2022
Ma Tovou
מה טובו אוהליך יעקב, משכנותיך ישראל : « Qu’elles sont belles tes tentes, Jacob, tes demeures, Israël » (Ma tovou ohalé’ha Ya’akov, mishkenoté’ha Israël) est un verset biblique (Nombres 24:5) que l’on chante généralement à l’entrée dans la synagogue ou au tout début d’un office. Il s’agit de la malédiction ratée de Balaam qui, tentant de maudire le Peuple, ne parvient finalement qu’à le bénir. On ajoute au verset des Nombres un second verset, issu des Psaumes : « Et moi, dans la grandeur de Ta bonté, je viendrai à Ta maison, je me prosternerai vers ton sanctuaire saint et je serai dans Ta crainte » (Ps 5:8).
Dans nos offices, nous adoptons généralement l’air composé pour Ma Tovou par Louis Lewandowski mais il en existe bien entendu de nombreux autres, dont un composé par Jacques Offenbach.
Air habituel pour Ma Tovou au sein de Kehilat Kedem
Quelques airs alternatifs pour Ma Tovou
Illustration : Marvin Meyer – Unsplash
2022
Yedid Nefesh
Yedid Nefesh (ידיד נפש : amant de l’âme) est un poème liturgique, composé au XVIème siècle par Elazar Azikri, l’auteur du Sefer Haredim. Chaque verset du poème commence par l’une des lettres du Nom divin, et le thème général de l’œuvre est l’amour ressenti pour le Créateur. Nous chantons Yedid Nefesh lors de nos offices.
L’air que nous adoptons généralement pour Yedid Nefesh est celui-ci :
Quelques autres versions de Yedid Nefesh :
Illustration : Marek Piwnicki – Unsplash
2022
Adon olam
Au sein de Kehilat Kedem, nous avons l’habitude d’entonner Adon Olam au début de chacun de nos offices de shabbat. Ce n’est pas le cas dans toutes les synagogues mais il n’en demeure pas moins l’un des airs liturgiques les plus célèbres et les plus usités du monde juif. Voici quelques versions de cet hymne, destinées à ceux qui souhaiteraient se familiariser avec Adon Olam … ou simplement se faire plaisir en l’écoutant.
Tout d’abord une version correspondant à celle que nous chantons le plus souvent…
… puis trois alternatives que, peut-être, nous entonnerons à l’occasion…
Illustration : Marek Piwnicki – Unsplash
2022
Proust et le judaïsme
Le centenaire de la mort de Marcel Proust est l’occasion de revenir sur certains aspects souvent mis de côté de la biographie de l’immense auteur. Car sa mère, née Jeanne Well, appartient à une grande famille de la bourgeoisie juive française : Marcel Proust est ainsi apparenté à Godchaux Well, Adolphe Crémieux, alors président de l’AIU et artisan du décret qui accordera la citoyenneté française aux juifs d’Algérie, fut témoin au mariage de ses parents. Si dans la Recherche du Temps Perdu, c’est Swann et non le narrateur qui est présenté comme Juif, dans la réalité, c’est bel et bien l’auteur qui était concerné par cette hérédité.
Deux conférences pour aborder ce sujet : Le premier kaddish de Proust et Un roman juif.