2023
Parasha Emor, ou la science du judaïsme, par le rabbin Yeshaya Dalsace
Dans la parasha Emor, D.ieu ordonne à Moïse de dire aux kohanim les prérogatives liées à leur statut spécifique, afin de maintenir intacte leur pureté rituelle : ils doivent s’éloigner des cadavres, y compris de ceux de leurs prôches, n’épouser que des femmes vierges, ne pas officier en état d’impureté, se purifier avant de consommer des offrandes. Sont ensuite décrits les défauts qui empêcheraient une bête d’être propre au sacrifice. Le calendrier liturgique annuel est décrit, ainsi que les rites et les fêtes, puis le calendrier rituel quotidien. A la fin de la parasha, un blasphémateur est puni et les modalités d’un jugement sont exposées.
2023
Parasha Ashrei Mot – Kedoshim : le rite et l’éthique, un couple inséparable, par le rabbin Delphine Horvilleur
Après la mort des fils d’Aaron, D.ieu ordonne le rite sacrificiel de Kippur et en prescrit les offrandes. La désignation du bouc-émissaire est ainsi décrite, ainsi que son envoi à Azazel. L’idée selon laquelle la Shekhina réside dans le Saint des Saints est affirmée. L’interdit de la consommation du sang est réaffirmé.
L’inceste, les rapports sexuels en période menstruelle, l’adultère et l’homosexualité sont interdits, ainsi que diverses autres pratiques sexuelles. Ces interdits sont accompagnés de l’interdiction de la consécration des enfants à Moloch. Il est d’ailleurs rappelé que c’est parce que les Cananéens se sont livrés à ces pratiques que la terre les hait.
Puis D.ieu énumère des prescriptions, qui constituent le Code de Sainteté, et insiste sur l’amour du prochain, de soi-même, de l’étranger, et le respect dû aux anciens et aux sages.
Photo de Ray Aucott – Unsplash
2023
Parasha Tazria-Metzora : (re)penser le pur et l’impur, par le rabbin Delphine Horvilleur
Dans la parasha Tazria, D.ieu détaille les règles de pureté et d’impureté concernant les femmes en couches et les délais des offrandes à apporter après la fin de l’impureté.
La parasha Metzora énumère les lois d’impureté relatives à la tzaraat (terme souvent abusivement traduit par lèpre, et qui désigne en réalité une forme de maladie pouvant toucher aussi bien la peau que les vêtements, voire les murs d’une maison, et qui est consécutive à une transgression des commandements ; la personne atteinte de tzaraat est dite metzora) et les rites de purification à effectuer après la fin du mal, ainsi que les principes d’impureté et de purification relatifs aux écoulements génitaux et aux menstruations.
Photo de Craig Melville – Unsplash
2023
Parasha Shemini : du magique au symbolique, une sainteté qui tue – par le rabbin Yeshaya Dalsace
Une fois terminée l’initiation d’Aaron et de ses fils, le Mishkan est inauguré. Aaron bénit le peuple et un feu céleste embrase les offrandes. Nadav et Abihou, deux des fils d’Aaron, décident alors d’exécuter une offrande non prescrite; un feu divin les dévore alors mais les kohanim se vient interdire de marquer le deuil. D.ieu interdit ensuite aux prêtres d’officier en état d’ivresse et leur ordonne de consommer certaines chairs animales issues des offrandes. Il prescrit ensuite la consommation de viande pure pour tous les Israélites, en énumère les signes et les espèces et établit les lois d’impureté liées aux charognes.
Photo de Johannes Plenio – Unsplash