Parasha Vayera : quelle voix écouter ? par le rabbin Floriane Chinsky

Dans la parasha Vayera, Abraham, qui vient de se circoncire, reçoit la visite de trois hommes (ou trois anges) : l’un d’eux lui annonce la naissance prochaine de son fils Isaac, les deux autres sont là pour détruire les villes de Sodome et Gomorrhe. Abraham tente d’empêcher la catastrophe et plaide pour que l’Eternel épargne les deux cités. D.ieu accepte, à condition qu’il parvienne à y trouver dix justes mais seul Loth répond à ce critère. Loth est d’ailleurs le seul à accueillir les deux anges avec hospitalité, malgré l’opposition des hommes de Sodome. Les anges permettent à Loth et à sa famille de quitter la ville avant qu’un déluge de soufre et de feu ne s’abatte sur elle. La femme de Loth, qui s’est retournée pour voir le spectacle, est changée en statue de sel. Loth et ses filles se réfugient à Sohar, dans une caverne. Les filles de Loth l’y saoulent et ont de lui deux enfants : Ammon et Moab.

Abraham va s’installer chez les Philistins, où le roi Abimelek, à l’instar de Pharaon autrefois, convoite un temps Sarah.

Isaac naît et Sarah obtient le renvoi d’Hagar et de son fils Ismaël, qui sont sur le point de mourir dans le désert, quand D.ieu leur dévoile une source d’eau. Ismaël s’installe dans le désert de Paran.

D.ieu ordonne ensuite à Abraham de “faire monter à Lui” Isaac. Abraham obéit et lie son fils sur l’autel de sacrifice; mais alors qu’il est sur le point de le tuer, un ange arrête son geste.

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Paracha Lekh Lekha : Quand la vision devient bénédiction – par le rabbin Yann Boissière

La parasha Lekh Lekha marque, dans la Bible, le début de l’histoire singulière d’Israël. D.ieu appelle abram et lui ordonne de quitter sa famille et sa patrie d’origine pour se mettre en route vers Canaan. Il lui promet une grande descendance et qu’il sera une bénédiction pour l’ensemble de l’humanité. Abram obéit et quitte Haran, accompagné de sa femme Saraï et de son neveu Loth. Etablissant son campement aux térébinthes de Mamré, Abram y reçoit l’augure que le pays sera possédé par sa descendance. Une famine le pousse cependant à quitter le pays et il va s’installer en Egypte, où Saraï, qui se présente comme sa soeur, est remarquée pour sa beauté et enlevée pour être intégrée au harem de Pharaon. Grâce à elle, Abram est couvert de dons par le souverain mais D.ieu inflige de fortes plaies à Pharaon et aux siens. Comprenant le subterfuge, le roi d’Egypte reproche à Abram de n’avoir pas révélé qu’il était l’époux de Saraï et le fait conduire hors du pays avec tous ses biens. Loth quitte ensuite la tribu pour s’installer à Sodome; les souverains de la région, vassaux du roi d’Elam, se révoltent contre leur maître et sont vaincus par Elam et ses alliés. Loth fait partie du butin de guerre et Abram, à la tête d’une troupe de 318 hommes armés, part combattre les rois ennemis pour le libérer. Au retour des combats, il prélève une dîme pour Melkhisedek, prêtre du D.ieu Suprême, et restitue le reste du butin à ses propriétaires d’origine. Saraï, qui n’a toujours pas d’enfant, donne à Abram sa servante Hagar, avec laquelle il conçoit Ismaël. Abram a 99 ans quand, enfin, D.ieu se révèle une nouvelle fois à lui, le renomme Abraham, lui ordonne de se circoncire et annonce que son épouse, renommée Sarah, va lui donner un fils.

 

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Parasha Noah : détruire l’humanité pour sauver le monde ? Par le rabbin Floriane Chinsky

L’idée d’une nécessite de détruire ou, à tout le moins, de limiter brutalement l’humanité dans son existence-même, et ce afin de sauver la Terre de nos déprédations, est devenue commune dans nos sociétés actuelles. Mais elle n’est peut-être pas si récente que cela : après tout, c’est, à bien des égards, la démarche que l’on peut attribuer à l’Eternel dans la parasha Noah.

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Parasha Bereshit : traverser l’obscurité pour que vienne un jour nouveau, par le rabbin Delphine Horvilleur

Première parasha de la Torah, Bereshit met en scène la création par D.ieu du monde et des créatures qui le peuplent, dont le premier couple de l’humanité. D.ieu parachève Son oeuvre par l’instauration du Shabbat. L’être humain est placé dans le Gan Eden, avec un seul commandement : ne pas toucher aux fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Sur les conseils du Serpent, Isha y goûte cependant et en fait goûter à son mari Ish. Ils sont tous deux expulsés du jardin d’Eden. Plus tard, leurs deux enfants, Qayn et Hevel, consacrent des offrandes à l’Eternel. Le sacrifice de Qayn n’étant pas agréé alors que celui de son frère l’est, Qayn tue Hevel et l’enterre, refusant d’assumer ses fautes. Qayn est condamné à l’errance. Le couple originel a d’autres enfants, dont Seth. Les générations se succèdent, chacune s’éloignant davantage de la perfection originelle. D.ieu s’afflige et décide d’effacer Sa création de la surface de la terre. Mais Noah trouve grâce à Ses yeux.

 

Paracha Vayelekh : la Torah est un chant ! – par le rabbin Floriane Chinsky

Dans la parasha Vayelekh, Moïse parle de son âge avancé et de Josué, son successeur. Il ordonne de lire la Torah à tout Israël assemblé une fois toutes les sept ans, pour Sukkot. D.ieu indique à Moïse que le peuple ne tardera pas à être infidèle à l’Alliance et lui dit de préparer sa mort. Mais Il lui promet également que la Torah ne sera pas oubliée et que l’exil finira par s’achever. Moïse Confie la Torah aux Kohanim pour qu’ils la placent dans l’Arche.

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Parasha Nitzavim : l’Homme, partenaire du Divin – par le rabbin Delphine Horvilleur

Dans la parasha Nitzavim, Moïse parle aux Israélites : il renouvelle l’Alliance, tout en promettant à ceux qui violeraient le pacte un destin semblable à celui de Sodome et Gomorrhe. Mais il promet également que même les exils auront une fin et il dessine une perspective eschatologique, dans laquelle D.ieu ramènera son peuple vers la Terre Promise et la joie. Il affirme que la Torah n’est ni dans les cieux, ni dans la mer mais qu’elle peut être accomplie sur la terre. L’Homme est libre de choisir le bien ou le mal, la vie ou la mort. Mais il se doit de choisir la vie.

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Parasha Ki Tavo : le partage en héritage – par le rabbin Yann Boissière

Dans la parasha Ki Tavo, Moïse ordonne aux Israélites, une fois rentrées en Eretz Israel, de présenter une fois l’an au temple l’offrande des prémices des récoltes, et de procéder à une déclaration solennelle (Arami obed avi et sa suite), résumant l’histoire des Hébreux de leur origine à leur retour, sorte d’affirmation de l’inscription individuelle dans l’histoire commune. A leur arrivée, ils doivent dresser des stèles portant le texte de la Torah et proclamer sur eux-mêmes des malédictions en cas de non-respect des commandements, et des bénédictions dans le cas contraire.

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Fêtes de Tishri 5786 : inscrivez-vous dès maintenant !

En raison des risques particuliers cette année, nous sommes contraints de renforcer notre vigilance. C’est pourquoi, afin que chacun puisse profiter des fêtes dans la sérénité; les inscriptions sont obligatoires pour chacun des événements. Nous ne serons pas en mesure d’accepter des personnes non-inscrites au préalable.

Les inscriptions se font sur le site HelloAsso. Les lieux précis et les horaires seront transmis aux personnes inscrites.

Roch HaShana (23 septembre)

Office communautaire. Office à Montpellier, quartier Nouveau Saint-Roch, suivi d’un seder (repas traiteur). Attention : en raison des délais de réservation auprès du traiteur, il ne nous sera plus possible d’accepter les inscriptions après le 20 septembre.
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Tashlikh (24 septembre)

Le 24 septembre en fin de journée, Tashlikh et pique-nique/apéro sur la plage. 

Yom Kippur (1er et 2 octobre)

Avec le rabbin Haïm Cipriani. Offices à Montpellier, quartier Nouveau Saint-Roch. Possibilité de rester sur place ou de laisser des affaires tout au long de la journée du 2, entre les offices. Inscriptions ouvertes jusqu’au 28 septembre.
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Sukkot (10-11 octobre)

Avec le rabbin Sophie Bismut. Offices de Shabbat Sukkot, suivi, le vendredi soir, d’un repas communautaire. A Saint-Gely du Fesc, dans un jardin. Inscriptions jusqu’au 6 octobre.
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Simhat Torah (15 octobre)

Office et fête, à Montpellier, quartier Nouveau Saint-Roch.
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Si vous rencontrez des difficultés avec HelloAsso, merci de nous contacter en nous précisant : votre nom, le nombre de personnes qui souhaitent venir (avec leur nom et leur âge). Nous vous transmettrons un RIB, ainsi que le montant à nous virer. Dans tous les cas, une inscription préalable à l’événement sera obligatoire.

Parasha Ki-Tetsé : prescriptions et transcendance, par le rabbin Jonas Jacquelin

Dans la parasha Ki Tetsé, Moïse ordonne aux Israélites de respecter certaines restrictions relatives aux prisonnières de guerre; il ajoute à cela des obligations spécifiques pour les hommes polygames et édicte des lois concernant les enfants rebelles. La parasha se poursuit avec l’obligation d’entraide, celle de sécuriser les bâtiments, l’interdiction du travestissement et les règles en lien avec les unions matrimoniales illicites. Un passage est consacré aux étrangers souhaitant se convertir, à la protection des esclaves en fuite et à l’interdiction de la prostitution et de l’usure. Puis sont abordées des lois concernant les divorces, le service militaire, la rémunération des salariés, les parts de récolte à abandonner aux pauvres, le lévirat, la justesse des poids et des mesures et enfin l’injonction d’effacer à jamais la mémoire d’Amalek.

Illustration : Mahdi Bafande / Unsplash

Parasha Shoftim : un petit café avant Tishri – par Delphine Horvilleur

Dans la Parasha Shoftim, Moïse ordonne aux Israélites de désigner des juges intègres et de condamner à mort ceux qui se sont livrés à l’idolâtrie, mais seulement après un procès réel. Il indique comment le roi, quand il sera désigné, devra exercer l’autorité; il donne également des indices pour reconnaître un faux prophète et ordonne des peines spécifiques pour les faux témoins. Il établit des lois pour la guerre et des manières d’expier un crime dont le coupable est inconnu.

Illustration : Hassan Pasha / Unsplash