2022
Homosexualité féminine et Halakha
Si l’homosexualité masculine y est formellement proscrite, il n’y a pas trace, dans la Torah ni dans les écrits anciens, d’interdiction de l’homosexualité féminine : seules des sources rabbiniques tardives mentionnent cette interdiction. Il faut sans doute voir dans cette absence le fait d’un impensé, bien plus que d’une tolérance : pour les sources antiques, une sexualité féminine sans homme est tout simplement hors du champ des possibles et du conçu. Elle n’est donc pas interdite, puisque, dans l’esprit des législateurs, elle n’existe pas.
Conférence-débat avec Martine Gross (sociologue), Lise Gutmann (journaliste), Delphine Horvilleur (rabbin JEM), Liliane Vana (docteur en science des religions) et Sarah Weil (militante LGBT).
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Illustration : Ave Calvar – Unsplash
2022
Parasha Toledot : difficile filiation – par Yann Boissiere
Longtemps infertile, Rébecca est enfin enceinte. Mais ses enfants, des jumeaux, se battent déjà en son sein. Il lui est annoncé qu’il en sera ainsi toute leur vie, et même au-delà, au travers des peuples qui descendront d’eux. Le premier à naître, Esaü, est un chasseur vigoureux, aimé par son père Isaac. Le second, Jacob, aime l’étude et rester sous la tente, auprès de sa mère. Un jour qu’Esaü revient de la chasse affamé, il aperçoit Jacob cuisant un plat de lentilles, et les échange contre le droit d’aînesse.
Une famine advient et Isaac doit migrer chez les Philistins. Il y renouvelle le pacte avec eux et s’installe à Beer Sheva. Esaü épouse des femmes du pays, ce qui déplaît à sa mère. Isaac, sentant que la mort approche, souhaite donner sa bénédiction à Esaü mais Jacob, sur les conseils de Rébecca, usurpe sa place. Apprenant cela, Esaü se promet de tuer son frère, qui doit fuir chez son oncle Laban, frère de Rébecca.
Illustration : Alexander Grey – Unsplash
2022
Lekhou Neranena
Allons, chantons en l’honneur de l’Eternel ! Le Psaume 95 (94 dans la numérotation chrétienne) fait partie des « Psaumes royaux » : ceux qui présentent l’Eternel comme un souverain pour Son Peuple. Bien que l’auteur en soit inconnu, la tradition tend à l’attribuer à David.
Lekhou Neranena fait traditionnellement partie des chants d’ouverture des offices de Shabbat.
Quelques versions de Lekhou Neranena
Illustration : Scarlet Ellis – Unsplash
2022
Qu’y a-t-il dans le Tanakh ? Par Yeshaya Dalsace
Tanakh (תנ״ך) signifie « כתובים – נביאים – תּוֹרָה» (Torah – Neviim – Ketouvim) et désigne l’ensemble des trois parties de la Bible hébraïque : la Loi (Torah), les Prophètes (Neviim) et les autres écrits (Ketouvim). Cet ensemble canonique correspond à la définition juive de la Bible, qui n’est pas identique à ce que les chrétiens nomment l’Ancien Testament. Dans cette intervention, le rabbin Dalsace revient sur ces notions et les précise.
Illustration : Mick Haupt – Unsplash