La Tsedaka : charité ou justice ? Par David Saada
La Tsedaka est l’un des piliers essentiels du judaïsme. On traduit généralement ce mot par charité. Et on se trompe. Car Tsedaka signifie justice, et ne relève pas du bon vouloir, ni de la vertu, de celui qui la pratique : il s’agit d’un devoir, d’une obligation bornée par des minima, mais également des maxima dans le commandement de donner. Elle est indépendante de la vertu ou de l’absence de vertu du receveur, mais également indépendante des revenus du donneur : le plus pauvre lui-même doit également, à la hauteur de ses moyens, pratique la Tsedaka. De plus, la Tsedaka n’implique aucune espérance de gratitude, ni de reconnaissance. David Saada présente ici ce concept-clef du judaïsme.
Illustration : Priscilla Du Preez – Unsplash
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