2023
Mal et maladie dans la Bible – par Thomas Römer, du Collège de France
D’où vient le mal, et d’où viennent les maladies ? Ces questionnements ont traversé toutes les cultures et tous les systèmes philosophiques ou religieux. Mais dans un système de pensée monothéiste, comment accepter l’idée que le D.ieu unique soit également à l’origine des souffrances ? Et n’y at-t-il pas, dans les Psaumes, traces de croyances anciennes, attribuant à des démons ou des dieux maléfiques, indépendants de l’Eternel, l’origine de la négativité, ce qui laisserait à penser que la religion hébraïque a connu a minima une phase dualiste ?
2023
La Bible : une littérature de crise ? Par Thomas Römer, du Collège de France
De nombreux passages de la Bible relèvent d’une forme de littérature de crise : ils relatent des événements traumatisants pour leurs contemporains et tentent d’y donner un sens. La Bible est en grande partie issue de ce mode de réaction à la crise et au danger, immédiat ou imminent. Le texte biblique est aussi le témoignage d’une résilience et d’une transmission malgré tout, au travers des avatars de l’Histoire. Et la preuve que la crise que l’on traverse, soi, à l’instant T, n’est jamais ni la dernière, ni la pire.
Photo de Ignacio Amenábar sur Unsplash
2023
La musique dans la Bible – par Thomas Römer, du Collège de France
La musique existe partout dans le monde : on ne connait pas de civilisation qui n’ait au moins une forme de tradition musicale. La Bible ne fait bien entendu pas exception : la musique et le chant y jouent un rôle important, et on remarque que ce rôle est souvent dévolu aux femmes. Dans le monde biblique, la musique semble présente dans tous les aspects de la vie et il semble même qu’en une occasion au moins on lui attribue des fonctions thérapeutiques.
Illustration : Inés Castellano – Unsplash
2023
Asherah dans la Bible – par Thomas Römer
Une intervention de Thomas Römer, du Collège de France, au sujet d’Asherah, une déesse mésopotamienne étonnamment présente dans la Bible. Déesse-mère dans les religions sémitiques anciennes, présentée dans le panthéon ougarite comme l’épouse du dieu suprême, la trace d’Asherah a été relevée dans certains textes, notamment des ostraca datant du VIIIème siècle avant l’ère commune (proche, donc, de la période de Salomon) et portant la mention Je vous ai bénis par l’Eternel de Samarie et Son Asherah. Au fil de l’histoire hébraïque, le polythéisme originel a évolué en monolâtrie, puis en monothéisme, et Asherah a été oubliée. Des traces de sa présence demeurent néanmoins.