Kehilat Kedem
  • Kehilat Kedem
    • Notre synagogue
    • Le judaïsme libéral et ses valeurs
    • Nos rabbins
    • Foire aux questions
  • Offices
    • Chants et liturgie
  • Calendrier
    • Annoncer un événement
  • Activités
    • S’impliquer
    • Cours d’hébreu
    • Introduction au judaïsme
    • Talmud Torah
    • Etude de la parasha en havrouta
    • Ateliers Tenouah
    • Cycles de cours et conférences
    • Entraide / Hessed
    • Dîners shabbatiques
  • Vie Juive
    • Au fil de la vie
    • Fêtes juives
      • Tou Bishevat
      • Pourim
      • Pessah
      • Yom Ha-Atzmaout
      • Shavouot
      • Ticha Beav
      • Rosh Ha-Shana
      • Yom Kippur
      • Soukkot
      • Hanouka
    • Notre lecture des textes sacrés
    • Recettes juives
    • Conversion
      • Apéros guiyour : parler, échanger, partager
    • Le judaïsme pour les débutants
  • Blog
    • Parasha & haftarah de la semaine
    • Réflexions
    • Cours & conférences
    • Témoignages
  • Contact
    • Annuaire & liens utiles
Don

Metsorah : éloge de la solitude

05/04/2022
Haïm Cipriani
Parasha & haftarah de la semaine
0

Les péricopes bibliques de Tazrìa et Métsorah analysent différentes circonstances qui impliquent des situations d’impureté, une forme d’ “opacité de l’âme” qui oblige celui ou celle qui s’y trouve à s’isoler pendant un certain temps, après quoi l’individu sera réinséré dans la société, en passant par des actes rituels qui vont célébrer sa faculté renouvelée d’entrer en relation avec le sacré et avec les autres.

J’ai parlé d’opacité car le terme hébreu Tameh, généralement traduit par “impur”, semble être relié à la racine du mot Atoum, “opaque”, puisque dans ces états nous assistons à une sorte de manque de clarté et de capacité de distinction, donc une opacité.

Parfois ces états peuvent être occasionnés par des événements naturels tels que l’accouchement, parfois plutôt par des éléments extérieurs, comme dans notre parasha arrive au Métsorah, qui est affecté par des lésions cutanées mystérieuses, ou encore par des situations accidentelles comme le contact avec un corps sans vie. Le contact avec la mort constitue la plus grande des sources d’impureté, puisque dans la mort les individus perdent l’éclat qui les rend différents les uns des autres. Il s’agit donc bien d’une opacité qui se crée.

Concernant le Métsorah nous lisons:

“Il est opaque/impur, il habite solitaire, son habitation hors du camp.” [Lév. 13:46].

À première vue, il semblerait évident que la raison de cette exclusion est celle d’éviter la contagion. Mais les Maîtres on lu dans cette manifestation physique étrange du Métsorah une conséquence de son incapacité de communiquer, notamment par l’usage de la médisance. Cette lecture vient en grande partie du fait que dans le chapitre 12 des Nombres Myriam, la soeur de Moché, est frappée par cette affection après avoir parlé du frère de façon inappropriée. Là encore, nous pouvons voir dans cette “impureté” une incapacité de reconnaître dans l’autre les peculiarités qui le rendent unique, en préférant plutôt le réduire à un stereotype.

Il est de notre devoir de toujours lire les textes et les interprétations avec un œil critique, ce qui me donne l’occasion de souligner les risques de cette lecture traditionnelle, où la victime de l’affection est identifiée comme la source de son mal, dans un esprit de blaming the victim que nous devrions toujours regarder avec une certaine méfiance. En même temps, nous ne pouvons pas ignorer cette lecture des Sages, notamment en considération de la gravité du phénomène de la médisance et de sa fréquence dans le monde moderne.

Différentes sources rabbiniques, notamment dans la littérature Hassidique, suggèrent que l’isolement du Métsorah a comme but celui de réduire son égoïsme. En restant isolée, la personne qui a dit du mal d’autrui devrait se rendre compte qu’elle a besoin des autres. Elle devrait sortir de cet isolement plus disposée à tolérer les aspects des autres qu’apparemment  ont induit son comportement, et à mieux accepter les inévitables imperfections humaines qui l’entourent.

En même temps la médisance est souvent le fruit d’une vision qui amplifie de façon disproportionnée les défauts des autres. La solitude peut donc être une stratégie pour encourager le responsable à contempler ses propres défauts, à regarder à l’intérieur de lui-même.

Dans cet état d’isolement il n’y a donc pas qu’une attitude punitive. Bien au contraire, nous pouvons y déceler des aspects qui visent le développement intérieur de l’individu.

De nombreux psychologues ont souligné l’importance de la capacité d’être seuls, et cela depuis l’enfance. Très souvent l’art se développe en solitude, et le poète Novalis [Allemagne, 1772-1801] écrit que “C’est intérieurement que va le chemin mystérieux”. Mais pour aller vers l’intérieur, pour parcourir ce chemin mystérieux qui est le chemin de tout être humain, il faut avoir l’espace et la solitude nécessaires.

Le traité mishnique de Pirkei Avot commence avec la phrase « Moché a reçu la Torah du Sinaï. » La question classique est: pourquoi du Sinaï ? Pourquoi ne pas simplement dire qu’il l’a reçue de la Transcendance divine? Le commentateur Yehuda Abravanel [Portugal, 1464-Italie, 1530] suggère que le Sinaï, lieu isolé du reste du monde, a donné au prophète les facultés spirituelles nécessaires pour recevoir la Torah.  Moché a donc bien reçu la Torah du Sinaï, car c’est le Sinaï qui le lui a permis.

L’isolement du Métsorah peut sans dout lui paraître comme une punition. Mais comme pour toute condition, si l’individu est en mesure de l’exploiter pour grandir et méditer sur son comportement, sa condition peut se transformer en un chemin vers l’intériorité la plus pure.

Nous commençons en ce moment à sortir de la pandémie, une situation dans laquelle beaucoup d‘entre nous ont vécu plus isolés que d’habitude, La pandémie nous a entre autre montré à quel point tous les êtres humains sont connectés et reliés les uns aux autres sous un même ciel. Il serait donc extraordinaire de pouvoir constater que ce temps nous aura donné la possibilité de voyager en nous, en nous rendant plus ouverts et plus bienveillants avec les autres.

Je suppose que seul l’avenir nous le dira.

 

Etz Haim : http://www.etzhaim.eu

F. Cipriani : http://haim.cipriani.free.fr/

https://www.facebook.com/RavHaimCipriani/

Tags:
Metsora
Share this:
  • Facebook
  • Twitter
  • Pinterest
Previous Post
Next Post

Related Posts

Parasha Metsora, par Floriane Chinsky
05/04/2022
admin
Parasha & haftarah de la semaine, Vidéos & audios
0
Rechercher

Dernières nouvelles
  • Trois ans de présidence à Kehilat Kedem

    Le 4 février 2020, Kehilat Kedem venait tout juste de fêter ses 7 ans, et je me proposais comme candidate à la présidence. Un mois plus tard, le premier confinement est décrété. La crise sanitaire officielle perdurera jusqu’à en mi 2022. La septième année de Kehilat Kedem, relayée par les deux années suivantes, sera à quelques égards un tournant dans la jeune histoire de notre communauté : Inauguration d’une présidence qui n’est plus plus assurée par les fondateurs de notre communauté, Claude Bismut et Sophie Bismut, quoique leur présence et leur vigilance discrètes demeurent. Chaque jour, nous avons cherché à honorer leur travail, dont je découvre toujours la sagesse, le discernement et la prudence. Concomitance avec la pandémie qui nous a obligé à revisiter le fonctionnement de nos activités, tout en en assurant la continuité. Bienheureux les juifs qui, dans de telles périodes tumultueuses, disposent d’un calendrier propre, véritable socle et abri, avec ses shabbatot hebdomadaires et ses fêtes quasi-mensuelles ! Il nous a permis de résister et de continuer sans faille le rythme soutenu et imperturbable de nos rendez-vous qui ont rassemblé les fidèles de notre communauté. La crise sanitaire, éprouvante certes, n’a pas été qu’une épreuve difficile. Il nous a fallu composer avec l’incertitude, qui, parfois, peut aussi se présenter comme une invitation à ouvrir de nouvelles portes. Kehilat Kedem a spontanément choisi de profiter de l’imprévisible pour rebondir et exprimer sa vitalité et son dynamisme : augmentation de l’offre de ses activités et élargissement de sa diffusion, multiplication de liens, échanges et partage avec d’autres communautés d’ici et d’ailleurs), nouveaux partenariats avec la communauté juive montpelliéraine, ouverture encore timide sur la société civile, etc. Rappelez-vous, cette période qui s’étale entre 7 et 10 ans (l’approche de la dizaine !), nous avions appris à lire, à compter et à raconter, nous partions à la rencontre du monde, courageux voire téméraires, poussés par le désir de découvertes et de nouvelles expériences ! Notre réponse, du haut de nos jeunes années, face à une situation inédite fut un formidable élan de créativité, et ce, grâce à l’ardeur enthousiaste des responsables (CA et bureau), eux-mêmes soutenus par tous les membres de la communauté elle-même. Ce soutien mutuel et solidaire s’est peut-être aussi avéré, pour chacun d’entre nous, être un pilier sur lequel s’ancrer, par lequel résister, autour duquel réunir nos solitudes et tirer la force d’affronter les difficultés. Kehilat Kedem a rejoint Judaïsme en Mouvement. Au-delà de différents soutiens et bénéfices (rabbiniques, études, transmission auprès des plus jeunes, logistiques, etc.), c’est le sentiment d’appartenir à une grande communauté en mouvement avec laquelle nous partageons les mêmes valeurs qui nous rend plus fort. En rejoignant JEM, nous nous engageons à faire connaître et reconnaître un Judaïsme inclusif, ouvert et sensible aux questions existentielles actuelles, un judaïsme acteur dans la Cité, nous rejoignons le combat pour une reconnaissance auprès des Institutions qui nous gouvernent, auprès de la société française dans son ensemble, afin que la voix du Judaïsme libéral compte et soit entendue. Quelle belle aventure que ces trois années intenses : joie partagée, travail d’équipe, échanges, rencontres, difficultés -parfois- à surmonter, de bonne fatigue ! Alors, je formule le souhait que Kehilat Kedem continue à se développer et à s’épanouir grâce à une implication croissante de chacun de ses membres, chacun selon son rythme et sa conscience. Kehilat Kedem tout en s’enracinant dans son origine regarde l’avenir, du côté du soleil levant, ainsi que le proclame son nom. Un futur gros de promesses et d’ouvertures dont nous sommes chacun et chaque jour responsables. Un grand Mazel Tov à Julien Taillandier, nouveau président de notre chère et précieuse communauté auquel je suis heureuse de laisser la place en toute confiance, Un grand Mazel Tov aussi à toute l’équipe qui compose le nouveau CA ! Margot Levine   Photo : Sixteen Miles Out – Unsplash      

    [suite]
Soutenir Kehilat Kedem
  • S’impliquer pour Kehilat Kedem
  • Faire un don

Parasha & Hatftarah
  • Parasha Vayikra : comment sortir du fétichisme, par Jean-Pierre Winter, psychanalyste

    Dans la parasha Vayikra, qui ouvre le sefer de même nom (Lévitique), D.ieu appelle Moïse (d’où le nom de la parasha) et lui indique précisément les règles du choix des offrandes : holocaustes, oblations, shelamim (offrandes « de paiement »), hataot (offrandes visant à réparer les fautes) et ashamot (offrandes de culpabilité) sont ainsi précisées. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1803_WINTER.mp4 Photo : Almos Bechtold – Unsplash

    [suite]
  • Parasha Vayakel-Pékoudei: bâtisseurs du temple, bâtisseur de temps, par Henri Cohen-Solal, psychanalyste

    Le livre de l’Exode s’achève. Moïse convoque le peuple et prescrit l’ordonnancement du Shabbat. Il organise ensuite l’offrande des matériaux nécessaires à la construction du Tabernacle. Ces éléments sont construits, et la Torah en décrit la conception avec un grand luxe de détails. Ensuite, sont confectionnés les habits sacerdotaux, puis le sanctuaire, et les kohanim sont consacrés. Puis le Divin se manifeste enfin, une fois le sanctuaire terminé. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1514_COHEN-SOLAL.mp4

    [suite]
  • Parasha Ki Tissa : du mystère au verbe, par le rabbin Yeshaya Dalsace

    Dans la parasha Ki Tissa, D.ieu ordonne à Moïse de recenser les Israélites et de lever un impôt. Il lui décrit la vaisselle rituelle destinée aux ablutions des prêtres et la préparation de l’huile et de l’encens pour le sanctuaire. Il désigne également les artisans pour les travaux du sanctuaire et réitère l’exigence de l’observation du shabbat. Le peuple, ne voyant pas Moïse redescendre du Sinaï, demande à Aaron de créer un dieu qui remplacera Moïse. Descendant de la montagne, Moise découvre le Veau d’Or et brise les tables de la Loi. Il ordonne aux Israélites restés fidèles à l’Eternel (et en particulier la tribu de Lévi) de massacrer les idolâtres. D.ieu déclare alors qu’Il ne résidera plus parmi le peuple; Moïse plaide pour l’expiation des fautes commises, et D.ieu l’entend. Il lui révèle Sa gloire et Ses attributs de miséricorde, puis réitère plusieurs commandements. Moïse passe quarante jours et quarante nuits de plus sur le mont Sinaï, où il grave de nouvelles tables de la Loi. Lorsqu’il descend, son visage rayonne et il doit porter un voile. https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/1505_DALSACE.mp4 Photo de Tobias Schmücker sur Unsplash

    [suite]
La parasha de la semaine, par Judaïsme en Mouvement

Cours & conférences
  • La prière (7) : Accepter le règne divin, par Shmuel Trigano

    Dans ce septième et dernier cours, qui conclue son séminaire consacré à la prière juive, Shmuel Trigano offre une conclusion de sa longue étude anthropologique, fondée sur la prière du matin. Comment peut-on saisir un être tel qu’Hachem ? Comment imaginer qu’un être aussi séparé de l’humain puisse être un objet d’amour ? Comment comprendre, même, l’idée d’amour envers le Créateur ? https://akadem-vod.streaminternet.com/vod/3990_TRIGANO.mp4 Illustration : Bruno van der Kraan – Unsplash

    […]
  • Mal et maladie dans la Bible – par Thomas Römer, du Collège de France

    D’où vient le mal, et d’où viennent les maladies ? Ces questionnements ont traversé toutes les cultures et tous les systèmes philosophiques ou religieux. Mais dans un système de pensée monothéiste, comment accepter l’idée que le D.ieu unique soit également à l’origine des souffrances ? Et n’y at-t-il pas, dans les Psaumes, traces de croyances anciennes, attribuant à des démons ou des dieux maléfiques, indépendants de l’Eternel, l’origine de la négativité, ce qui laisserait à penser que la religion hébraïque a connu a minima une phase dualiste ? https://www.youtube.com/watch?v=JlMtzAXX8Qs&list=PL1NaqiieWs8kzpRg_nM3NjB2sk4tO4fsq&index=4 Photo de Shane sur Unsplash

    […]
Inscrivez-vous à Hebdo Kedem, la newsletter de Kehilat Kedem !

Culture juive
  • Mal et maladie dans la Bible – par Thomas Römer, du Collège de France

    D’où vient le mal, et d’où viennent les maladies ? Ces questionnements ont traversé toutes les cultures et tous les systèmes philosophiques ou religieux. Mais dans un système de pensée monothéiste, comment accepter l’idée que le D.ieu unique soit également à l’origine des souffrances ? Et n’y at-t-il pas, dans les Psaumes, traces de croyances anciennes, attribuant à des démons ou des dieux maléfiques, indépendants de l’Eternel, l’origine de la négativité, ce qui laisserait à penser que la religion hébraïque a connu a minima une phase dualiste ? https://www.youtube.com/watch?v=JlMtzAXX8Qs&list=PL1NaqiieWs8kzpRg_nM3NjB2sk4tO4fsq&index=4 Photo de Shane sur Unsplash

    [suite]

Témoignages
  • Enquête européenne sur l’antisémitisme

    L’enquête la plus complète qui existe sur les perceptions et expériences des Juifs de l’antisémitisme dans l’Union Européenne est aujourd’hui ouverte à la participation sur www.eujews.eu Nous vous encourageons vivement à participer à cette enquête qui est ouverte à toutes les personnes de 16 ans et plus qui se considèrent juives. L’enquête de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) collectera des données dans 13 États membres de l’Union Européenne. Les conclusions aideront les autorités nationales et les institutions européennes dans leurs efforts pour mieux protéger les droits fondamentaux de Juifs, combattre l’antisémitisme et favoriser la vie juive en Europe. Rendez-vous sur www.eujews.eu dès maintenant pour en savoir plus sur l’enquête et y participer. L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne et ses partenaires garantissent le respect des règles de protection de toutes les données durant la collecte et l’analyse. Merci de partager le lien de cette enquête avec votre famille et vos connaissances – en particulier avec les personnes qui n’appartiennent à aucune organisation juive afin de garantir la participation la plus large possible.

    [suite]
Sujets
Aaron Abraham Anthropologie Antisémitisme Bereshit Bible Chants et prières Débutant Esau Espagne Ethique Exode Genèse Grandes Fêtes haftarah hannukah Histoire Identité juive Isaac Isaie Israel Jacob Joseph Josué Juda Judaïsme libéral Kasher Kasherout Ladino Lekh Lekha Moussar Moïse Musique Mémoires d'exil Noah Prophète Rachel Rebecca Sagesse Sarah Talmud Toledot Vayelekh Vayera Vie religieuse
Kehilat Kedem, la synagogue libérale de Montpellier

Kehilat Kedem s’inscrit dans le mouvement du judaïsme réformé. Notre synagogue vous accueille quelles que soient vos convictions, vos préférences personnelles, votre vie privée ou votre niveau de pratique religieuse. Elle propose un vaste éventail d’activités, ouvertes à tous. Kehilat Kedem est membre de la WUPJ et de Judaïsme en Mouvement (JEM).

Abonnez-vous !
Toutes les semaines, Kehilat Kedem diffuse Hebdo Kedem, sa newsletter : dernières informations, offices, etc. Pour vous inscrire, il vous suffit d'indiquer votre adresse de messagerie dans le champ ci-dessous.
Pour aller plus loin
  • Foire aux questions
  • Annuaire & liens utiles
Soutenir Kehilat Kedem
  • S’impliquer pour Kehilat Kedem
  • Faire un don
Derniers articles
  • La prière (7) : Accepter le règne divin, par Shmuel Trigano
  • Seder de Pessah 5783 : les inscriptions sont ouvertes !
  • Parasha Vayikra : comment sortir du fétichisme, par Jean-Pierre Winter, psychanalyste
  • Trois ans de présidence à Kehilat Kedem
  • Mal et maladie dans la Bible – par Thomas Römer, du Collège de France
  • La prière (6) : »Ecoute Israël »: une parole qui résonne en soi, par Shmuel Trigano
  • Le monde judéo-espagnol (3) : la science des proverbes