2021
Juifs libéraux et juifs orthodoxes : quelles possibilités de dialogue ? Un débat entre Pauline Bebe et Emmanuel Bloch
Première femme rabbin en France, Pauline Bebe, ordonnée en 1990, est l’une des figures du mouvement juif libéral. Dans cette discussion avec Emmanuel Bloch, conférencier et membre du mouvement orthodoxe moderne, elle évoque les différences (et les points de rencontre possibles) entre judaïsme réformé et orthodoxie. La Loi est-elle une permanence ou un processus dynamique ? Quelle place pour l’interprétation contextuelle dans un code d’origine divine ? La kasherout doit-elle désormais prendre en compte la souffrance animale ? Autant de sujets qui, s’ils ne sauraient sans doute recevoir de réponse définitive, méritent qu’on s’interroge.
Davantage de détails sur Akadem.
2021
Delphine Horvilleur : la saga des Patriarches
C’est par l’histoire singulière des patriarches (Abraham, Isaac, Jacob) et des matriarches (Sarah, Rebecca, Rachel, Lea) que commence l’histoire collective du peuple juif. Dans cette brève introduction au sujet, Delphine Horvilleur rappelle les principes essentiels à avoir en tête quand on aborde l’étude de ces passages de la Bible, et leur influence sur la culture juive à travers l’histoire, et jusqu’à nos jours. Un cours pour débutants, mais aussi pour ceux qui auraient besoin de se rafraichir un peu la mémoire quant aux fondamentaux des patriarches et des matriarches.
Davantage de détails sur Akadem.
Photo : Giorgio Parravicini – Unsplash
2021
2020
Les fêtes dans le texte : à travers la langue, questionner le rite
Un cours hebdomadaire animé par Jean-Pierre Albernhe, grammairien et enseignant à l’Institut protestant de théologie de Montpellier
Pour ce projet ambitieux nous avons choisi pour thème l’étude des fêtes juives, avec une traduction des textes s’y rapportant. Il ne s’agit pas d’un enseignement sur le sujet, mais d’un travail collaboratif de recherche. En étudiant les caractéristiques de chacune de ces fêtes, les textes bibliques associés, la langue hébraïque, les commentaires existants, chacun pourra faire profiter le groupe de sa compétence et de sa propre réception des textes. Nous prévoyons de nous retrouver une fois par semaine, soit en présentiel au CCJ, soit en visio-conférence. Un document regroupant l’ensemble de ces réflexions sera rédigé en commun.
pas de reponses, mais des questions
L’étude des textes bibliques n’a pas pour but, à notre sens, de trouver des réponses, de nous approprier des vérités toutes faites, mais d’ouvrir à un questionnement. Il s’agit d’interroger, à travers la langue, la multiplicité des sens. Oser ce questionnement, ne pas le fuir, c’est reconnaître notre humanité. Car la vérité de la dimension humaine ne peut être contenue dans les limites d’une réponse, mais peut se révéler dans l’ouverture d’une question.
S’engager dans une telle voie peut susciter quelques inquiétudes, tout particulièrement sur l’apprentissage de la langue hébraïque. « C’est de l’hébreu », « c’est du chinois », nos expressions ne manquent pour nous prévenir de la difficulté. De nombreuses traductions de qualité ont été déjà faites par des hébraïsants confirmés. Est-il vraiment utile d’en rajouter ? Oui, si l’on considère que toute traduction enferme nécessairement le sens. C’est pourquoi nous faisons le choix de repartir du texte original pour refaire notre propre cheminement.
Nos outils ne seront pas la seule grammaire, mais les multiples facettes de la langue hébraïque. Son caractère consonantique qui ouvre à une diversité d’interprétations, la spécificité du rapport au temps du système verbal, la mobilité des lettres et la valeur numérique accordée à chacune, le jeu de mot, la gematria…
C’est dans cet esprit de déploiement de toutes les possibilités d’interprétation que nous inviterons le rite traditionnel à s’arrimer à notre présent. Chemin exigeant mais constamment ouvert au questionnements de chacun.
Cours hebdomadaire en présentiel d’une durée de 2 heures, le mercredi de 14h30 à 16h30.