2022
Mizmor LeDavid – Psaume 29
Mizmor LeDavid (Psaume 29) est un chant couramment entonné durant les offices de Shabbat. Il repose sur une structure particulièrement précise et significative : ainsi, par exemple, la voix de l’Eternel (Qol Adonaï) revient sept fois dans le poème et suit symboliquement un itinéraire du nord au sud, du Liban au désert du Cadès, mais également des hauteurs aux plaines. Le poème lui-même évoque d’abord l’Eternel, puis Sa création, et enfin le Peuple.
L’air le plus souvent utilisé au sein de Kehilat Kedem pour Mizmor LeDavid :
Quelques autres versions de Mizmor LeDavid
Illustration : Roy Abi Saad – Unsplash
2022
Lekhou Neranena
Allons, chantons en l’honneur de l’Eternel ! Le Psaume 95 (94 dans la numérotation chrétienne) fait partie des « Psaumes royaux » : ceux qui présentent l’Eternel comme un souverain pour Son Peuple. Bien que l’auteur en soit inconnu, la tradition tend à l’attribuer à David.
Lekhou Neranena fait traditionnellement partie des chants d’ouverture des offices de Shabbat.
Quelques versions de Lekhou Neranena
Illustration : Scarlet Ellis – Unsplash
2022
Lekha Dodi
Lekha dodi (לכה דודי) est un cantique chanté le vendredi soir, afin d’acceuillir le shabbat, présenté comme une fiancée qu’on attend et qui vient enfin. Il fait écho à Qol Dodi, en présentant, ici encore, le rapport entre Israël et le Transcendant comme une relation amoureuse. Relativement récent en comparaison des autres textes liturgiques (il a été composé au XVIème siècle par Salomon Alkabetz, dont on retrouve d’ailleurs le nom en acrostiche des huit premières strophes), ce poème a rapidement connu un succès extraordinaire, dans toutes les parties du monde juif.
Version de Lekha Dodi couramment chantée lors des offices de Kehilat Kedem
Quelques autres versions de Lekha Dodi (attention : il y en a vraiment beaucoup, et dans tous les genres) :
Illustration : Alla Biriuchkova – Unsplash
2022
Ma Tovou
מה טובו אוהליך יעקב, משכנותיך ישראל : « Qu’elles sont belles tes tentes, Jacob, tes demeures, Israël » (Ma tovou ohalé’ha Ya’akov, mishkenoté’ha Israël) est un verset biblique (Nombres 24:5) que l’on chante généralement à l’entrée dans la synagogue ou au tout début d’un office. Il s’agit de la malédiction ratée de Balaam qui, tentant de maudire le Peuple, ne parvient finalement qu’à le bénir. On ajoute au verset des Nombres un second verset, issu des Psaumes : « Et moi, dans la grandeur de Ta bonté, je viendrai à Ta maison, je me prosternerai vers ton sanctuaire saint et je serai dans Ta crainte » (Ps 5:8).
Dans nos offices, nous adoptons généralement l’air composé pour Ma Tovou par Louis Lewandowski mais il en existe bien entendu de nombreux autres, dont un composé par Jacques Offenbach.
Air habituel pour Ma Tovou au sein de Kehilat Kedem
Quelques airs alternatifs pour Ma Tovou
Illustration : Marvin Meyer – Unsplash