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Cahiers noirs, Shlomi Elkabetz

01/11/2021
Nathalie
Culture
0
Cahiers Noirs, Elkabetz

Shlomi Elkabetz, frère de Ronit Elkabetz, a fait un documentaire en deux volets, un premier volet Cahiers Noirs- Viviane écrit et réalisé avec sa sœur et un second, Cahiers Noirs- Ronit, réalisé par Shlomi après le décès de sa sœur.

Le premier volet est consacré à leur famille : la mère, le père, la fille, le fils. Famille juive marocaine dont on ne sait pas très bien quand, comment ni depuis quand ils sont arrivés en Israël, mais dont l’histoire, qui apparait en filigrane, rappelle celle de nombre de nos propres parents, proches ou éloignés. Plus qu’une histoire, ce sont des portraits construits à partir de fragments filmés de la vie réelle, auxquels répondent des extraits du film Prendre femme. Ronit y joue Viviane, sa mère, et nous dit ce que sa mère ne nous dit pas vraiment, dit sans vouloir dire, témoignage d’une femme coincée au foyer, étouffée, sous les convenances familiales et religieuses qui dominaient dans ces milieux juifs marocains modestes des années 1970 en Israël. Viviane, c’est ce personnage de femme en résistance, mais consciente de ses liens, malheureuse de ne pouvoir s’en affranchir. L’intégrité austère du mari religieux, du père enfermé dans sa solitude s’impose à cette femme, à la famille tout entière.

Images de la mère qui parle à son fils (Shlomi derrière la caméra) de sa vie de femme déçue, sans trop savoir ce que la caméra enregistre ou pas, et de ce père, digne et silencieux, tout en pudeur qui fuit la caméra, mais pas son fils.

Images de cet appartement modeste, rutilant de propreté, où tous les échanges ont lieu dans le petit couloir ou dans la cuisine, comme attrapés à la volée, entre d’autres activités. Pas de discussion de salon ici, le salon reste toujours vide. Et les images de Prendre femme qui disent toujours quelque chose de plus, que le père et la mère ne peuvent exprimer directement. Et Ronit, enfant silencieuse qui absorbe la peine de la mère, du père, et qui en grandissant prend le parti de la vie.

On retrouve Ronit, personnage principal du second volet. Toujours indissociable de son frère, inlassable compagnon, qui ne cesse de filmer tous leurs instants de vie, sur la route, dans l’avion, dans les rues de Paris, au cimetière au Maroc, sous la pluie, dans la nuit, sous un soleil de plomb…. Peut être guidé par cette prophétie du voyant marocain reçue dans ce taxi parisien. Le lieu central ici c’est Paris et l’appartement refuge choisi par Ronit, entre deux avions, de retour d’Israël, de Los Angeles, de Cannes… et cette fois, le magnifique canapé rose est central. Paris, cette odeur, cette lumière ! nous dit-elle, inspirée et inspirant à plein poumons. Ronit, c’est une tornade de femme dont on perçoit les hésitations, les doutes, la volonté farouche d’affranchissement, l’appétit de vie. Les images du film Le Procés, en miroir – à l’écran et dans les coulisses de la réalisation – nous montrent ce combat de femme actrice et réalisatrice et mère, et cette force de vie qui subit les assauts de la maladie, mais s’entête, chevelure noire sacrifiée. L’appartement parisien finira par être vidé, cartons embarqués dans un corbillard…

Aucun ennui pendant ces quatre heures de projection d’images saccadées jouant avec la lumière – lumières de la ville et lumières du beau visage de Ronit, caché dans sa sombre chevelure emmêlée ou menton haut sous le chignon noir jais de l’actrice ou sourire bravache sous un crâne dégarni – mais beaucoup d’émotions et un souffle de vie qui passe en nous.

Bande annonce de Cahiers Noirs

 

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CinémaIsrael
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