2022
Lekhou Neranena
Allons, chantons en l’honneur de l’Eternel ! Le Psaume 95 (94 dans la numérotation chrétienne) fait partie des « Psaumes royaux » : ceux qui présentent l’Eternel comme un souverain pour Son Peuple. Bien que l’auteur en soit inconnu, la tradition tend à l’attribuer à David.
Lekhou Neranena fait traditionnellement partie des chants d’ouverture des offices de Shabbat.
Quelques versions de Lekhou Neranena
Illustration : Scarlet Ellis – Unsplash
2022
Qu’y a-t-il dans le Tanakh ? Par Yeshaya Dalsace
Tanakh (תנ״ך) signifie « כתובים – נביאים – תּוֹרָה» (Torah – Neviim – Ketouvim) et désigne l’ensemble des trois parties de la Bible hébraïque : la Loi (Torah), les Prophètes (Neviim) et les autres écrits (Ketouvim). Cet ensemble canonique correspond à la définition juive de la Bible, qui n’est pas identique à ce que les chrétiens nomment l’Ancien Testament. Dans cette intervention, le rabbin Dalsace revient sur ces notions et les précise.
Illustration : Mick Haupt – Unsplash
2022
‘Haye Sarah : un érotisme de la pudeur – par Mira Neshama, socio-anthropologue
La parasha ‘Haye Sarah (La vie de Sarah) nous présente la mort de Sarah, à l’âge de 127 ans. Abraham achète alors la grotte de Makhpela, qu’il consacre comme caveau familial. Il donne ensuite à son serviteur Eliezer l’ordre d’aller trouver une épouse pour son fils Isaac, dans sa famille restée à Haran. Eliézer fait la connaissance de Rébecca, près du puits de Haran. Rébecca se révèle non seulement généreuse, mais également fille de Bethuel, le neveu d’Abraham. La proposition de mariage est acceptée. Les jeunes mariés se rencontrent pour la première fois lors du retour d’Eliezer en Canaan et tombent amoureux. Abraham se remarie et a d’autres enfants mais il fait d’Isaac son unique héritier. Puis Abraham lui-même meurt, à l’âge de 175 ans. Il est enseveli par ses fils Isaac et Ismael.
Illustration : Katsiaryna Endruszkiewicz – Unsplash
2022
Lekha Dodi
Lekha dodi (לכה דודי) est un cantique chanté le vendredi soir, afin d’acceuillir le shabbat, présenté comme une fiancée qu’on attend et qui vient enfin. Il fait écho à Qol Dodi, en présentant, ici encore, le rapport entre Israël et le Transcendant comme une relation amoureuse. Relativement récent en comparaison des autres textes liturgiques (il a été composé au XVIème siècle par Salomon Alkabetz, dont on retrouve d’ailleurs le nom en acrostiche des huit premières strophes), ce poème a rapidement connu un succès extraordinaire, dans toutes les parties du monde juif.
Version de Lekha Dodi couramment chantée lors des offices de Kehilat Kedem
Quelques autres versions de Lekha Dodi (attention : il y en a vraiment beaucoup, et dans tous les genres) :
Illustration : Alla Biriuchkova – Unsplash