Kehilat Kedem
  • Kehilat Kedem
    • Notre synagogue
    • Le judaïsme libéral et ses valeurs
    • Nos rabbins
    • Foire aux questions
  • Offices
    • Chants et liturgie
  • Calendrier
    • Annoncer un événement
  • Activités
    • S’impliquer
    • Cours d’hébreu
    • Introduction au judaïsme
    • Talmud Torah
    • Etude de la parasha en havrouta
    • Ateliers Tenouah
    • Cycles de cours et conférences
    • Entraide / Hessed
    • Dîners shabbatiques
  • Vie Juive
    • Au fil de la vie
    • Fêtes juives
      • Tou Bishevat
      • Pourim
      • Pessah
      • Yom Ha-Atzmaout
      • Shavouot
      • Ticha Beav
      • Rosh Ha-Shana
      • Yom Kippur
      • Soukkot
      • Hanouka
    • Notre lecture des textes sacrés
    • Recettes juives
    • Conversion
      • Apéros guiyour : parler, échanger, partager
    • Le judaïsme pour les débutants
  • Blog
    • Parasha & haftarah de la semaine
    • Réflexions
    • Cours & conférences
    • Témoignages
  • Contact
    • Annuaire & liens utiles
Don

Catégorie : Recettes

Home / Recettes
31janvier
2023

Recette : le knish

31/01/2023
admin
Recettes
0

Le knish (Кныш / קניש) est une sorte de petit chausson salé, issu de la cuisine juive ashkénaze. Le nom vient du russo-ukrainien et signifie originellement boulette. La farce traditionnelle est composée de purée de pommes de terre aux oignons mais il existe également des version contenant de la choucroute, de la purée de sarrasin, de la pâte de haricots, des épinards ou plus rarement de la viande ou du fromage (uniquement quand on n’a pas préparé le knish au schmalz, bien entendu). Suivant les juifs ashkénazes dans leurs multiples exodes, le knish, d’Europe orientale, s’est installé partout, des Etats-Unis à l’Amérique du Sud et jusqu’en Israël.

Dans l’ensemble, c’est un plat facile à préparer, qui a l’immense avantage de permettre de recycler à peu près n’importe quel reste de légumes, et qui permet même d’en faire manger volontiers à des enfants récalcitrants.

Recette du knish (pour une vingtaine de pièces)

Le knish se prépare en trois temps : la pâte, qui peut avoir été préparée la veille, et qui se conserve facilement au réfrigérateur plusieurs jours, pour peu qu’on l’enrobe de film plastique; la farce (celle décrite ci-dessous est la farce classique; pour ma part, je me sers plutôt d’un mélange pommes de terre – carottes, en proportions égales) et enfin la finition, qui précède immédiatement la cuisson.

Ingrédients pour la pâte du knish

  • 500 g de farine
  • 1 sachet de levure chimique
  • Sel, poivre
  • 1 œuf
  • 1 grand verre d’eau
  • 1 ou 2 cuillerées de vinaigre blanc ou de vinaigre de cidre
  • 1 demi-verre d’huile

Ingrédients pour la farce à knish

  • 600 g de pommes de terre
  • 1 ou 2 oignons et/ou des échalotes
  • 1 grande cuillerée de sucre
  • 4 ou 5 grandes cuillerées de schmalz (graisse d’oie ou de poulet) ou un volume équivalent d’huile. Attention : si vous utilisez du schmalz, vous excluez de fait la possibilité d’ajouter du fromage ou de servir avec une sauce au yaourt (voir plus bas).

Ingrédients pour la finition

  • 1 œuf
  • 1 cuillerée à café de sucre
  • Un peu d’huile

La préparation du knish

Préparation de la pâte

  • Mélanger la farine et la levure dans un saladier
  • Dans un autre saladier, mélanger l’œuf, le vinaigre, le sel, le poivre, l’huile. Fouetter énergiquement.
  • Verser le liquide dans le saladier de farine. Ajouter l’eau.
  • Pétrir jusqu’à obtention d’une pâte bien élastique.
  • Réserver et mettre au réfrigérateur pour une heure environ. Vous pouvez sans problème la garder plus longtemps, du moment qu’elle est entourée de film plastique et ne sèche pas.

La farce

  • Peler les pommes de terre et les cuire à l’eau pendant 20 à 30 minutes
  • Faire revenir les oignons et/ou les échalotes dans le schmalz ou l’huile. Au bout de quelques minutes, quand les oignons sont bien dorés, baisser le feu et ajouter le sucre ; remuer pour caraméliser.
  • Egoutter les pommes de terre, les couper en dés et les faire revenir avec les oignons quelques instants. Sortir du feu.
  • Saler, poivrer, écraser le tout pour faire une purée. Ajouter éventuellement des herbes (coriandre, persil, ciboulette).

L’assemblage

  • Sortir la pâte du réfrigérateur. L’étaler sur une surface farinée, pour obtenir un grand rectangle. S’assurer que la pâte soit assez fine : si elle est trop épaisse, vos knisches seront quelque peu bourratifs et étouffants.
  • Disposer la farce sur toute la largeur du rectangle, à quelques centimètres du bord, comme un gros boudin.
  • Rouler la pâte autour de la farce, pour faire un long tube. Ecraser les deux extrémités pour les fermer.
  • Avec le dos d’une cuillère, appuyer à intervalles réguliers, tout au long du tube, pour former de petites sections.
  • Découper chaque section ; pincer les bords pour bien fermer la pâte.
  • Placer les chaussons sur une plaque de papier sulfurisé.
  • Pour la finition : casser l’œuf restant, le mélanger à un peu de sucre et d’huile ; le battre à la fourchette ou au fouet. A l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonner chaque chausson.
  • Mettre au four 30 minutes environ, à Thermostat 6 (180°C).
  • Une fois la cuisson achevée, laisser refroidir quelques instants avant de servir. Servir avec une salade ou quelques crudités. Si votre farce est végétale ou fromagère, vous pouvez aussi servir vos knisches avec une sauce au yaourt (yaourt – herbes aromatiques – sel – poivre).

Le knish se conserve très bien au réfrigérateur et peut sans problème être réchauffé, au four, au micro-onde ou à la poêle.

Kasher
Read More
17janvier
2023

La Spanakopita

17/01/2023
Joseph Ben Abraham
Recettes
0

Recette d’origine grecque, la spanakopita (σπανακόπιτα) est à la fois kasher, économique, savoureuse et facile à réaliser, même quand on n’est pas un cuisinier expert. Que demander de plus ? La recette a connu quelque succès lors de nos récents repas communautaires et il m’a été demandé de la partager. La voici donc.

Ingrédients pour une spanakopita pour 6 personnes

Ingrédients de base

  • Epinards (environ 800g, moins si vous utilisez d’autres légumes en sus), frais ou surgelés
  • 1 gros oignon
  • 2 échalotes
  • 150g de féta environ
  • Sel, poivre, thym, romarin
  • Huile d’olive
  • Feuilles de brik

Ingrédients optionnels

  • Oignons rouges
  • Blettes
  • Poireau
  • Un peu de farine

Recette de la spanakopita

  • Couper finement l’oignon et l’échalote (ainsi que le poireau, les blettes et les oignons rouges si vous vous en servez).
  • Dans une grande casserole, faire chauffer un peu d’huile d’olive. Y ajouter les légumes coupés, les faire revenir jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés.
  • Ajouter les épinards. Quand ceux-ci sont cuits (ou décongelés), ajouter le sel, le poivre et les herbes. Laisser cuire encore quelques minutes.
  • Faire passer les légumes dans une passoire pour drainer les excédents d’eau. Si l’ensemble reste encore trop liquide, ajouter une cuillerée à soupe de farine et mélanger aux légumes.
  • Disposer une couche de feuilles de brik au fond d’un grand plat allant au four.
  • Faire préchauffer le four à 180°C (Th.6).
  • Etaler les légumes au fond du plat, sur les feuilles de brik.
  • Couper la feta en petits morceaux ou l’effriter du bout des doigts, de manière à recouvrir toute la surface des légumes. Ajouter un peu de thym et de romarin.
  • Refermer l’ensemble avec de nouvelles feuilles de brik. En placer plusieurs, les unes sur les autres, et éventuellement les froisser.
  • Avec un pinceau de cuisine, badigeonner les feuilles d’huile d’olive.
  • Mettre au four 10 à 15 minutes.
  • Sortir du four, découper, déguster chaud ou froid.
Kasher
Read More
13Décembre
2022

Recette : les sufganiyot

13/12/2022
admin
Recettes
0

Origine étymologique des sufganiyot

Le terme hébreu sufganiya (ou sufganiyot au pluriel) est une hébraïsation du mot grec soufgan, signifiant « frit ». A l’origine, il s’agissait d’une préparation basée sur deux pièces de patisserie séparés, puis assemblées en une sorte de sandwich à la confiture et frite. A l’heure actuelle, les sufaniyot sont des beignets sphériques, frits d’abord puis éventuellement emplis de crème, de confiture ou de compote. Les sufganyiot sont l’un des desserts typiques d’Hannukah.

Ingrédients (pour une douzaine de personnes)

  • 500g de farine
  • 3 oeufs
  • 2 ou 3 cuillerées à soupe d’huile
  • 2 sachets de levure boulangère
  • 4 ou 5 cuillerées à soupe de sucre-glace pour la préparation, et autant pour l’accompagnement
  • un verre d’eau tiède
  • une pincée de sel
  • huile de friture pour la cuisson

Préparation des sufganiyot

  • Mélanger la farine, le sucre et la levure; bien mélanger.
  • Ajouter les oeufs, l’huile et l’eau tiède. Pétrir pendant plusieurs minutes, jusqu’à obtenir une pâte souple et élastique.
  • Placer la pâte dans un saladier; la couvrir de film plastique et la laisser à température ambiante; s’il fait trop froid, ne pas mettre de film plastique mais placer le saladier dans un four à 30°C.
  • Laisser lever la pâte au moins une heure : elle doit doubler de volume.
  • Etaler la pâte sur un plan de travail. L’abaisser avec un rouleau à pâtisserie, jusqu’à ce qu’elle atteigne environ 2 cm d’épaisseur.
  • Découper, avec un verre ou un emporte-pièce, des cercles de quelques centimètres (3 à 5) de diamètre. Saupoudrer d’un peu de farine, recouvrir avec un torchon.
  • Laisser lever à nouveau pendant au moins 30 minutes : les cercles doivent gonfler.
  • Faire chauffer l’huile de friture à 180-200°C.
  • Faire frire les beignets dans l’huile, 3 minutes environ par beignet. Une fois qu’ils sont cuits, les sortir de l’huile et les poser sur du papier absorbant.
  • Option : avec une poche à douille, il est possible de farcir les beignets avec de la compote, de la marmelade ou de la crème anglaise.
  • Saupoudrer les beignets de sucre-glace. Il est également possible d’y mettre un glaçage.
  • Savourer chaud ou froid.

Illustration : CC BY-SA 2.5 

hannukah
Read More
20novembre
2022

Recette : les Latkes

20/11/2022
admin
Culture, Recettes
0

Hannukah approche ! Et qui dit Hannukah dit cuisine à l’huile, et notamment les Latkes. Petite histoire d’une grande recette…

Histoire des Latkes

Etymologiquement parlant, un latke, en yiddish, ça n’est jamais qu’une galette. Les latkes d’Hannukah sont l’un des grands classiques de la cuisine traditionnelle ashkénaze, et l’un des aliments inévitables en cette saison. Bien entendu à base de pommes de terre (ça n’est pas un plat d’Europe centrale pour rien), et bien entendu frits (Hannukah oblige), ils existent dans de nombreuses variantes. En réalité, le plat, qui est attesté depuis au moins le Moyen-Âge, n’a pas toujours utilisé des pommes de terre et peut être préparé à base de carottes ou de panais. D’autres versions étaient faites à base de ricotta ou de quark (un fromage allemand au lait écrémé) mais ces recettes pouvaient poser problème en termes de kasherout, et interdisaient en particulier la cuisson dans le schmaltz (la graisse de poulet ou d’oie, très usitée dans la cuisine ashkénaze) ; aussi, dès l’introduction de la pomme de terre en Europe, la recette à base de patates a-t-elle rapidement supplanté ses alternatives.

En hébreu moderne, on appelle les latkes לְבִיבָה (levivah, pluriel levivoth).

Recette des Latkès

Ingrédients pour 4/5 personnes

  • 3 œufs
  • 50g de farine
  • 4 à 6 grosses pommes de terre
  • 1 gros oignon
  • 1 grand verre d’huile de friture
  • Sel, poivre

Préparation

  • Eplucher les pommes de terre et l’oignon.
  • Râper les pommes de terre et l’oignon (vous pouvez aussi les passer ensemble au mixeur).
  • Mélanger les légumes râpés. Les saler, puis les laisser égoutter une dizaine de minutes dans une passoire. Presser pour évacuer l’eau excédentaire. Verser le mélange dans un saladier.
  • Ajouter la farine, les œufs, le poivre, éventuellement d’autres épices, selon votre goût. Malaxer pour obtenir une pâte homogène. Si l’ensemble reste trop humide, assécher avec davantage de farine ou un peu de fécule de pomme de terre.
  • Faire chauffer l’huile dans une sauteuse. Quand elle est bien chaude, abaisser à feu moyen.
  • Prélever de petites boules de mélange avec une cuillère (à café ou à soupe, selon que vous souhaitiez obtenir de grandes ou de petites galettes). Laisser frire chaque galette 4 à 5 minutes sur un côté, puis 1 à 2 minutes sur l’autre.
  • Quand une galette est cuite et bien dorée, la sortir de l’huile et la poser sur du papier absorbant, type Sopalin, pour la débarrasser des excès d’huile.
  • Quand toutes les galettes sont cuites, saler et servir.

Options et compléments

On sert souvent les Latkes avec une compote de pomme. Ce mélange sucré-salé est délicieux.

Vous pouvez, selon votre goût, faire varier la proportion oignon/pomme de terre. Pour que la recette se tienne, il vaut mieux garder au moins 50% de pommes de terre.

On peut préparer les Latkes avec d’autres légumes : carottes et courgettes, en particulier, s’y prêtent très bien. Attention en ce cas à bien faire dégorger les courgettes, car une pâte trop liquide ne se tiendra pas dans l’huile : il peut être utile, une fois les courgettes râpées, de les saler et de les laisser reposer une heure dans une passoire pour qu’elles rendent une partie de leur eau, avant de les presser.

Et parce que tout est meilleur avec une chanson…

hannukahKasher
Read More

Navigation des articles

  • Page 1
  • Page 2
  • Next page
Rechercher

Dernières nouvelles
  • Antisémitisme en France et dans le monde : les chiffres 2022

    Fin janvier 2023, sont parus plusieurs rapports concernant l’évolution de l’antisémitisme (non en tant que sentiment ou opinion, mais bien en tant qu’acte), à la fois en France et dans le monde. Antisémitisme en France Pour ce qui concerne la France, les données proviennent du CPCJ et du Ministère de l’Intérieur. Elles semblent indiquer, pour 2022, une baisse des actes antisémites sur le territoire français (436 actes recensés en 2022, soit 26% de moins que l’année précédente). Il y aurait de quoi se réjouir si l’on était certain que cette baisse est réelle. Car ce qui est mesuré ici, ce sont uniquement les actes antisémites recensés par le Ministère de l’Intérieur. Autrement dit : ceux qui ont fait l’objet d’une plainte. Tous les autres, et ils sont nombreux, passent sous le radar. Combien ? Impossible à dire. Beaucoup de victimes, confrontées à un sentiment d’abandon par l’Etat et par la Justice, renoncent en effet à porter plainte pour les cas qui ne leur semblent pas pouvoir déboucher sur une condamnation des coupables. Aussi est-il utile de rappeler qu’il est impératif de porter plainte en tous les cas : aux yeux de l’administration française, si ça n’est pas dans les statistiques officielles, ça n’existe pas. On ne porte donc pas plainte que pour soi : on porte plainte pour que l’acte soit enregistré et qu’il entre dans le champ de connaissance de l’Etat. Il faut ajouter à cela un autre fait : tous les actes de délinquance ou d’agression qui ciblent des personnes juives ne sont pas antisémites. Les Juifs sont victimes de la violence quotidienne, au même titre que tous les autres Français. Aussi le Ministère peut-il parfois se montrer prudent (certains diront peut-être frileux) dans la qualification d’un acte antisémite : les chiffres 2022 ne concernent donc que les actes pour lesquels la motivation antisémite ne fait aucun doute ou a été exprimée de manière explicite. Éléments qui ont de quoi inquiéter : si les Juifs ne représentent, en gros, qu’1% de la population française, ils sont visés par 61% des actes expressément anti-religieux portant atteinte aux personnes. La majorité des actes antisémites contre des personnes sont des insultes, des propos menaçants ou des gestes provocateurs; mais près de 10% des actes antisémites sont des agressions physiques violentes (soit une quarantaine en 2022 : en moyenne, trois à quatre fois par mois en France) et une agression physique de ce type sur huit est commise avec une arme. On notera également pour 2022 un homicide au caractère antisémite établi : celui de René Hadjadj (זיכרונו לברכה); 89 ans, assassiné par défenestration par son voisin en mai 2022. Ce qui porte à 13 le nombre d’années, depuis 2000, durant lesquelles la France a vécu au moins un homicide antisémite. Il est également à noter que la majorité des actes antisémites a lieu hors de la sphère publique : non dans la rue, mais dans la résidence, sur le lieu de travail ou autre. Il s’agit de harcèlement, de brimades, d’inscriptions menaçantes, de courriers anonymes … autant d’actes qu’il n’est pas toujours facile de qualifier, contre lesquels le dépôt de plainte n’est pas forcément efficace mais qui peuvent provoquer un sentiment d’abandon et de désarroi important chez les victimes, surtout les plus âgées. Face à de tels actes, il est important que les communautés se mobilisent pour apporter un soutien, y compris psychologique, à leurs membres les plus vulnérables. Si vous avez connaissance d’une situation de ce type, contactez immédiatement les autorités, mais aussi la synagogue : s’il est possible de faire quelque chose pour la victime, de l’aider ou de la soutenir, nous nous y emploierons. Antisémitisme dans le monde L’Organisation Sioniste Mondiale a elle aussi publié récemment son rapport pour 2022. La France semble s’inscrire dans un mouvement d’ensemble, puisque là encore, on constate un léger tassement des actes rapportés, en comparaison avec 2021. Une tendance dont on peut se réjouir mais qui ne veut rien dire tant qu’elle n’est pas confirmée plusieurs années d’affilée. Il faut ajouter que cette baisse est pour l’instant une exception : au cours des dix dernières années, la tendance était plutôt à une légère hausse. Il faudra donc attendre pour savoir si on a affaire à un simple « accident de parcours » dans un schéma général de hausse des actes antisémites ou si l’on peut espérer une baisse sensible et durable. Au total, ce sont tout de même dix incidents antisémites qui sont signalés chaque jour dans le monde (et encore … uniquement dans les pays qui permettent le signalement de ce genre de plainte et reconnaissent une spécificité à la violence antisémite, ce qui est loin d’être le cas partout). On peut noter, avec le conflit en Ukraine, la recrudescence de théories du complot juif, ainsi que d’appels au boycott d’Israël, de la part d’organisations dont, bien souvent, l’antisionisme de façade cache mal un antisémitisme profond. En termes de répartition : 46% des incidents antisémites ont eu lieu en Europe, contre 39% en Amérique du Nord, alors qu’il y a davantage de Juifs dans les seuls Etats-Unis que dans l’ensemble de l’Europe (pour rappel : on estime qu’il y aurait environ 6.5 millions de Juifs aux Amériques, dont 5.7 millions aux Etats-Unis; en Europe, la population juive, même élargie au maximum en incluant les personnes d’ascendance juive mais sans rapport avec le judaïsme depuis plusieurs générations, ne dépasse pas 1.2 millions, dont la moitié en France). La propagande occupe 39% des actes antisémites, le vandalisme 28%, les violences physiques 14%, les violences verbales 11% et la délégitimation 7%. Ces chiffres sont relativement en cohérence avec ceux concernant la France, qui ne se démarque donc pas particulièrement à ce niveau. Le rapport de l’OSM comprend également quelques chiffres concernant non l’antisémitisme déclaré, mais l’antisémitisme vécu et perçu, au regard d’enquêtes menées auprès de la population juive : ainsi, en France 74% des Juifs interrogés disent avoir été victimes d’actes antisémites au moins une fois dans leur vie; 37% des Juifs interrogés s’estiment menacés en raison de leur judaïté; 41% des Juifs [suite]

    [suite]
Soutenir Kehilat Kedem
  • S’impliquer pour Kehilat Kedem
  • Faire un don

Parasha & Hatftarah
  • Parasha Beshala’h : la stratégie de Dieu – par Jean-Pierre Winter, psychanalyste

    Dans la parasha Beshala’h, après le départ des Israélites d’Egypte, D.ieu ordonne de les faire passer par le désert, plutôt que par le territoire philistin. Il Se place Lui-même en tête de la marche du Peuple, dans une colonne de nuées le jour, un pilier de feu la nuit. Les Egyptiens poursuivent les Hébreux et finissent par les rattraper : menés par Pharaon en personne, ils les coincent dos à la mer et menacent de les anéantir. D.ieu ordonne aux Hébreux d’avancer dans la mer, qui s’ouvre devant eux ; mais quand les troupes égyptiennes s’y engagent, les flots se referment sur eux. Les Israélites chantent le Cantique de la Mer. Malgré ces miracles, le Peuple se met rapidement à murmurer contre Moïse, en raison de la faim et de la soif qu’il rencontre dans le désert. D.ieu fait alors descendre des cieux la Manne, qui tombe en quantité égale pour chaque foyer, nourrit chacun et ne se conserve pas la nuit ; elle ne tombe pas le jour de Shabbat mais apparaît en quantité double la veille et, en ce cas-là, se conserve. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1748_WINTER.mp4 Illustration : Valensia Sumardi – Unsplash

    [suite]
  • Parasha Bo : Moïse et la pensée magique, par Paul-Laurent Assoun, psychanalyste

    Dans la parasha Bo, D.ieu ordonne à Moïse de venir vers Pharaon. Les trois dernières plaies s’abattent sur Misraïm : les criquets, puis les ténèbres, puis la mort des premiers-nés. Il est ordonné aux Israélites de compter ce mois (appelé Aviv à l’époque, et qui sera par la suite appelé Nissan) comme premier du calendrier, et de procéder au sacrifice pascal. Ils marquent les linteaux de leurs portes du sang du sacrifice afin que la mort ne touche pas leurs demeures et, une semaine durant, consomment des pains sans levain. Après la dernière plaie, Pharaon ordonne l’expulsion des Hébreux, qui reprennent aux Egyptiens les richesses dont ils avaient été spoliés. Les Israélites commencent à quitter l’Egypte. D.ieu ordonne que Lui soient consacrés les premiers-nés mâles, parmi leurs enfants comme parmi leur bétail. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/3790_ASSOUN.mp4 Illustration : Mark Tegethoff – Unsplash

    [suite]
  • Parasha Vaera : une tragique passivité, par le rabbin Floriane Chinsky

    Dans la parasha Vaera, D.ieu, qui jusqu’alors s’était fait appeler El Shaddaï par les Patriarches, Se présente à Moïse comme Hashem. Il fait s’abattre sur l’Egypte des plaies pour forcer Pharaon à autoriser les Hébreux à aller Lui rendre un culte dans le désert. Pharaon endurcit cependant son cœur, et refuse de céder. Puis, à la sixième plaie, c’est D.ieu qui endurcit le cœur du monarque. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/2021_CHINSKY.mp4   Illustration : Rene Asmussen – Pexels  

    [suite]
La parasha de la semaine, par Judaïsme en Mouvement

Cours & conférences
  • La prière (1) : un face à face intérieur – par Shmuel Trigano

    Les êtres humains prient. Et, d’après plusieurs textes juifs, D.ieu Lui aussi prie, aussi étrange que cette idée puisse paraître au premier abord. Quels sont donc les enjeux de la prière et que signifie-t-elle ? Qu’implique-t-elle en tant qu’acte existentiel ? Acte à la fois physique et mental, intellectuel et spirituel, individuel et collectif, lié à la fois à des temps spécifiques et à l’infini, la prière est décidément une chose bien étrange. Dans cette série de cours, Shmuel Trigano livre une analyse ni théologique, ni liturgique, mais bien anthropologique de l’acte de prier dans la pratique juive. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/3844_TRIGANO.mp4 Illustration : David Monje – Unsplash

    […]
  • Mythes et histoires du livre de l’Exode – par Thomas Römer, du Collège de France – Quatrième partie

    Dans cette quatrième partie de son cycle de cours de 2013-2014 consacré au livre de l’Exode (Shemot), Thomas Römer étudie l’introduction du personnage d’Aaron et la signification de son nom, l’annonce du durcissement du cœur de Pharaon, l’étrange épisode où un ange de l’Eternel s’attaque à Moïse et à sa famille, le changement de dénomination de D.ieu depuis la Genèse, et bien d’autres points. Il montre, entre autres, que le personnage de Moïse est un ajout au récit de l’Exode; un ajout ancien, mais un ajout néanmoins : le protorécit, aujourd’hui perdu, semble bien avoir été celui d’un Exode sans Moïse. Introduction d’Aaron https://www.youtube.com/watch?v=m_UM_CDNyso&ab_channel=Histoireetarch%C3%A9ologie-Coll%C3%A8gedeFrance Présentation de D.ieu par Son Nom, révélation à Moïse https://www.youtube.com/watch?v=XyNwW8Z-dx8&ab_channel=Histoireetarch%C3%A9ologie-Coll%C3%A8gedeFrance Illustration : Davey Heuser – Unsplash

    […]

Culture juive
  • Mi khamokha (Cantique de la Mer)

    Le Cantique de la Mer est directement tiré du livre de l’Exode. Il a la particularité d’être rédigé dans un style distinct du reste de Shemot, et sans doute plus ancien. Sa mise en page « en brique » dans le sefer Torah est également spécifique. Le Cantique de la Mer aurait été entonné par les Israélites après le passage de la Mer des Joncs à pieds secs. Quelques versions du Cantique de la Mer https://www.youtube.com/watch?v=RTu1Kbh6cRg https://www.youtube.com/watch?v=sSSc-QEbd44 https://www.youtube.com/watch?v=ZKtNSzkKF0Q https://www.youtube.com/watch?v=R5dRzHTsjnM https://www.youtube.com/watch?v=TtNjGdFSp78 https://www.youtube.com/watch?v=RRKQBiCPrqs https://www.youtube.com/watch?v=2HBJpdX4dnY https://www.youtube.com/watch?v=9jIy1uH_CTY https://www.youtube.com/watch?v=WWmlM4Cm968 https://www.youtube.com/watch?v=adb7Knulbxs     Illustration : Silas Baisch – Unsplash

    [suite]

Témoignages
  • Enquête européenne sur l’antisémitisme

    L’enquête la plus complète qui existe sur les perceptions et expériences des Juifs de l’antisémitisme dans l’Union Européenne est aujourd’hui ouverte à la participation sur www.eujews.eu Nous vous encourageons vivement à participer à cette enquête qui est ouverte à toutes les personnes de 16 ans et plus qui se considèrent juives. L’enquête de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) collectera des données dans 13 États membres de l’Union Européenne. Les conclusions aideront les autorités nationales et les institutions européennes dans leurs efforts pour mieux protéger les droits fondamentaux de Juifs, combattre l’antisémitisme et favoriser la vie juive en Europe. Rendez-vous sur www.eujews.eu dès maintenant pour en savoir plus sur l’enquête et y participer. L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne et ses partenaires garantissent le respect des règles de protection de toutes les données durant la collecte et l’analyse. Merci de partager le lien de cette enquête avec votre famille et vos connaissances – en particulier avec les personnes qui n’appartiennent à aucune organisation juive afin de garantir la participation la plus large possible.

    [suite]
Sujets
Abraham Antisémitisme Bereshit Bible Chants et prières Convivialité Débutant Esau Ethique Exode Genèse Grandes Fêtes haftarah hannukah Histoire Identité juive Isaac Isaie Israel Jacob Joseph Josué Juda Judaïsme libéral Kasher Kasherout Lekh Lekha Moussar Moïse Musique Mémoires d'exil Noah Prophète Rachel Rebecca Sagesse Sarah Shabbat Souccot Talmud Toledot Vayelekh Vayera Vie culturelle Vie religieuse
Kehilat Kedem, la synagogue libérale de Montpellier

Kehilat Kedem s’inscrit dans le mouvement du judaïsme réformé. Notre synagogue vous accueille quelles que soient vos convictions, vos préférences personnelles, votre vie privée ou votre niveau de pratique religieuse. Elle propose un vaste éventail d’activités, ouvertes à tous. Kehilat Kedem est membre de la WUPJ et de Judaïsme en Mouvement (JEM).

Abonnez-vous !
Toutes les semaines, Kehilat Kedem diffuse Hebdo Kedem, sa newsletter : dernières informations, offices, etc. Pour vous inscrire, il vous suffit d'indiquer votre adresse de messagerie dans le champ ci-dessous.
Pour aller plus loin
  • Foire aux questions
  • Annuaire & liens utiles
Soutenir Kehilat Kedem
  • S’impliquer pour Kehilat Kedem
  • Faire un don
Derniers articles
  • Judaïsme et écologie : des racines dans le ciel
  • Recette : le knish
  • Mi khamokha (Cantique de la Mer)
  • La prière (1) : un face à face intérieur – par Shmuel Trigano
  • Parasha Beshala’h : la stratégie de Dieu – par Jean-Pierre Winter, psychanalyste
  • Antisémitisme en France et dans le monde : les chiffres 2022
  • Mythes et histoires du livre de l’Exode – par Thomas Römer, du Collège de France – Quatrième partie