2023
Parasha Ashrei Mot – Kedoshim : le rite et l’éthique, un couple inséparable, par le rabbin Delphine Horvilleur
Après la mort des fils d’Aaron, D.ieu ordonne le rite sacrificiel de Kippur et en prescrit les offrandes. La désignation du bouc-émissaire est ainsi décrite, ainsi que son envoi à Azazel. L’idée selon laquelle la Shekhina réside dans le Saint des Saints est affirmée. L’interdit de la consommation du sang est réaffirmé.
L’inceste, les rapports sexuels en période menstruelle, l’adultère et l’homosexualité sont interdits, ainsi que diverses autres pratiques sexuelles. Ces interdits sont accompagnés de l’interdiction de la consécration des enfants à Moloch. Il est d’ailleurs rappelé que c’est parce que les Cananéens se sont livrés à ces pratiques que la terre les hait.
Puis D.ieu énumère des prescriptions, qui constituent le Code de Sainteté, et insiste sur l’amour du prochain, de soi-même, de l’étranger, et le respect dû aux anciens et aux sages.
Photo de Ray Aucott – Unsplash
2023
Les tzitzit : c’est quoi, ces fils qui dépassent ? Par Julien Darmon
Les tzitzit ne sont pas des éléments vestimentaires folkloriques : ils correspondent à une mitzvah précise. Associés au talit gadol ou au talit katan, ils font partie intégrante de l’habit religieux et sont portés durant la prière. Julien Darmon présente ici brièvement mais de manière claire et synthétique les tzitzit, leur usage et leur histoire.
Illustration : cottonbro studio:
2023
Eden : un jardin divin, par Thomas Römer, du Collège de France
L’idée selon laquelle D.ieu aurait eu Son propre jardin est une référence aux jardins royaux des souverains proche-orientaux. Pour autant, est-il possible de localiser Eden ? Sans doute pas, mais le descriptif biblique laisse à entendre que l’Eden mythique se trouverait quelque part au Moyen-Orient; peut-être les quatre fleuves entourant Eden ne sont-ils d’ailleurs rien d’autre que l’indice d’une diaspora à l’époque perse.
Photo de Julia Caesar sur Unsplash
2023
Parasha Shemini : du magique au symbolique, une sainteté qui tue – par le rabbin Yeshaya Dalsace
Une fois terminée l’initiation d’Aaron et de ses fils, le Mishkan est inauguré. Aaron bénit le peuple et un feu céleste embrase les offrandes. Nadav et Abihou, deux des fils d’Aaron, décident alors d’exécuter une offrande non prescrite; un feu divin les dévore alors mais les kohanim se vient interdire de marquer le deuil. D.ieu interdit ensuite aux prêtres d’officier en état d’ivresse et leur ordonne de consommer certaines chairs animales issues des offrandes. Il prescrit ensuite la consommation de viande pure pour tous les Israélites, en énumère les signes et les espèces et établit les lois d’impureté liées aux charognes.
Photo de Johannes Plenio – Unsplash