usage intellectuel, et même spirituel, un Juif peut-il faire des fêtes chrétiennes de fin d’année ? Une intervention du rabbin Jonas Jacquelin sur Radio J.
Illustration : Tessa Rampersad – Unsplash
2022
Homosexualité féminine et Halakha
Si l’homosexualité masculine y est formellement proscrite, il n’y a pas trace, dans la Torah ni dans les écrits anciens, d’interdiction de l’homosexualité féminine : seules des sources rabbiniques tardives mentionnent cette interdiction. Il faut sans doute voir dans cette absence le fait d’un impensé, bien plus que d’une tolérance : pour les sources antiques, une sexualité féminine sans homme est tout simplement hors du champ des possibles et du conçu. Elle n’est donc pas interdite, puisque, dans l’esprit des législateurs, elle n’existe pas.
Conférence-débat avec Martine Gross (sociologue), Lise Gutmann (journaliste), Delphine Horvilleur (rabbin JEM), Liliane Vana (docteur en science des religions) et Sarah Weil (militante LGBT).
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Illustration : Ave Calvar – Unsplash