2022
Adon olam
Au sein de Kehilat Kedem, nous avons l’habitude d’entonner Adon Olam au début de chacun de nos offices de shabbat. Ce n’est pas le cas dans toutes les synagogues mais il n’en demeure pas moins l’un des airs liturgiques les plus célèbres et les plus usités du monde juif. Voici quelques versions de cet hymne, destinées à ceux qui souhaiteraient se familiariser avec Adon Olam … ou simplement se faire plaisir en l’écoutant.
Tout d’abord une version correspondant à celle que nous chantons le plus souvent…
… puis trois alternatives que, peut-être, nous entonnerons à l’occasion…
Illustration : Marek Piwnicki – Unsplash
2022
Berechit ou l’éloge du travail – par Valérie Stessin
La parasha Berechit ouvre la Torah par la création du monde. D.ieu ordonne la création du monde et des créatures qui le peuplent en six jours. Le sixième jour, il crée un couple d’êtres humains et parachève l’oeuvre par l’instauration du shabbat. L’être humain est installé en Eden, où il reçoit une seule consigne : ne pas toucher aux fruits de l’arbre de la science du bien et du mal. Après une discussion avec le Serpent, Isha y goûte cependant et partage le fruit avec son époux. Expulsée d’Eden, l’humanité fait l’expérience de la souffrance. Du couple originel naissent deux fils : Qayn le cultivateur et Hevel l’éleveur. Lors du premier rituel religieux exécuté par les deux frères, l’offrande de Qayn n’est pas agréée, tandis que celle d’Hevel l’est. D.ieu invite Qayn à s’améliorer, mais au lieu de cela il tue son cadet et cherche à dissimuler son crime. Il est condamné à l’errance et engendre une descendance, jusqu’à Lemekh. Le couple originel a d’autres enfants, dont Seth, dont la descendance peuple la terre, bien que chaque génération, un peu plus éloignée d’Eden que la précédente, se trouve également un peu plus dégénérée. D.ieu s’afflige de Sa création et se décide à la détruire. Seul Noé trouve grâce à Ses yeux.
Illustration : Gravure Flammarion
2022
Parasha Vayele’h : le texte en éclats – par Sophie Bigot-Goldblum
Dans la parasha Vayele’h, Moïse évoque son âge et nomme Josué comme successeur. Il ordonne que tous les sept ans, Israël se rassemble pour entendre lecture de la Torah, lors de la fête de Souccot. D.ieu prédit que les Enfants d’israël ne resteront pas toujours fidèles à l’Alliance mais que la Torah ne sera pas oubliée : elle permettra même, à la fin des temps, l’achèvement de l’exil. Moïse confie le texte aux Kohanim et ordonne qu’il soit placé dans l’Arche.
Illustration : Fr. Barry Braum – Unsplash
2022
Proust et le judaïsme
Le centenaire de la mort de Marcel Proust est l’occasion de revenir sur certains aspects souvent mis de côté de la biographie de l’immense auteur. Car sa mère, née Jeanne Well, appartient à une grande famille de la bourgeoisie juive française : Marcel Proust est ainsi apparenté à Godchaux Well, Adolphe Crémieux, alors président de l’AIU et artisan du décret qui accordera la citoyenneté française aux juifs d’Algérie, fut témoin au mariage de ses parents. Si dans la Recherche du Temps Perdu, c’est Swann et non le narrateur qui est présenté comme Juif, dans la réalité, c’est bel et bien l’auteur qui était concerné par cette hérédité.
Deux conférences pour aborder ce sujet : Le premier kaddish de Proust et Un roman juif.