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Sur l’esprit du Musar

13/09/2021
George-Elia Sarfati
Réflexions
0
Lecture au doigt torah
Par G. E. Sarfati

Si l’on veut appréhender avec quelque exactitude l’esprit du Musar, il convient d’en situer la source dans la tradition du judaïsme la plus ancienne, puisque ses thèmes principaux se rencontrent déjà dans le Livre des Proverbes[1] : « Grâce à eux (les paroles de Salomon), on apprend à connaître la sagesse et la morale (Musar), à goûter le langage de la raison, à accueillir les leçons de bon sens, la vertu, la justice et la droiture. » L’esprit du Musar s’enracine dans le Texte biblique, et, de proche en proche, irradie comme une énergie continue tout au long des principales branches de la pensée hébraïque, avec une insistance toute particulière sur les fins pratiques : Talmud, Halakha, Midrash, Kabbale, Philosophie… C’est dire que l’esprit du Musar définit peut être l’invariant le plus stable de ces textes qui appellent à la spiritualisation de notre humanité.

La raison principale de cette aspiration, qui est aussi une ambition civilisationnelle, procède d’une idée simple, aussi bien qu’excessive, au regard de la complexité de la condition humaine : l’existence d’un dieu spirituel appelle chacune et chacun à la conduite d’une vie spirituelle. La longue histoire de la prophétie d’Israël n’enseigne pas autre chose. A sa manière spécifique, le Musar peut par conséquent se comprendre comme l’un des plus anciens programmes éducatifs du genre humain. Et là réside aussi la singularité de la vocation d’Israël, mais sans doute aussi de son « élection ». En Hébreu, il est question du « choix d’Israël », mais le même mot veut aussi désigner une épreuve. Le Musar est une mise à l’épreuve, un défi lancé à la condition humaine, pour l’ouvrir à la transcendance, dans ce monde-ci. C’est aussi le paradoxe de Musar, cela même qui en fait une discipline exigeante.

Une discipline exigeante

Au-delà des premiers enseignements systématiques : Livre des Proverbes, Maximes des Pères, ce sont les philosophes du judaïsme qui dès le 10e siècle de l’ère commune, inaugurent une tradition d’écrits de Musar, qui tend à en faire une branche distincte du corpus rabbinique, de manière à dessiner une voie de transmission complémentaire de cette sagesse pratique : il en va ainsi de Saadion Gaon (dans un chapitre du Livre des croyances et des opinions) à Mendel de Satanov (dans son beau livre : Examen de conscience), selon une chaîne de transmission ininterrompue. Ainsi comprise, la tradition du Musar définit une perspective didactique, destinée à doter l’apprenant des moyens de l’autonomie, dans le domaine de sa propre croissance spirituelle. C’est ainsi que s’explique la rédaction d’un très grand nombre de courts traités – du 10e au 19e siècle -, dans toutes les sphères et les latitudes de la diaspora : orientale aussi bien qu’occidentale, à chaque époque aussi. Chacun de ces traités avance une proposition pédagogique, avec sa méthode de progression, chacun de ces traités reproduit à l’écrit les conditions d’une transmission personnelle, de maître à disciple : Les devoirs des cœurs(Ibn Paquda), Le livre de la correction des traits de caractère (S. Ibn Gavirol), Le chemin des justes (M. H. Luzzatto),  etc.

Chacun de ces courts traités, selon le style spirituel et la philosophie de son auteur identifie un cycle des vertus exposé avec un ensemble de recommandations visant en faciliter mais aussi à en permettre l’acquisition. On peut se demander pourquoi les Sages d’Israël ont éprouvé le besoin de dessiner les voies d’un enseignement distinct du Musar, alors que sa visée principe caractérise déjà l’entier de la tradition ? Cette innovation, qui se produit dès le début du haut moyen âge, s’explique par les mutations survenues dans l’organisation des communautés juives dispersées depuis un millénaire, à l’époque où elles manquaient de maîtres, où la persécution grandissait, sous toutes les latitudes, dans un contexte de crise de la transmission et d’instabilité généralisée, avec son cortège d’insécurité et de risque d’assimilation, mais aussi d’implosion psychique et spirituelle. L’invention d’une tradition de Musar didactique, fut un signe de sagacité dans une période de crise du sens, au cours de laquelle, et dans le meilleur des cas, le ritualisme menaçait de l’emporter sur le rapport vivant au Texte et le primat de l’intériorité (l’authenticité et la pureté de l’intention).

Le Musar : Ethique ou approfondissement du sentiment religieux ?

Il serait donc abusif de réduire la tradition du Musar à la seule culture d’un souci ‘’éthique’’ dans le sens ordinaire de ce terme. C’est ce que semble confirmer le philosophe israélien Y. Leibovitz [2], lorsqu’il pointe ce que cette vue a de restrictif : « J’ignore si l’on peut inclure cette orientation dans le concept d’« éthique », puisqu’il s’agit d’approfondir la pratique religieuse – et celle-ci n’est pas un concept éthique. »

Cette réserve est d’autant plus justifiée que l’histoire du Musar comporte en réalité deux époques bien différenciées : d’abord celle que l’on pourrait appeler l’époque du Musar individuel, caractérisée par l’innovation didactique que nous venons d’évoquer, et celle, beaucoup plus récente du Mouvement du Musar (Tenua’t ha Musar), qui voit le jour au cours de la seconde moitié du 19e siècle, en Lituanie, à l’initiative de Rabbi Israël Lipkin Salanter [3] (1810-1883). Ce maître itinérant, qui parcourut à pied d’est en ouest et d’ouest en est toute l’Europe, pour diffuser la pédagogie nouvelle dont il fut l’artisan, s’adressait à tout le monde, à une époque de nouveau marquée par le regain de la judéophobie (antisémitisme théocratique des tsars de Russie, antisémitisme « moderne » des nations entrées dans l’ère des ‘’Lumières’’), dans un contexte de mutations politiques, économiques, idéologiques (Révolution industrielle, révolutions politiques, Printemps des peuples, etc.). Maître de la transmission orale, il a renouvelé l’étude du Musar en préconisant la fondation de petits groupes d’études susceptibles de transmettre à leur tour.  Salanter a posé les bases d’une nouvelle institution – la maison du Musar – considérant que la pratique spirituelle devait précéder, puis nourrir, l’affiliation à la tradition aussi bien que les pratiques de vie quotidienne. En effet, comme le précise très justement  Y. Leibovitz  : « Le mouvement moral (Musar) a cherché à orienter la conscience humaine vers la pureté des intentions lors de la réalisation des mitzvot. Il s’agit donc d’intérioriser ces pratiques. »

Le Musar : une médecine spirituelle ?

Contemporain de la Haskala, ainsi que des débuts du Sionisme, sans en être l’adversaire, le Ris considère que vivre selon Israël c’est d’abord remembrer spirituellement l’Assemblée d’Israël (le Kelal Israel). L’ouverture d’esprit qui caractérise son enseignement se conçoit à l’aune de sa propre filiation culturelle : le Ris continue et élabore, en l’adaptant au plus grand nombre, la philosophie morale et la pensée cabbalistique du Rabbin Hayyim de Volozhyne[4].

Considéré sous le rapport de ce qu’il comporte de plus original, la contribution du Mouvement du Musar se conçoit comme une pédagogie active en même temps qu’une entrée critique dans la modernité : si le progrès scientifique constitue une valeur objective et collective, il ne saurait se substituer à l’effort de perfectionnement spirituel sans lequel tout accomplissement, réussite ou réalisation matérielle, menace de s’inverser en chosification de l’être humain. Ainsi compris, le musar actualise dans le champ contemporain les enjeux de toute école de sagesse : une médecine spirituelle, capable de combattre les « maladies de l’âme » (à commencer par l’enferment égoïste ou égotiste), et les horizons de sens promis à tout exercitant.

Par Georges-Elia Sarfati

Georges-Elia Sarfati est docteur en études hébraïques et juives (université de Strasbourg), fondateur de l’Université populaire de Jérusalem- Hébraïca/Retour aux Textes

- [1]Proverbes 1, 1-2
- [2]Y. Leibowitz, Israël et Judaïsme. Ma part de vérité. Entretiens avec M. Shashar, Paris, Desclée de Brouwer, préface et trad. de G. Haddad, p.91, 1993.

- [3]Rabbi Israël Lipkin de Salant, Or Israel/La lumière d’Israël, traduction française de G.-E. Sarfati, Paris, Berg International, 2014.

- [4]Rabbi H. de Volozhyn fut l’un des grands disciples du Gaon de Vilna, et le maître de Joseph Zundel, qui fut lui-même le maître de Rabbi Salanter. Cf. H. de Volozhyn, Nefesh hahayyim/L’âme de la vie, traduit par B. Gross, préface d’Emmanuel Lévinas, Paris, Verdier, 2014.
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EthiqueMoussarSagesse
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  • Shana tova !

    Shana tova ! L’été s’est achevé, et une nouvelle année liturgique débute. Nous venons de célébrer ensemble Roch haShana et Yom Kippur et, avant d’aller plus loin, je tiens tout d’abord, à renouveler mes remerciements à l’égard de tous ceux qui ont permis le succès de ces journées si particulières. Les rabbins Ann-Gaëlle Attias et Haïm Cipriani, bien entendu, mais aussi toutes les personnes qui se sont mobilisées et nous ont permis de faire en sorte que tout se déroule au mieux. Merci aussi, tout simplement, à tous ceux qui ont été présents pour partager ces moments avec nous et ont témoigné, par le simple fait d’être là, et d’être là en nombre, de la vigueur de notre communauté et, plus généralement, du judaïsme libéral en Occitanie. https://www.youtube.com/watch?v=6ZLq_JB8H44&ab_channel=doriadar Nous avons repris le rythme hebdomadaire des offices et nous nous préparons à la célébration de Sukkot et de Simhat Torah. Pour ne pas oublier ceux de nos membres qui vivent isolés, sont trop loin ou pour qui il est trop difficile de se déplacer chaque semaine, nous reprendrons aussi dans les semaines qui viennent les occasionnels offices en ligne, à raison d’une fois par mois environ. Les dates seront publiées prochainement sur le site. Nos autres activités et enseignements ont repris ou vont reprendre peu à peu : certains rapidement, d’autres après la fin des fêtes de Tishri Même pour les activités n’ayant pas encore commencé, j’encourage chacun à s’inscrire ou, a minima, à faire connaître son intérêt : cela nous permet de constituer les groupes et de nous organiser les choses. Yom Kippur n’est pas seulement une date, pas seulement une fête comme les autres. C’est une confrontation à soi-même difficile, profonde, parfois douloureuse mais également fertile et annonciatrice de renouveau. C’est un moment où, en tant qu’individu comme en tant que communauté, on s’interroge, entre autres choses, sur son identité et son devenir : corps vivant, Kehilat Kedem ne se construit qu’avec ce que nous lui apportons, tous et chacun. Chaque année qui passe voit notre communauté évoluer, mûrir, grandir. Elle a besoin de présence, d’énergie, de bonnes idées, de bonnes volontés et de toutes les formes de contribution. Ce moment-charnière me semble donc approprié pour encourager chacun à réfléchir au rôle qu’il entend tenir au sein de la synagogue Kehilat Kedem. Il n’y a pas de mauvaise réponse à cette question, ni, d’ailleurs, de réponse définitive; mais l’an prochain, et dans les années qui suivront, notre communauté ressemblera très exactement à ce que nous en auront fait. C’est donc à chaque membre de proposer et de porter les évolutions qu’il souhaiterait voir advenir. Il n’y a pas de contribution mineure à la vie de la communauté : pour ceux qui n’ont la possibilité d’être présents qu’à petites touches, il y a bien des manières d’être impliqué néanmoins : préparer les hallot avant un office, héberger une personne pour les fêtes, faire l’effort de venir un jour où on n’en avait pas spécialement envie pour permettre qu’un minian soit réuni, participer à l’accueil et à l’intégration des nouveaux membres, assurer du lien social … tous ces petits gestes qui contribuent à tisser nos liens et à renforcer notre synagogue, et tous sont précieux. C’est ce type d’implication qui nous a permis de maintenir et de faire croître notre communauté au cours de la dernière décennie ; et je sais pouvoir compter sur vous, sur nous tous, pour que cet engagement se poursuive (et, je l’espère, s’amplifie), dans cette nouvelle année 5784. Après tout cela, me reste encore à vous dire le plaisir que j’ai à tous vous retrouver en cette fin d’été. C’est chaque année pour moi une joie très profonde que de retrouver notre synagogue pour une nouvelle année liturgique. Non seulement pour les fêtes, mais aussi pour reprendre et recommencer ensemble les cycles de lecture, interroger ensemble, questionner ensemble, jeter un œil nouveau sur les textes et sur le monde. Non pas uniquement dans le cadre, riche mais parfois aride, de l’étude personnelle, mais aussi dans celui du partage et de la multiplicité des visions singulières. Lorsque j’ai rejoint notre communauté, il y a de cela près de dix ans, je ne me doutais pas de tout ce qu’elle m’apporterait, ni de la place qu’elle serait amenée à occuper dans mon existence. La servir aujourd’hui, c’est tenter de lui rendre un peu de ce qu’elle m’a donné. Malgré l’aspect prenant, fatigant, parfois stressant de la tâche, c’est un honneur et un plaisir. Merci à vous, donc, d’être là ou d’arriver, de constituer ce « nous » qui est et fait Kehilat Kedem et que, d’année en année, nous continuons à construire et à découvrir.   Julien Taillandier Président de Kehilat Kedem   Photo de Esse Chua sur Unsplash

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Cours & conférences
  • Comme un air de yeshiva

    Samedi 24 juin à 14h00 à l’IPT, Kehilat Kedem vous propose un rendez-vous exceptionnel, rejoindre et participer à la havrouta (étude entre frères et sœurs dirigée par un rav, celui qui en sait beaucoup) animée en présence par le rabbin, philosophe, talmudiste, linguiste, logo thérapeute, poète, et plus … le professeur Georges Elia Sarfati. Kehilat Kedem vous invite à une expérience inédite, (pour certains), bref à une aventure textuelle, ouverte à tous et … dont l’entrée est libre ! Voilà 3 ans que Georges Elia Sarfati nous accompagne et nous guide dans les méandres de la pensée juive, semaine après semaine, nous étudions les parashyot, tous les 15 jours, nous étudions aussi les textes de la tradition du Musar, tous les 15 jours en alternance (le Musar, c’est l’éthique juive). Nous réfléchissons à la multiplicité des visages du judaïsme, selon les sursauts souvent dramatiques de notre histoire, selon l’avancée des sciences, l’évolution de la société … en nous appuyant sur la pensée d’hommes et de femmes qui dans les ténèbres cherchent la lumière. Ces rendez-vous réguliers, nous les préparons au mieux en étudiant en binôme, mais parfois seul, nous nous cognons aux textes parfois obscurs en première lecture, puis à force de les lire, de chercher et/ou tout simplement de se laisser porter, du sens, ou ce qui nous apparaît comme tel, émerge… mais parfois non. Ne nous laissons pas abattre mais au contraire, battons-nous contre notre sentiment d’errance face à des textes qui nous apparaissent hermétiques ! Tentez l’expérience avec le texte en FJ. Qu’ils nous interpellent ou non, nous savons, à force de pratiquer ces études, que le commentaire de notre « moreh » (notre enseignant) nous réserve un coup de théâtre, parfois même plusieurs. Et nous voilà tous surpris, enchantés, revisitant le monde avec un nouveau regard : quelque chose en nous s’est transformé. Faites l’expérience avec quelques extraits de texte de l’école du rabbi Isaac l’Aveugle ! Soyons nombreux à respirer l’air d’une yeshiva un après-midi de shabbat de juin ! A samedi 14h00 à l’IPT avec le texte et vos commentaires en bandoulière ! Margot Responsable des études à Kehilat Kedem TELECHARGEZ LE TEXTE A ETUDIER ICI

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    Sam Mandel, de son véritable nom Samuel Mandelbaum, peintre juif déporté à Auschwitz en 1944, ayant survécu à la Shoah et vécu ensuite une vie complexe et multiple, s’est suicidé en 1988. On ne lui connait pas d’enfant. Ce n’est donc pas un membre de sa famille, mais plutôt le petit-fils de l’une de ses amies qui, dans cette série de reportages, tente de comprendre quelle a été la vie de Sam. Se souvenir de Sam est un véritable bijou de radiophonie : huit émissions, d’une demi-heure chacune, explorant les mille facettes d’un individu singulier : des milieux intellectuels et artistiques juifs de Montparnasse dans les années 1930 à la résistance trotskyste, du mouvement des auberges de jeunesse aux expériences psychédéliques, du cinéma de série B au compagnonnage dans le groupe Socialisme ou barbarie. Avec, surtout, l’insupportable culpabilité du survivant, le traumatisme, d’abord nié, qui n’en finit pas de revenir sous diverses formes. L’histoire de Sam, c’est aussi un portrait d’une certaine histoire des Juifs français ou, à tout le moins, d’une partie d’entre eux. A déguster et à partager. Liens vers les épisodes : Episode 1 : la pochette rouge Episode 2 : Ephraïm et Rivke Episode 3 : Auschwitz Episode 4 : Marie Rose Episode 5 : Jean Rondeaux Episode 6 : Auberges de jeunesse Episode 7 : Fragments d’une oeuvre Episode 8 : Disparaitre

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