2022
Parasha Lekh Lekha : un cheminement spirituel – par le rabbin Philippe Haddad
La parasha Lekh Lekha marque, dans la Bible, le début de l’histoire singulière d’Israël. D.ieu appelle abram et lui ordonne de quitter sa famille et sa patrie d’origine pour se mettre en route vers Canaan. Il lui promet une grande descendance et qu’il sera une bénédiction pour l’ensemble de l’humanité. Abram obéit et quitte Haran, accompagné de sa femme Saraï et de son neveu Loth. Etablissant son campement aux térébinthes de Mamré, Abram y reçoit l’augure que le pays sera possédé par sa descendance. Une famine le pousse cependant à quitter le pays et il va s’installer en Egypte, où Saraï, qui se présente comme sa soeur, est remarquée pour sa beauté et enlevée pour être intégrée au harem de Pharaon. Grâce à elle, Abram est couvert de dons par le souverain mais D.ieu inflige de fortes plaies à Pharaon et aux siens. Comprenant le subterfuge, le roi d’Egypte reproche à Abram de n’avoir pas révélé qu’il était l’époux de Saraï et le fait conduire hors du pays avec tous ses biens. Loth quitte ensuite la tribu pour s’installer à Sodome; les souverains de la région, vassaux du roi d’Elam, se révoltent contre leur maître et sont vaincus par Elam et ses alliés. Loth fait partie du butin de guerre et Abram, à la tête d’une troupe de 318 hommes armés, part combattre les rois ennemis pour le libérer. Au retour des combats, il prélève une dîme pour Melkhisedek, prêtre du D.ieu Suprême, et restitue le reste du butin à ses propriétaires d’origine. Saraï, qui n’a toujours pas d’enfant, donne à Abram sa servante Hagar, avec laquelle il conçoit Ismaël. Abram a 99 ans quand, enfin, D.ieu se révèle une nouvelle fois à lui, le renomme Abraham, lui ordonne de se circoncire et annonce que son épouse, renommée Sarah, va lui donner un fils.
2022
Yedid Nefesh
Yedid Nefesh (ידיד נפש : amant de l’âme) est un poème liturgique, composé au XVIème siècle par Elazar Azikri, l’auteur du Sefer Haredim. Chaque verset du poème commence par l’une des lettres du Nom divin, et le thème général de l’œuvre est l’amour ressenti pour le Créateur. Nous chantons Yedid Nefesh lors de nos offices.
L’air que nous adoptons généralement pour Yedid Nefesh est celui-ci :
Quelques autres versions de Yedid Nefesh :
Illustration : Marek Piwnicki – Unsplash
2022
Parasha Noah : détruire l’humanité pour sauver le monde ? Par Floriane Chinsky
L’idée d’une nécessite de détruire ou, à tout le moins, de limiter brutalement l’humanité dans son existence-même, et ce afin de sauver la Terre de nos déprédations, est devenue commune dans nos sociétés actuelles. Mais elle n’est peut-être pas si récente que cela : après tout, c’est, à bien des égards, la démarche que l’on peut attribuer à l’Eternel dans la parasha Noah.
Illustration : Jasper van der Meij – Unsplash
2022
Adon olam
Au sein de Kehilat Kedem, nous avons l’habitude d’entonner Adon Olam au début de chacun de nos offices de shabbat. Ce n’est pas le cas dans toutes les synagogues mais il n’en demeure pas moins l’un des airs liturgiques les plus célèbres et les plus usités du monde juif. Voici quelques versions de cet hymne, destinées à ceux qui souhaiteraient se familiariser avec Adon Olam … ou simplement se faire plaisir en l’écoutant.
Tout d’abord une version correspondant à celle que nous chantons le plus souvent…
… puis trois alternatives que, peut-être, nous entonnerons à l’occasion…
Illustration : Marek Piwnicki – Unsplash