2024
Nouveau cycle de cours de Georges-Elia Sarfati
Cycle d’étude sur la pensée du Hazon Ish
Le cercle d’étude de Kehilat Kedem poursuit ses activités. En cette nouvelle rentrée, après une longue et fructueuse période consacrée au maître-livre de Rabbi Haïm de Volzine – Nefesh hayaïm/L’âme de la vie, nous poursuivons notre cheminement et notre réflexion au sein de la pensée juive, en abordant un ouvrage majeur de la pensée contemporaine : Emouna Oubitahon/Foi et Confiance. Son auteur, le Rav Abraham Yeshayahu Karelitz (1878-1953), qui fut un interlocuteur de David Ben Gourion, pour les questions de culture et de société, propose dans ce court traité, rédigé dans les premières années de l’État d’Israël, une vision originale de la notion de emouna (croyance vs foi), comme principe-racine d’un vécu spirituel et terrestre marqué par la force de la bitah’on (confiance). Au-delà d’une analyse psychologique, appuyée sur les sciences profanes, le Hazon Ish pose à nouveau frais la question du statut de l’étude de la Torah dans le monde d’après-guerre, au lendemain de la Shoa. Renouant avec les inspirations majeures du monde talmudique et halakhique, mais aussi des enseignements hérités du Mouvement du Musar (prononcé : « moussar »), ce sage de notre temps aborde et entend résoudre le problème du perfectionnement spirituel dans un monde menacé de déracinement. Le déroulement de l’étude se fonde sur une pédagogie active qui valorise le dialogue ainsi que la prise de parole personnelle.
[1] La référence de notre étude : Hazon Ish, Croyance et confiance. Emounah Oubita’hon. Traduit de l’hébreu et annoté par René Gutman. Préface de Georges-Elia Sarfati, Paris, L’Harmattan, Col. « Quête du sens », 2024.
Georges-Elia Sarfati
Professeur des universités
Docteur en études hébraïques et juives de l’Université de Strasbourg
Membre de la Société des Etudes Juives
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2024
Parasha Nitzavim-Vayelekh : la permanence, c’est le renouveau – par le rabbin Floriane Chinsky
Dans la parasha Nitzavim, Moïse parle aux Israélites : il renouvelle l’Alliance, tout en promettant à ceux qui violeraient le pacte un destin semblable à celui de Sodome et Gomorrhe. Mais il promet également que même les exils auront une fin et il dessine une perspective eschatologique, dans laquelle D.ieu ramènera son peuple vers la Terre Promise et la joie. Il affirme que la Torah n’est ni dans les cieux, ni dans la mer mais qu’elle peut être accomplie sur la terre. L’Homme est libre de choisir le bien ou le mal, la vie ou la mort. Mais il se doit de choisir la vie.
Illustration : Rodrigo Rodriguez – Unsplash
2024
Parasha Ki Tavo : le partage en héritage – par le rabbin Yann Boissière
Dans la parasha Ki Tavo, Moïse ordonne aux Israélites, une fois rentrées en Eretz Israel, de présenter une fois l’an au temple l’offrande des prémices des récoltes, et de procéder à une déclaration solennelle (Arami obed avi et sa suite), résumant l’histoire des Hébreux de leur origine à leur retour, sorte d’affirmation de l’inscription individuelle dans l’histoire commune. A leur arrivée, ils doivent dresser des stèles portant le texte de la Torah et proclamer sur eux-mêmes des malédictions en cas de non-respect des commandements, et des bénédictions dans le cas contraire.
Photo de Drew Murphy sur Unsplash
2024
Parasha Ki-Tetsé : comment traiter un enfant rebelle ? – par le rabbin Delphine Horvilleur
Dans la parasha Ki-Tetsé, Moïse ordonne aux Israélites de respecter un certain nombre de restrictions relatives aux captives de guerre. Il énonce les obligations pesant sur les hommes polygames, les lois du fils rebelle, l’obligation de solidarité et celle de mettre un parapet au toit de sa maison. Il interdit le travestissement, indique les règles d’unions illicites et précise comment agir vis-à-vis des Moabites, des Ammonites et des Egyptiens qui souhaiteraient se convertir. Il expose comment maintenir la pureté du camp et protéger les esclaves fugitifs. Il interdit la prostitution et l’usure entre Israélites, prescrit les lois de divorce, les dispenses de service militaire pour les jeunes mariés. Sont également abordées les lois relatives aux salariés, au lévirat, aux tribunaux. Enfin, Moïse ordonne d’effacer le souvenir d’Amalek.
Photo de Smit Patel sur Unsplash